Malgré-elles (téléfilm)

Malgré-elles est un téléfilm de fiction[1] de Denis Malleval avec Flore Bonaventura et Macha Méril, diffusé le sur France 3.

Pour les femmes d'Alsace et de Moselle enrôlées durant l'occupation allemande, voir Malgré-elles.

Malgré-elles

Réalisation Denis Malleval
Scénario Nina Barbier
Barbara Grinberg
Séverine Jacquet
Acteurs principaux
Pays de production France
Genre Drame
Durée 90 minutes
Première diffusion 2012

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Deux jeunes Alsaciennes, Alice et Lisette, sont incorporées de force pour fabriquer des obus dans une usine allemande. Soupçonnées de sabotage, elles sont déportées dans un établissement de Lebensborn. Elles y servent d'aide ménagère. Aryenne, Lisette est violée par un SS allemand dans le cadre d'un programme nataliste. Alice échappe à ce traitement car elle est brune et ne correspond pas aux critères racistes de sélection. Lisette enceinte et Alice réussissent à s'enfuir. Lisette accouche d'une fille dans un couvent et se suicide. Alice adopte l'enfant et se marie avec un officier allemand bienveillant. La scène finale montre Alice et son mari âgés racontant l'histoire à leur petite-fille (née de leur fille adoptive), enceinte de leur arrière-petit-fils.

Distribution

  • Flore Bonaventura : Alice Fabre/Alicia Faberlicht
  • Louise Herrero : Lisette Weiss
  • Maria Derrien : Christina
  • Matthias Dietrich : Dassler
  • Maud Galet-Lalande : Karla
  • Pierre Kiwitt : Hugo Steiner
  • Macha Méril : Alice âgée
  • Manuela Biedermann : Frau Sprenger
  • Philippe Ohrel : le médecin
  • Marie Schoenbock : Ingrid
  • Hildegard Schroedter : Wilma
  • Anne Somot : Olga
  • Julia Thurnau : Trudl
  • Oliver Walser : Fritzmann
  • Laura Weissbecker : Justine
  • Angelika Schollmeyer : la mère d'Alice

Fiche technique

  • Réalisation : Denis Malleval
  • Durée : 90 minutes
  • Premier assistant réalisateur : Patrick Tixidre
  • Régisseur général : Emmanuel Agostini
  • Repéreur : Gontran Froehly
  • Chef opérateur : William Watterlot
  • Son : Daniel Banaszak
  • Décors : Pascal Deprée
  • Production : Bertrand de la Fontaine / Laurent Rigaut
  • Sociétés de production : Italique productions, France 3, CNC
  • Date de diffusion : sur France 3
  • Avec la participation de la Communauté urbaine de Strasbourg, le soutien de la Région Alsace et le soutien de la Région Lorraine
  • Avec le soutien la Procirep  société des producteurs  et de l'Angoa

Production

Tournage

Malgre-elles a été tourné en Alsace à Obernai, Kientzheim, Turckheim, Sigolsheim, Bœrsch, au château d’Osthoffen et au camp militaire de Bitche du au .

Divers

Ce téléfilm a été présenté hors compétition dans le cadre du 14e Festival de la fiction TV de La Rochelle 2012.

Audience

4 millions de téléspectateurs soit 14,9 % de part d’audience lors de la première diffusion du [2].

Polémique

Les deux thèmes de Malgre-elles, l'incorporation de force et les Lebensborn n'ont aucun rapport, ce qui a fait polémique. La documentariste Nina Barbier explique que « Pour des raisons d'évolution dramatique du récit, Alice et Lisette atterrissent là. C'est cohérent dans le film, mais contraire à la vérité historique. Je me suis battue contre la production et la chaîne, qui tenaient absolument à mélanger les deux faits. Les pouponnières de SS-Kinder n'ont rien à voir avec l'Alsace : elles ont été créées en Allemagne pour des Allemandes ! ».

Hélène Delale, la productrice qui a proposé le sujet à France 3, reconnaît : « L'argument de départ était de raconter la vie de ces très jeunes Alsaciennes, enrôlées dans l’effort de guerre allemand. Mais il y a malheureusement eu ce rapprochement parce que France Télévisions trouvait que le sujet des « malgré-elles » ressemblait trop à un récit de STO et manquait de dramatisation et de rebondissements pour un téléfilm de 90 minutes. On a donc eu l'idée de mélanger deux histoires qui, historiquement, n'ont effectivement rien à voir[3]. »

Les mentions additionnelles au générique de fin indiquent par ailleurs que ce téléfilm est une « pure fiction » et sans rapport avec un évènement réel[1].

Notes et références

  1. Mention indiquée au générique de fin du téléfilm : « Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec un évènement réel, un personnage, un groupe ou une entreprise passés ou présents, serait fortuite et involontaire. »
  2. AlloCiné, audiences du mardi 9 octobre 2012.
  3. Hélène Rochette, « Malgré-elles, du drame au mélodrame », sur Télérama, (consulté le ).

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • Portail de la télévision française
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
  • Portail de l’Alsace
  • Portail des années 2010
  • Portail des femmes et du féminisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.