Mamoun Tahiri
Mamoun Tahiri (né en 1929 à Fès et décédé le ) a été Secrétaire d’État chargé des Finances du Maroc le sous le Gouvernement Ahmed Bahnini puis lors du remaniement le [1]. Sous le Gouvernement Mohamed Benhima, il a été nommé Ministre des Finances.
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| Finance Minister of Morocco (d) |
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Issu d'une famille bourgeoise, il fait partie de ce qu'on appelle "Ahl Fès" (les gens de Fès) qui avaient le triptyque "argent, pouvoir, savoir". Il est par sa grand-mère maternelle l'arrière-petit-fils du grand vizir Jamaï (sous Hassan Ier).
Parcours
À 5 ans, il était inscrit à l'école française de Fès, ce que sa famille paternelle n'apprécia guère, il fut alors inscrit au M'sid (école coranique) puis à l'école des notables. En 1940, il est inscrit au lycée Moulay-Driss. Il part en France et obtient un diplôme en droit à Paris puis un diplôme de École supérieure de commerce de Paris. Il passe le concours de l'inspection générale des régies financières du Quai d'Orsay. En 1953, Il rentre au Maroc où il est affecté à la direction générale des Domaines à Rabat, son directeur était Mr. Baron. Mohammed V exilé, il donne sa démission et s'installe comme avocat à Kénitra dans le cabinet de Mr Fontanelle (communiste et combattant contre les "Croix de fer" qui représentaient l'extrême droite au Maroc) avant d'être appelé en 1956 au cabinet de Ahmed Réda Guédira qui était ministre du tourisme. Il devient après directeur de cabinet sous Abdellah Chefchaouni, mais c'est sous Abderrahim Bouabid (ministre des finances) qu'il obtient sa première grande responsabilité. Il crée en 1959, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et demanda à Abdelhak Tazi d'en prendre la direction, celui-ci refusa. C'est ainsi qu'il en assumera la direction jusqu'en 1965. C'est lui qui a mis en place la reconstruction des finances publiques marocaines qui étaient à l'époque totalement délabrées.
