Manolo Montoliu

José Manuel Calvo Bonichón, plus connu sous le nom de Manolo Montoliu [note 1] est un matador espagnol né à Valence le et mort le .

Manolo Montoliu

Monument en hommage à Montoliu à l'entrée des arènes de Valence
Présentation
Nom de naissance José Manuel Calvo Bonichón
Apodo Manolo Montoliu
Naissance
Valence
Nationalité Espagnol
Carrière
Alternative à Castellón de la Plana
Parrain Julio Robles ; témoin, Espartaco
Confirmation d'alternative à Madrid]
Parrain Emilio Muñoz ; témoin, Pepín Jiménez 
Entourage familial
Père picador

Carrière

Fils d'un picador, il fait son premier paseo à Benicasim, province de Castellón, le [1]. Après trois novilladas en 1979, il entre dans la cuadrilla de El Soro où ses qualités de banderillero sont très appréciées. Il rejoint en 1985 la cuadrilla de Antoñete et annonce son intention de devenir matador[1]

L'année suivante, il prend son Alternative le à Castellón de la Plana avec pour parrain Julio Robles et pour témoin Espartaco devant Enrejedo, taureau de la ganadería de El Torero[2]. La même année, il confirme à Madrid avec pour parrain Emilio Muñoz et pour Pepín Jiménez . Cette année-là n'est pas très brillante pour lui puisqu'il n'obtient que 9 corridas et il coupe une oreille. Ceci le pousse à abandonner la carrière de matador pour revenir à celle de banderillero où il devient une figura[3].

Gloire et tragédie

Dans les arènes de la Real Maestranza de Caballería de Séville, sa carrière de banderillero-artiste prend fin alors qu'il pose les banderilles au taureau Cubatisto de la ganadería Atanasio Fernández qui lui donne un coup de corne en plein cœur[4]. Il faisait alors partie de la cuadrilla de José María Manzanares[5].

Il reste une légende et une référence y compris pour les matadors qui posent eux-mêmes les banderilles[4]. La presse s'est largement fait l'écho de la tragédie : L'Humanité[6].Dix ans après sa mort, Jacques Durand lui rendait hommage dans Libération[7]. En Espagne El Mundo continue de lui rendre hommage 23 ans après sa mort[8].

La tête de Cubista est exposée à Gelves chez le même collectionneur qui possède celle de Avispado [9]

Famille

Il est le père de José Manuel Montolu, également banderillero. Ce dernier lui rend hommage, vingt-cinq ans après sa mort, lorsqu'il pose une paire de banderilles dans les arènes de Séville à l'invitation du torero Antonio Ferrera le .

La statue vandalisée

La statue érigée à la mémoire de ce torero mort à 38 ans a été vandalisée par un groupe d'anti-corrida, nationalistes catalans, ainsi que le rapporte le journal La Razón du [10]

Bibliographie

  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
  • Claude Popelin et Yves Harté, La Tauromachie, Paris, Seuil, (1re éd. 1970), 311 p. (ISBN 2-02-021433-4)

Notes et références

Notes

  1. on trouve aussi la graphie Manolo Montoliú dans le dictionnaire de la tauromachie de Robert Bérard, sur Portaltaurino, et sur Mundotoro

Références

Liens externes

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