Manuel Ángel Aguilar Belda

Manuel Ángel Aguilar Belda est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), né le à Bienservida et mort le à Madrid.

Manuel Aguilar
Fonctions
Député aux Cortes Generales

(2 mois et 22 jours)
Élection
Circonscription Albacete
Législature VIIe
Groupe politique Socialiste
Successeur Jesús Perea
Second vice-président du Sénat

(4 ans et 7 jours)
Président Juan Ignacio Barrero
Esperanza Aguirre
Législature VIe
Prédécesseur José Miguel Ortí Bordás (es)
Successeur Javier Rojo
Premier secrétaire du Sénat

(6 ans, 4 mois et 6 jours)
Président Juan José Laborda
Législature IVe et Ve
Prédécesseur Lucía Urcelay
Successeur María Cruz Rodríguez Saldaña
Sénateur aux Cortes Generales

(13 ans, 8 mois et 19 jours)
Élection
Réélection

Circonscription Albacete
Législature IIIe, IVe, Ve et VIe
Groupe politique Socialiste
Député aux Cortes Generales

(2 ans, 10 mois et 9 jours)
Élection
Circonscription Albacete
Législature IIe
Groupe politique Socialiste
Prédécesseur José Bono
Biographie
Nom de naissance Manuel Ángel Aguilar Belda
Date de naissance
Lieu de naissance Bienservida (Espagne)
Date de décès (à 66 ans)
Lieu de décès Madrid (Espagne)
Nationalité Espagnol
Parti politique PSOE
Diplômé de Université de Valence
Profession Fonctionnaire

Il est parlementaire aux Cortes Generales entre 1983 et 2000. Il siège tout d'abord au Congrès des députés à partir de 1983, puis est élu au Sénat en 1986. Il est notamment premier secrétaire de la chambre haute de 1989 à 1996, avant de devenir deuxième vice-président jusqu'en 2000.

Il fait alors un bref retour au Congrès, puisqu'en juin 2000 le nouveau défenseur du peuple Enrique Múgica fait de lui l'un de ses adjoints. Reconduit en 2005, il quitte ses fonctions en 2012.

Biographie

Jeunesse et formation

Manuel Ángel Aguilar Belda naît le à Bienservida, dans la province d'Albacete[1].

Il étudie la psychologie et la pédagogie à l'université de Valence. Il passe ensuite avec succès les concours du corps technique supérieur du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, et devient ainsi fonctionnaire[2].

Parlementaire

En 1983, Manuel Aguilar est nommé conseiller[alpha 1] à la Santé et au Bien-être social du gouvernement pré-autonome de Castille-La Manche. Il est élu le conseiller municipal d'Albacete, puis il entre au Congrès des députés en remplacement de José Bono le [3],[4]. Parallèlement, il est désigné secrétaire général provincial du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE)[5].

Lors des élections générales anticipées du 22 juin 1986, il est élu au Sénat dans la circonscription d'Albacete[6], puis il abandonne ses responsabilités au sein du PSOE de la province[5]. À la suite des élections générales anticipées du 29 octobre 1989, il est désigné le par ses pairs, premier secrétaire du bureau du Sénat[7]. Il est réélu dans ces fonctions à l'ouverture de la Ve législature, le [8].

Obtenant un troisième mandat au cours des élections générales anticipées du 3 mars 1996, il devient second vice-président de la chambre haute des Cortes Generales le , alors que la présidence passe à Juan Ignacio Barrero, issu du Parti populaire (PP)[9]. Il reprend parallèlement le secrétariat général du PSOE d'Albacete[5].

Pour les élections générales du 9 mars 2000, il renonce à exercer un quatrième mandat au Sénat et se présente de nouveau au Congrès. Il se trouve notamment opposé à la ministre de la Justice du gouvernement sortant, Margarita Mariscal de Gante, tête de liste du PP[10].

Fin de vie politique

Alors qu'il vient d'être réélu, le nouveau défenseur du peuple Enrique Múgica propose de nommer Manuel Aguilar au poste de second adjoint. Il est chargé des requêtes, saisines et autosaisines dans les domaines de la santé, du travail, de la politique sociale, de l'éducation, de la culture, de l'environnement, du logement, de l'urbanisme, de la fonction publique et de l'emploi public « du fait de sa grande expérience dans les domaines de nature sociale » selon Múgica. Il démissionne en conséquence du Congrès et met un terme à sa vie politique[3].

Après que Múgica a été confirmé pour un second mandat, il confirme ses deux adjoints ainsi que la répartition de leurs tâches. Lorsque le défenseur du peuple quitte ses fonctions en 2010, la première adjointe María Luisa Cava de Llano (es) le remplace par intérim. Aguilar prend de facto sa succession au poste de premier adjoint, et la conserve jusqu'à l'élection de Soledad Becerril comme successeure de Múgica[2].

Il retourne alors dans la fonction publique, et intègre les services du Tribunal des comptes, où il est sous-directeur technique du deuxième département de la section du Contrôle[5].

Vie privée

Manuel Aguilar meurt le à Madrid, à 66 ans. La défenseure du peuple Soledad Becerril rend hommage à son engagement en relevant que « ses inquiétudes sociales et culturelles l'ont mené à l'activisme politique, et en l'espèce à un long engagement au sein du Parti socialiste qu'il n'a jamais abjuré, même s'il a dû y renoncer par obligation légale en intégrant le bureau du défenseur du peuple »[3].

Il est marié et père de deux fils[2].

Notes

  1. En Espagne, un « conseiller » (en espagnol : consejero) est un membre du gouvernement d'une communauté autonome.

Références

  1. (es) Congrès des députés, « VII Legislatura (2000-2004) Aguilar Belda, Manuel Ángel », sur congreso.es (consulté le ).
  2. (es) « Fallece Manuel Aguilar Belda, Adjunto a los Defensores del Pueblo Enrique Múgica y María Luisa Cava de Llano », Europa Press, (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) « Fallece el albaceteño Manuel Aguilar, Adjunto a los Defensores del Pueblo y Cava de Llano », El Digital CLM, (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) Congrès des députés, « II Legislatura (1982-1986) Aguilar Belda, Manuel Ángel », sur congreso.es (consulté le ).
  5. (es) « Fallece Manuel Aguilar, uno de los políticos clave del PSOE provincial », La Tribuna de Albacete, (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) « Elecciones Generales Albacete », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) Sénat, « Aguilar Belda, Manuel Ángel IV Legislatura », sur senado.es (consulté le ).
  8. (es) Javier Rivas, « Laborda fue reelegido presidente del Senado por mayoría absoluta », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) « Barrero, elegido sin oposición presidente del Senado, con 238 votos », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) Commission électorale provinciale d'Albacete, « CANDIDATURAS presentadas par las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 64/2000, de 17 de enero. », sur boe.es (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

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