Maison centrale d'Arles
La prison centrale de Arles est une maison centrale française située à Arles, dans le département des Bouches-du-Rhône et dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Maison centrale d'Arles | ||||
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Localisation | ||||
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Pays | ![]() |
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Région | ![]() |
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Département | Bouches-du-Rhône | |||
Ville | Arles | |||
Coordonnées | 43° 42′ 33″ nord, 4° 38′ 12″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Géolocalisation sur la carte : France
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Installations | ||||
Type | maison centrale | |||
Superficie | 110 000 m2 | |||
Fonctionnement | ||||
Opérateur | ![]() |
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Effectif | 156 | |||
Date d'ouverture | 1991 | |||
L'établissement dépend du ressort de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Marseille.
Histoire
La maison centrale a été construite entre 1989 et 1991, dans le cadre du « programme 13 000 » et ouvre en 1991. Elle est conçue à l’origine pour être un centre de détention, sa destination a été modifiée à l’ouverture pour devenir une maison centrale[1].
En , la maison centrale est totalement évacuée lors des crues historiques du Rhône[2].
« De fortes précipitations ont en effet entraîné, les 4 et , la rupture d’une digue sur le Rhône provoquant d’importantes inondations qui ont duré au total dix jours. L’eau est montée jusqu’à 1,20 m en deux heures. Le rez-de-chaussée de la maison centrale a été noyé sous plus d’1,80 m d’eau. Les personnes détenues se sont réfugiées au premier étage de l’établissement, entièrement privé d’électricité. L’ensemble des personnels et 193 personnes détenues ont été évacués le , par canots pneumatiques et hélicoptères, avec notamment l’aide des équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS) de l’administration pénitentiaire. »
— CGLPL, Rapport de visite du CGLPL - 2013
À la suite de ces événements, l'établissement est fermé pour rénovation et ne rouvre que le [1].
Description
Située au 2 rue Joseph Seguin sur la RD 35, l'établissement est implanté dans la zone industrielle Nord de la commune d'Arles, à quelques kilomètres du centre-ville[1]. Il est l'un des six établissements pénitentiaires du département.
L'établissement a une capacité d'accueil de 156 places et un effectif maximal de 135 détenus[3], exclusivement pour des détenus majeurs hommes essentiellement condamnés à de longues peines (supérieures à 10 ans). L'établissement accueille également des détenus condamnés à des peines plus courtes mais qui sont considérées comme devant être hébergés dans un établissement plus sécuritaire[1].
Il est constitué de trois parties, réparties sur une superficie de 11 hectares : une partie administrative, une partie dédiée à la détention composée de deux bâtiments et d'une partie dédiée aux ateliers de production et à la formation professionnelle[1],[3].
Détenus notables
- Jean-Luc Germani, membre du banditisme corse. Beau-frère de Richard Casanova.
- Yvan Colonna, condamné pour l'assassinat en relation avec une entreprise terroriste du préfet Claude Érignac[4]. Le , il est violemment agressé par un autre détenu dans la salle de sports de la prison[5] ; après un transfert à l'hôpital en état de mort cérébrale, il décède quelques jours plus tard.
- Jean-Marc Rouillan et Max Frérot, membres du groupe Action Directe[2].
Notes et références
- CGLPL, « Rapport de visite du CGLPL - 2013 »
[PDF], sur http://www.cglpl.fr/,
- « La prison d'Arlesévacuée », sur L'Obs, (consulté le )
- CGLPL, « Rapport de visite du CGLPL - 2e visite - 2018 »
[PDF], sur https://www.cglpl.fr/,
- « Centrale d'Arles : sanction disciplinaire levée à l'encontre d'Yvan Colonna et d'un autre détenu corse », sur Corse Matin, (consulté le )
- Thibaut Chevillard, « Agression d’Yvan Colonna : Radicalisé, impulsif, virulent… L’inquiétant profil du suspect », sur 20 Minutes, (consulté le ).