Malachim

Le Malachim est un alphabet ésotérique décrit par Henri-Corneille Agrippa de Nettesheim au XVIe siècle[1] dans le troisième livre de son ouvrage De occulta philosophia (1513)[2],[3].

De la philosophie occulte. Livre III page 440.

Henri-Corneille Agrippa de Nettesheim a aussi créé d'autres alphabets similaires, comme l'Alphabet Célestial[4] et le Transitus Fluvii[5].

Le mot « Malachim » est une forme plurielle de l'hébreu מלאך, mal'ach et signifie « anges » ou « messagers ». Cet alphabet est formé à partir des alphabets hébreu et grec. Il semble être toujours utilisé par la franc-maçonnerie[3].

Alphabet

Cette version de cet alphabet provient de l'édition de 1651 de l'ouvrage De la Philosophie occulte.

Aleph Beth Gimel Daleth He Vau Zain Cheth
Teth ou

Theth

Iod ou

Yod

Caph ou

Kaph

Lamed Mem Nun Tau Shin, Shim

ou Shom

Samech Samech Ain ou

Ayn

Pe Tzaddi ou

Zade

Kuff, Qoph

ou Quph

Res ou

Resh

Références

  1. Marc van der Poel, Cornelius Agrippa, the Humanist Theologian and His Declamations, Leiden and Boston, Brill, (ISBN 90-04-10756-8).
  2. De occulta philosophia (trad. du latin par Jean Servier), Paris, Berg International, 1981–1982 (1re éd. 1531 en 2 livres, 2e éd. 1533 en 3 livres).
  3. « Malachim alphabet », sur www.omniglot.com (consulté le ).
  4. « Omniglot: Angelic Alphabet », Omniglot (consulté le ).
  5. Fred Gettings, Dictionary of Occult, Hermetic and Alchemical Sigils, London-Boston, Routledge & Kegan Paul, (ISBN 0-7100-0095-2).

Voir aussi

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