Maggiorino Vigolungo

Maggiorino Vigolungo (1904-1918) est un jeune italien, engagé au service de l'apostolat de la presse avec la Société Saint-Paul. Il décède de manière prématurée, atteint d'une grave maladie, à l'âge de 14 ans. Il laisse le souvenir d'un garçon dévoué et enthousiaste qui l'ont fait être surnommé « petit apôtre de la communication sociale ». Il est le modèle des aspirants pauliniens[1].

Maggiorino Vigolungo
Vénérable
Naissance à Benevello, en Italie
Décès à Benevello, en Italie 
Fête 27 juillet

Biographie

Maggiorino Vigolungo naît à Benevello près de Coni, en Italie, le dans une famille simple et pieuse d'agriculteurs.

Encore enfant, il rencontre le bienheureux Giacomo Alberione, le futur fondateur de la Société de saint Paul qui vient de créer une imprimerie pour la diffusion de la "bonne presse". Le jeune garçon s'enthousiasme pour ce projet et le don Alberione doit le faire patienter. Quatre plus tard, le 15 octobre 1916, alors qu'il a de douze ans, il entre à "l'Ecole de l'imprimerie du petit ouvrier", premier nom de l'oeuvre paulienne dont le père Jacques Alberione est directeur. Il retrouve là, à Alba, une dizaine de jeunes gens, entraînés par l'enthousiasme du fondateur pour l'apostolat de la presse et y nourrit son désir d'entrer dans "la pieuse société de saint Paul" que va créer el fondateur. Son intelligence, son amour du travail et sa bonté étonnent ses camarades et ses professeurs.[2]. À la fois joyeux et exigeant envers lui-même, Maggiorino veut non seulement devenir saint mais aussi être prêtre et devenir apôtre de la bonne presse. Dans une lettre à sa famille, il demande à chacun de prier « afin qu'il ne trahisse pas sa vocation, qui est la plus belle de toutes ». Il étudie et réussit bien, tandis que pendant son temps libre, il se consacre au travail de typographie, se sentant déjà comme un apôtre de l'Évangile.

Au printemps 1918, à l'âge de quatorze ans, Maggiorino ressent les premiers symptômes d'une étrange maladie. On lui diagnostique une pleurésie, contre laquelle les remèdes du temps se révélèrent inutiles. Rentré chez lui pour se reposer, son état empire après qu'il ait peut-être été également atteint également d'une méningite.

Il meurt de façon édifiante le peu de temps après avoir reçu la visite de don Alberione. Entre guérir et aller au ciel, il avait choisi sans hésitation "faire la volonté de Dieu" et accueilli avec un sourire l'invitation de don Alberione à être "le premier apôtre de la presse dans la maison du ciel".

Béatification et canonisation

Don Giacomo Alberione a toujours été convaincu du potentiel de sainteté de son élève. Un an après sa mort, il écrivit sa biographie, certain qu'elle susciterait de nombreuses vocations à l'apostolat de la Bonne Presse. Ce texte a été mis à jour et republié dans diverses éditions.

Plus d'une fois, il l'a lui-même mis en parallèle avec Dominique Savio, élève adolescent et contemporain de saint Jean Bosco, canonisé en 1954. Don Timoteo Giaccardo, qui l'eût également comme élève pendant un an, fut également très impressionné par sa mort et, dans ses notes personnelles, il l'invoqua pour l'aider à devenir un saint.

La cause de Maggiorino n'a connu ses premières phases que dans les années 1960, après que quatre des cinq congrégations pauliniennes d'alors (la Société de Saint Paul, les Filles de Saint Paul, les Pieuses Disciples du Divin Maître et les Sœurs de Jésus le Bon Pasteur) aient obtenu l'approbation pontificale. Le "procès ordinaire" (c'est-à-dire l'enquête sur ses vertus) a commencé dans le diocèse d'Alba le 12 décembre 1961 et s'est terminé le 26 septembre 1963. Le 10 décembre 1964, un premier décret pontifical, statut sur les écrits de Maggiorino Vigolungo a établi qu'il n'y avait rien de contraire à la foi catholique dans les lettres et les thèmes abordés par Maggiorino, ce qui ouvrait la voie pour sa canonisation.

Des retards s'accumulèrent cependant du fait qu'à la même époque, on s'interroge sur le bienfondé de déclarer la sainteté de jeunes enfants et adolescents. Cependant, l'évêque d'Alba introduit officiellement sa cause le 27 février 1981[3].

Le pape Jean-Paul II l'a reconnu vénérable le confirmant ainsi que Maggiorino Vigolungo était bien, conformément à son désir, un "petit apôtre de la communication sociale" et un modèle pour tous les aspirants à entrer dans la famille paulienne.

Notes et références

  1. http://www.carloacutis.net/pages/popups/Venerabile%20Maggiorino%20Vigolungo/index.html
  2. https://spiritualitechretienne.blog4ever.xyz/venerable-maggiorino-vigolungo
  3. Thierry Lelièvre, « Faut-il être un grand pour être un saint ? », Communio, no tome X, n° 2, mars - avril 1985, p. 89 (lire en ligne, consulté le )

Annexes

Bibliographie

- Léon Cristiani, Sommet tu m'as conquis  : le serviteur de Dieu Maggiorino Vigolungo, Apostolat de la Presse (auj. Médiaspaul), , 208 p.

- Carlo Recalcati, Maggiorino Vigolungo – Un giovane apostolo della comunicazione, Velar, , 48 p. (ISBN 978-8866715023)

- Giacomo Alberione, Maggiorino Vigolungo. Aspirante all'Apostolato Buona Stampa, San Paolo Edizioni, , 144 p. (ISBN 978-8821563218)

Liens externes

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