Maison des Rochers de Graufthal

La maison des Rochers se situe dans le hameau de Graufthal, sur la commune de Eschbourg, dans le département du Bas-Rhin. Il s'agit de trois habitations des rochers semi-troglodytiques habitées jusqu'en 1958, restaurées et aménagées par du mobilier et une mise en ambiance autour des légendes qui lui sont liées. Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].

Maison des Rochers de Graufthal
Localisation
Situation Eschbourg
Alsace
France
Coordonnées 48° 49′ 12″ nord, 7° 16′ 49″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Architecture
Type Habitat troglodytique
Histoire
Protection  Inscrit MH (1988, éléments bâtis)

Aujourd'hui, elles sont entretenues par une association dédiée à leur mise en valeur, et sont visitables. Elles sont intégrées à une falaise de grès rose[2].

Histoire

Selon les archéologues Robert Forrer et Charles Spindler, qui ont fouillé les lieux en 1899, les premières grottes ont été aménagées dans les rochers de Graufthal au Moyen Âge. Elles étaient alors délimitées par de simples poteaux de bois plantés dans le sol, et dont les trous ont subsisté plusieurs siècles. Elles servaient de grenier, avant d'être transformées en logements de fortune au XVIIe siècle puis en maisons d'habitation au XVIIIe siècle. L'une des portes des actuelles maisons troglodytes est datée de 1760.

Les maisons ont accueilli trois familles au XXe siècle : la famille Weber, la famille Wagner et la famille Ottermann. La famille Wagner fut la première à quitter les lieux après le décès de Joséphine Wagner. Le premier étage de la famille Weber s'écroula en 1931 et sa propriétaire mourut peu de temps après. Les deux sœurs Ottermann, Madeleine et Catherine, restèrent. Madeleine mourut en 1947, à 89 ans, et Catherine, dite « Felsekaeth », soit “Cathy des rochers” en dialecte alsacien[3], fut la dernière habitante des maisons troglodytes jusqu'à sa mort en 1958. Elle racontait aux touristes que sa maison avait hébergé jusqu’à dix-huit occupants en même temps, la cuisine étant commune à deux habitations.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Christiane Meiss, « À la découverte du site de Graufthal », in Le Grand Messager boiteux de Strasbourg, 2000
  • Jean-Claude Schuler, « Les troglodytes du Graufthal », in Passions Grand Est, 2000

Articles connexes

Liens externes

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