Maison Pertsov

• Piotr Pertsov (1857—1937) est un ingénieur en construction de routes et voies ferrées.
• Zinaïde Perteva

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  Portrait de Madame Pertsova 1916 Constantin Korovine
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  Portrait du propriétaire Pertsov, par Sergueï Malioutine
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  Autoportrait de Malioutine 1909

Il existe une autre maison de ce nom Pertsov à Saint-Pétersbourg (perspective Ligoski).

Malgré la diversité et la complexité des formes, le bâtiment forme une unité plastique et reflète le style caractéristique de l'architecture moderne qui aspire à une synthèse entre les formes de l'architecture et celles des arts plastiques et appliqués. C'est une des œuvres les plus curieuses de l'architecture de style néo-russe. Dans la composition des façades l'asymétrie pittoresque des emplacements des fenêtres et des balcons, l'élévation des courbes de la toiture permettent de rompre avec la monotonie habituelle des maisons de rapports. Pour la décoration des balcons de la maison sont utilisés des décors de la vieille Russie combinés avec des éléments architecturaux médiévaux d'Europe occidentale. Le décor de la façade est peuplé de bizarres créatures mythologiques, de plantes et d'animaux issus des contes et légendes russes[1]. Ce sont les dessins de Sergueï Malioutine qui servirent à la création du mobilier de la maison. Des modèles de meubles similaires sont présentés au Musée d'art décoratif et populaire de Moscou. À l'origine les pièces de réception des maîtres des lieux furent décorés de sculptures et de peintures en bois. Les sculptures des portes extérieures ont été conservées, de même pour les balustrades des escaliers et les portes des appartements, la décoration du grand escalier.

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Maison Pertsov, « Théâtre de la Chauve-Souris » (1908—1909) 55° 44′ 32,86″ N, 37° 36′ 23,03″ E

Au sous-sol de l'immeuble, de 1908 à 1910, se tient un cabaret artistique du nom de « Théâtre de la Chauve-Souris », où des personnalités du Théâtre d'art de Moscou (le Mkhat) s'essayent dans des rôles inattendus : Vassili Katchalov, dans le rôle d'un dompteur de cirque ; Olga Knipper, l'épouse d'Anton Tchekhov, dans celui d'une chanteuse parisienne ; Vladimir Nemirovitch-Dantchenko dirige un orchestre amateur ; Constantin Stanislavski présente « le miracle de la magie noire et blanche » [2]^,[3].

Certains pensent que le héros principal de la nouvelle d'Ivan Bounine « Premier lundi de Carême »[4] aurait vécu dans cette maison. Cependant rien de très précis dans le texte de la nouvelle ne permet de le confirmer[5]. En 1939, le peintre Robert Falk y installe son atelier[6]. Jusqu'au milieu des années 1970, la maison resta une habitation, puis elle devient propriété du Ministère des affaires étrangères. L'historien d'art Sergueï Glagol considérait en 1913 que cette maison était l'une des plus originale de l'architecture russe des dix dernières années. En 1918 une restauration de l'immeuble est réalisée par l'architecte Viktor Mazyrine[7]. Le peintre ¨Pavel Skalia-Sokolov y vécut également[8].

• (ru) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en russe intitulé « Дом Перцовой » (voir la liste des auteurs).

• Photos de l'intérieur de la maison/(ru) Доходный дом З. А. Перцовой, интерьеры

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