Madeleine Aumont
Madeleine Aumont, née Madeleine Marguerite le à Putot-en-Auge (Calvados , France) et morte le à Lisieux (Calvados, France), est une catholique française, célèbre pour avoir témoigné de quarante-neuf apparitions christiques du au . Ces apparitions n'ont pas été reconnues par l’Église catholique.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 91 ans) Lisieux |
Nom de naissance |
Madeleine Julienne Renée Marguerite |
Nationalité | |
Activité |
Voyante |
Biographie
Conversion
Fille de modestes gardiens d'une propriété de Putôt en Auge, elle devient couturière et épouse Roland Aumont le . Celui-ci travaille pour l'entreprise Tréfimétaux à Dives sur Mer. Ils ont ensemble cinq enfants. À la mort de son père, elle prend en charge sa mère et s'en va vivre à Dozulé le [1][réf. à confirmer].
Madeleine est croyante mais sa foi est faible. Quelques jours avant Pâques 1970, elle reçoit l'Eucharistie et témoigne : « Je venais de recevoir la communion, à la messe du Dimanche suivant Pâques, et en revenant de l’autel, sans avoir eu le temps de revenir à la chaise et de m'agenouiller, quelque chose se produisit en moi ; il me semblait que mon être était différent. J’ai ressenti presque comme une défaillance, comme si quelque chose se transformait en moi, j'étais comme ivre de joie et de bonheur. Je sentais quelque chose de merveilleux, d’inexplicable, comme si je venais de découvrir un autre monde, une douceur inexplicable me possédait. »[1]
Le dimanche suivant, , elle ressent une présence spirituelle et trouve la foi.
Apparitions de Dozulé
En , elle affirme avoir été témoin du au de quarante-neuf apparitions du Christ et de saint Michel sur la Haute Butte de Dozulé[2]. À la demande du prêtre de l'époque, l'abbé L'Horset, elle a transcrit ces visions dans des cahiers[3]. Depuis, des pèlerins venus de toute l'Europe se recueillent régulièrement sur les lieux, où une croix est en projet, appelée communément La Croix glorieuse. Cette croix de 738 m doit être construite pour protéger les lieux de la fin du monde proche[2],[4],[5].
Faute de pouvoir réunir l'argent pour construire cette croix, des croix de 7,38 m ont été plantées en de nombreux endroits par les croyants[2],[3].
À propos des témoignages de Madeleine, l'évêque de Bayeux-Lisieux Mgr Jean Badré affirme : « À côté des appels à la conversion, à la confiance envers la Croix glorieuse et à la dévotion eucharistique, les écrits publiés contiennent des accents et des exigences tout à fait inacceptables »[réf. souhaitée]. La condamnation est confirmée par son successeur Pierre Pican, ainsi que par le cardinal Joseph Ratzinger[6].
À la suite des déclarations faites le lors de la messe en l'église de Dozulé, le nouvel évêque de Bayeux-Lisieux, Mgr Jean-Claude Boulanger, confie à Marie Hélène Mazot la mission d'accueillir au nom de la paroisse les pèlerins se rendant sur la butte de Dozulé faisant d'elle le lien avec l'Église[réf. nécessaire].
Madeleine Aumont meurt finalement le à l'hôpital de Lisieux, à l'âge de 91 ans[7].
Notes et références
- « Qui est Madeleine Aumont ? (Dozulé) », sur www.chretiensmagazine.fr (consulté le )
- Amélie de Mauraige, « La croisade de Madeleine », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Xavier Ternisien, « Eriger mille croix pour échapper à la « grande tribulation » finale », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « A Dozulé, la croix clandestine ne fait plus recette », Ouest-France, (lire en ligne)
- « La secte millénariste des Croix Glorieuses de Dozulé continue de rassembler tous les 28 mars », sur France 3 Normandie (consulté le )
- « Sectes », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Eric Muth, « Décès de Madeleine Aumont, oubliée de tous sauf du Christ ! », sur www.vexilla-galliae.fr (consulté le )
- Cahiers - Journal intégral des apparitions de Jésus à Dozulé - de Madeleine Aumont. Éditions François-Xavier de Guibert.-
- Portail du catholicisme