Maléfices pornos
Maléfices pornos est un film français d'horreur à caractère pornographique de 1976[1] écrit et réalisé par Éric de Winter et sorti en mars 1978.
Maléfices pornos
Réalisation | Éric de Winter |
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Scénario | Éric de Winter |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | A.M.T. Productions |
Pays de production | France |
Genre | Horreur/pornographie |
Durée | 58 min / 75 min |
Sortie | 1978 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Un mari impuissant, stimulé par la lecture de Meurtres vaudou, rêve, l'espace d'une nuit, aux supplices qu'il inflige à trois jeunes femmes puis à un hercule avant de se débarrasser de sa femme grâce à un bain d'acide sulfurique.
Fiche technique
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- Titre : Maléfices pornos ou La Caverne aux Maléfices ou Supplices capitaux ou les Voluptés sanglantes de Don Miguel Gramatos[2]
- Réalisation : Éric de Winter
- Scénario : Éric de Winter
- Production : Anne-Marie Tensi
- Sociétés de production : A.M.T. Productions
- Photographie : Maurice Kaminsky
- Montage : Loïs Konigswerther
- Post-Synchronisation : Éric de Winter
- Effets Spéciaux : Éric de Winter
- Musique : Philippe Bréjean
- Pays de production : France
- Langue originale : français
- Format : Eastmancolor - Mono - 16 mm
- Durée : 58 min / 75 min
- Tournage : 1976[1]
- Sortie :
Distribution
- Gilbert Servien : le mari
- Laurence Legras comme Laurence Jarry : La Femme
- Manu Pluton : l'hercule
- Christine Chanoine
- Evelyne Biancchi
- Viper comme Stephanie Green
- John Oury
- Veronique Aubert
Critiques
- La Revue du Cinéma N° 384 de en page 55 : « Il est de ces films qui vibrent longtemps dans la mémoire. Et lorsqu'il s'interroge sur l'origine du charme, le spectateur ne sait comment il s'élabore. Maléfices Pornos appartient à la race très rare des films obsédants ... » A.Md.
Censures
- Interdit pendant près de deux ans, la commission de censure a écrit au sujet de Maléfices Pornos : « Ce film pose un problème d’une gravité hors du commun. En dehors des images lourdement et précisément sexuelles, développées dans les modalités les plus sordides – le film se hisse très rapidement à un niveau qui excède le simple classement sur la liste des pornographiques au sens des articles 11 et 12 de la loi du . Il se charge, en effet, de séquences de cruauté et de sadisme – tortures ; scènes de sang ; sévices sexuels – de racisme – une longue scène où un homme noir est complaisamment réduit à l’état d’objet sexuel – de terreur enfin – la vision de l’épouse plongée nue et inconsciente dans un bain d’acide sulfurique. En dépit de l’insigne médiocrité de la réalisation qui en assourdit l’effet, la Commission de contrôle a considéré que ce film déshonorant ne représentait pas seulement une atteinte à la personne humaine, mais un danger pour l’intégrité mentale et psychique d’une part importante du public même adulte. Elle a estimé, en conséquence, à l’unanimité, que le seuil de l’interdiction totale était atteint ». Commission du .
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- (en) Internet Movie Database
- (mul) The Movie Database
- Christophe Bier "Le Dictionnaire des films français érotiques et pornographiques en 16mm et 35mm" sur La Spirale
- Un couteau dans le cœur de Yann Gonzalez avec Vanessa Paradis dont plusieurs scènes sont inspirées de Maléfices Pornos sur Sueurfroides.fr
- ABORDAGES, le cinéma scandaleusement pris par la quille
Notes et références
- Les premières images de "Maléfices pornos" par Christophe Bier
- « Maléfices pornos », sur encyclocine.com (consulté le )
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