Mahamat Allahou Taher

Mahamat Allahou Taher est un homme politique tchadien né le à Mao (Kanem). Il fut ministre à plusieurs reprises, dont ministre des Mines, de l'Énergie et du Pétrole (2001-2003), ministre du Commerce et de l'Industrie (2011-2016), et dernièrement ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social (2017-2018)

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Mahamat Allahou Taher

Mahamat Allahou Taher en octobre 2017
Fonctions
Ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social

(1 mois et 2 jours)
Président Idriss Déby
Premier ministre Albert Pahimi Padacké
Prédécesseur Abdelkerim Seid Bauche
Successeur Mahamat Moukhtar Ali
Ministre des postes et des NTIC

(1 an, 4 mois et 10 jours)
Premier ministre Albert Pahimi Padacké
Prédécesseur Mahamat Louani Goadi
Successeur Madeleine Aligué
Secrétaire d'État au Ministère du plan et de la coopération internationale

(5 mois et 29 jours)
Premier ministre Albert Pahimi Padacké
Ministre du Commerce et de l'Industrie

(4 ans, 11 mois et 28 jours)
Premier ministre Emmanuel Nadingar
Joseph Djimrangar Dadnadji
Kalzeubé Pahimi Deubet
Ministre du Développement touristique et de l'Artisanat

(1 an, 4 mois et 14 jours)
Premier ministre Emmanuel Nadingar
Ministre de l'Élevage

(9 mois)
Premier ministre Haroun Kabadi
Moussa Faki
Successeur Adoum Diar
Ministre des Mines, de l'Énergie et du Pétrole

(1 an, 8 mois et 20 jours)
Premier ministre Nagoum Yamassoum
Haroun Kabadi
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Mao (Kanem)
Nationalité Tchadien
Parti politique RDP
Père Allahou Taher Limane
Diplômé de ENA de Rabat
Université d'Aix-Marseille
Paris II
Profession Administrateur civil

Il est également président du Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP) depuis le .

Biographie

Jeunesse et études

Né le à Mao dans la région de Kanem, Mahamat Allahou Taher est le fils d'Allahou Taher Limane, qui fut le tout premier président de l'Assemblée nationale après l'indépendance du Tchad[1].

Il fait ses études supérieures à l'ENA de Rabat (section économique et financière), à l'Université d'Aix-Marseille (maîtrise en droit public), et obtient un DEA en finances publiques ainsi qu'un DEA en études politiques. Il entame également en 1985 une thèse de doctorat à l'Université Panthéon-Assas, mais ne la fini pas[1].

À partir de 1985, il devient administrateur civil dans la fonction publique[1].

Carrière politique

Le , il fait son entrée au gouvernement en étant nommé ministre des Mines, de l'Énergie et du Pétrole. Il y reste jusqu'en , date où il est nommé ministre de l'Élevage. Quelques mois plus tard, en , il est cependant remplacé par Adoum Diar et quitte le gouvernement[2].

Il fait son retour le en étant nommé ministre du Développement touristique et de l'Artisanat. Il est ensuite placé à la tête du Ministère du Commerce et de l'Industrie le , avant de devenir secrétaire d'État au Ministère du Plan et de la Coopération internationale le . Puis, le , il est nommé ministre des Postes et des NTIC dans le gouvernement d'Albert Pahimi Padacké[2].

Membre du Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP), parti appartenant à la majorité présidentielle, il en est désigné à l'unanimité président national le , en remplacement de Lol Mahamat Choua, qui était à la tête du parti depuis sa création en 1992[3].

Le , à l'occasion d'un remaniement ministériel, il est placé à la tête du Ministère de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social[4]. Un mois plus tard, sur fond de grogne sociale due aux mesures d'austérité imposées par l'État, il est limogé du gouvernement lors du remaniement du , et est remplacé par Mahamat Moukhtar Ali. La presse locale avance l'hypothèse que ce changement est dû au fait que Mahamat Allahou Taher avait exprimé son désaccord envers les coupes opérées sur les salaires par le gouvernement[5].

Références

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