Maison Den Enghel (Gand)
La Maison Den Enghel (Gildehuis Den Enghel) est une maison de corporation classée à façade néo-gothique située au centre de la ville de Gand, dans la province de Flandre-Orientale en Belgique.
| Type |
Maison de corporation |
|---|---|
| Style | |
| Architecte |
Amand Janssens (reconstruction de la façade en 1912) |
| Construction |
XIIIe siècle |
| Restauration |
1912 (façade) |
| Patrimonialité |
Classée depuis le premier avril 1952 |
| Pays | |
|---|---|
| Région | |
| Province | |
| Ville | |
| Adresse |
Quai aux Herbes (Graslei) n° 8 |
.svg.png.webp){kind=small}
| Coordonnées |
51° 03′ 18″ N, 3° 43′ 16″ E |
|---|
  |
 |
Localisation
La Maison Den Enghel est située au n° 8 du quai aux Herbes (Graslei), un quai situé le long de la Lys (affluent de l'Escaut) qui constitue « un des plus beaux ensembles de Belgique, bordé des anciennes maisons des corporations »[1], parmi lesquelles la maison romane de Gand, la maison De Beerie, la Maison des Mesureurs de grains et la Maison des Francs-Bateliers.
Historique
Le port Tusschen Brugghen
À la fin du XIIe siècle, la ville de Gand, qui était déjà un centre lainier et avait le droit d'entreposer les céréales, reçoit une charte communale du comte Philippe d'Alsace[2].
Ceci favorise le développement du port de commerce sur la Lys appelé Tusschen Brugghen, à hauteur des quais aux Herbes (Graslei) et aux Grains (Korenlei) actuels[2]. Le port devient encore plus important au XIIIe siècle grâce au percement en 1251-1269 du canal de la Lieve qui relie Gand à la mer du Nord[2].
La plupart des maisons qui se dressent le long du quai aux Herbes (Graslei) avaient un rapport avec les activités portuaires[3].
La Maison Den Enghel
La Maison Den Enghel est citée pour la première fois en 1373[4]. De 1435 à 1540, le bâtiment sert de maison de commerce aux brasseurs[4].
En 1912, l'architecte Amand Robert Janssens la dote d'une nouvelle façade, inspirée de la façade de l'ancienne Maison des Maçons (Metselaarshuis), située rue de Catalogne[4].
Sa façade est classée comme monument historique depuis le premier et la maison est classée dans son entièreté depuis le [4]. Elle figure à l'inventaire du patrimoine immobilier de la Région flamande sous la référence 24755[4].
Architecture
Le pignon. 
L'Ange. 
Le sommet du pignon.
Notes et références
- Julien Van Remoortere, Jan Vermeulen, Anita Dillen, Boudewijn Sondervan et Luk De Vos, À la découverte de la Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg - La province de Flandre-Orientale, Éditions Christophe Colomb, 1986, p. 136.
- (nl) Omer Vandeputte, Gids voor Vlaanderen : toeristische en culturele gids voor alle steden en dorpen in Vlaanderen, Lannoo, 2007, p. 402.
- (nl) Omer Vandeputte, op. cit., p. 408
- (nl) Inventaire du patrimoine immobilier de la Région flamande
Articles connexes
Portail de l’architecture et de l’urbanisme 
Portail de la Flandre-Orientale