Mar Moreno

María del Mar Moreno Ruiz (/maˈɾia ðɛl ˈmaɾ moˈɾeno ˈrwiθ/[alpha 1]) est une femme politique espagnole née le à La Carolina (province de Jaén). Elle est membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Mar Moreno

Mar Moreno, en .
Fonctions
Sénatrice aux Cortes Generales

(4 ans, 4 mois et 11 jours)
Circonscription Andalousie
Législature Xe, XIe et XIIe
Groupe politique Socialiste
Successeur Fuensanta Lima

(7 mois et 13 jours)
Circonscription Andalousie
Législature VIIIe
Groupe politique Socialiste
Prédécesseur Luis García Garrido (es)
Successeur Luis García Garrido (es)
Conseillère à l'Éducation de la Junte d'Andalousie

(1 an, 4 mois et 4 jours)
Président José Antonio Griñán
Gouvernement Griñán II
Prédécesseur Francisco Álvarez de la Chica (es)
Successeur Luciano Alonso (es)

(10 mois et 26 jours)
Président José Antonio Griñán
Gouvernement Griñán I
Prédécesseur Teresa Jiménez Vílchez (es)
Successeur Francisco Álvarez de la Chica (es)
Conseillère à la Présidence

(2 ans, 1 mois et 13 jours)
Président José Antonio Griñán
Gouvernement Griñán I
Prédécesseur Antonio Ávila (es)
Successeur Susana Díaz
Conseillère aux Travaux publics et aux Transports

(2 mois et 18 jours)
Président Manuel Chaves
Gouvernement Chaves VI
Prédécesseur Luis García Garrido (es)
Successeur Luis García Garrido (es)
Présidente du Parlement d'Andalousie

(3 ans, 11 mois et 7 jours)
Législature VIIe
Prédécesseur Javier Torres Vela (es)
Successeur Fuensanta Coves
Députée au Parlement d'Andalousie

(10 ans, 9 mois et 27 jours)
Élection 14 mars 2004
Réélection 9 mars 2008
25 mars 2012
Circonscription Jaén
Législature VIIe, VIIIe et IXe
Groupe politique Socialiste
Biographie
Nom de naissance María del Mar Moreno Ruiz
Date de naissance
Lieu de naissance La Carolina (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PSOE
Diplômé de Université de Grenade
Profession Avocate

Présidents du Parlement d'Andalousie

Avocate diplômée de l'université de Grenade, elle adhère au PSOE en . Après une carrière de déléguée de la Junte d'Andalousie dans la province de Jaén, elle est nommée vice-secrétaire générale du PSOE-A en par Manuel Chaves. Elle est élue présidente du Parlement d'Andalousie en , étant la première femme à occuper ce poste.

En , elle entre au gouvernement andalou comme conseillère aux Travaux publics sous la présidence de Manuel Chaves, mais elle démissionne au bout de trois mois pour devenir secrétaire aux Relations institutionnelles du PSOE dans l'équipe de José Luis Rodríguez Zapatero, étant parallèlement élue au Sénat. Choisie par Zapatero comme prochaine présidente de la Junte d'Andalousie, elle est nommée conseillère andalouse à l'Éducation en par José Antonio Griñán, héritier imposé par Manuel Chaves. Elle démissionne de la chambre haute des Cortes Generales, puis de la commission exécutive du PSOE en .

Elle se trouve promue conseillère à la Présidence en , puis retrouve le département de l'Éducation deux ans plus tard. Elle quitte finalement l'exécutif territorial en , après l'accession au pouvoir de Susana Díaz. Elle ne se représente pas aux élections andalouses de 2015 en raison de sa mise en cause dans une affaire de fraude aux subventions aux entreprises, mais elle est reconduite au Sénat quelques semaines plus tard, ayant été blanchie par la justice.

Elle se retire de la vie politique en , après son entrée au conseil consultatif de la Junte d'Andalousie.

Famille et formation

María del Mar Moreno Ruiz[1] naît le à La Carolina, dans la province de Jaén[2].

Elle est titulaire d'une licence en droit obtenue à l'université de Grenade (UGR) et avocate, profession qu'elle a effectivement exercé entre et [3].

Débuts et ascension en politique

Mar Moreno adhère au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) en . Elle devient vice-secrétaire générale de la section de La Carolina, puis secrétaire de la commission exécutive provinciale de Jaén entre et . Cette année-là, elle est élue membre du comité fédéral[alpha 2],[4].

Nommée cette même année déléguée provinciale du département exécutif du Travail et des Affaires sociales de la Junte d'Andalousie, elle est choisie en comme déléguée de la Junte dans la province de Jaén[1].

En , elle est désignée vice-secrétaire générale du Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie (PSOE-A) sur proposition du secrétaire général réélu et président de la Junte d'Andalousie Manuel Chaves, en conclusion du IXe congrès régional[5]. Elle prend un an plus tard la présidence du comité fédéral[4].

Présidente du Parlement d'Andalousie

Pour les élections au Parlement d'Andalousie du 14 mars 2004, Mar Moreno prend la tête de liste socialiste dans la circonscription de Jaén sur proposition du secrétaire général provincial, conseiller[alpha 3] à la Présidence et tête de liste au cours des deux précédents scrutins, Gaspar Zarrías. Elle salue publiquement la « générosité » de ce dernier, qui pour sa part indique vouloir ainsi conforter le poids politique de la vice-secrétaire générale[6].

Le , Manuel Chaves annonce que Mar Moreno sera la candidate du PSOE-A à la présidence du Parlement d'Andalousie, créant la surprise parmi les dirigeants socialistes puisque ce poste est d'ordinaire réservé à une personne éloignée de la première ligne du jeu politique et que la candidate n'a encore jamais siégé au sein de l'hémicycle[7]. Dans la mesure où Mar Moreno est perçue comme une potentielle successeure de Manuel Chaves, le choix de ce dernier est perçu par les directions régionale et nationale comme le signe qu'il sera de nouveau candidat au secrétariat général du PSOE andalou puisque le poste au caractère institutionnel marqué qu'il confie à sa vice-secrétaire générale empêche celle-ci d'assumer de nouvelles fonctions internes[8].

Mar Moreno est donc élue le présidente du Parlement d'Andalousie à l'unanimité des 109 députés, étant la première femme à occuper cette fonction[9]. Elle intègre quatre mois plus tard la commission exécutive fédérale du PSOE en qualité de secrétaire exécutive, sans responsabilité particulière[10], puis quitte la commission exécutive du PSOE-A alors que son poste de vice-secrétaire générale est supprimé[11].

Conseillère de la Junte

Travaux publics

Ayant refusé d'être tête de liste dans la circonscription de Jaén pour les élections législatives du 9 mars 2008, Mar Moreno est réélue au Parlement andalou puis décline la proposition de devenir porte-parole du groupe socialiste au Sénat, préférant poursuivre son parcours politique en Andalousie mais à un poste moins institutionnel que la présidence de l'assemblée législative[12]. Le , elle est ainsi nommée conseillère aux Travaux publics et aux Transports dans le sixième gouvernement de Manuel Chaves[13]. Le secrétaire général du PSOE et président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero la choisit alors comme la successeure de Manuel Chaves quand celui-ci décidera de quitter la présidence de la Junte andalouse[14].

À peine quelques semaines plus tard, elle est promue le secrétaire aux Relations institutionnelles et à la Politique des communautés autonomes au sein de la commission exécutive fédérale du PSOE, sous l'autorité de José Luis Rodríguez Zapatero[15]. Réticente à abandonner le gouvernement andalou, les deux fonctions étant matériellement incompatibles en raison du temps plein que toutes deux nécessitent, elle finit par accepter après avoir été convaincue par José Luis Rodríguez Zapatero, Manuel Chaves, Luis Pizarro, Alfredo Pérez Rubalcaba et María Teresa Fernández de la Vega et cède ses fonctions gouvernementales dès le lendemain à son prédécesseur, Luis García Garrido[16]. Elle est élue deux mois plus tard sénatrice par le Parlement d'Andalousie, en remplacement de Luis García Garrido[2].

Éducation et Présidence

Mar Moreno revient au gouvernement andalou dès le , au poste de conseillère à l'Éducation, sa nomination constituant l'une des principales innovations du nouvel exécutif, aux côtés de la désignation de Rosa Aguilar comme conseillère aux Travaux publics et Luis Pizarro en tant que conseiller à l'Intérieur[17]. Son retour se fait dans le cadre de l'accession au pouvoir de José Antonio Griñán en remplacement de Manuel Chaves, nommé au gouvernement national et qui a imposé cette solution à Zapatero en contrepartie de son départ à Madrid, alors que le chef de l'exécutif aurait pour sa part préféré voir Mar Moreno accéder à la présidence de la Junte[18].

Elle démissionne à la fin du mois de de ses responsabilités au sein de la direction nationale du Parti socialiste, qui sont reprises par Gaspar Zarrías[19]. Le suivant, José Antonio Griñán procède à un remaniement exécutif par lequel il place Mar Moreno au poste de conseillère à la Présidence avec l'objectif d'en faire sa numéro deux[20]. Au cours du congrès extraordinaire qui avait consacré José Antonio Griñán au secrétariat général régional du PSOE, elle avait été élue dix jours plus tôt membre sans responsabilité de la commission exécutive régionale[21].

Dans la perspective des élections du 25 mars 2012, la commission exécutive provinciale du PSOE de Jaén envisage initialement de ne pas la proposer comme candidate au Parlement, en raison de désaccords entre le PSOE provincial et José Antonio Griñán liés au XXXVIIIe congrès fédéral du parti, lui préférant la conseillère à l'Égalité Micaela Navarro[22]. Elle est finalement investie pour le scrutin, occupant la troisième place de la candidature dont la première position revient effectivement à Micaela Navarro[23].

À l'issue de ce scrutin, Griñán forme le son second gouvernement, confiant le département de la Présidence à la secrétaire à l'Organisation du PSOE-A Susana Díaz, alors que Mar Moreno retrouve le poste de conseillère à l'Éducation avec des compétences étendues à la formation professionnelle[24]. Quand Susana Díaz prend la présidence de la Junte seize mois plus tard, elle nomme le Luciano Alonso conseiller à l'Éducation, à la Culture et aux Sports et fait ainsi sortir Mar Moreno de l'exécutif territorial[25]. À peine trois jours plus tard, elle est réélue sénatrice par le Parlement, recueillant 103 voix sur 104 exprimés[26].

Retrait de la vie politique

Affaire ERE

En , la juge d'instruction de Séville Mercedes Alaya transmet au Tribunal suprême son dossier d'information judiciaire concernant l'« affaire ERE[alpha 4] »  un dossier judiciaire mettant en cause de hauts responsables andalous de l'époque de Manuel Chaves dans l'attribution d'aides potentiellement frauduleuses à des entreprises contraintes de procéder à des licenciements, d'allocations à des salariés concernés par ces licenciements et placés en pré-retraite, ou de commissions à des intervenants intermédiaires traitant des dossiers  et inscrit le nom de Mar Moreno comme suspecte potentielle en sa qualité d'ancienne conseillère à la Présidence[27].

Après avoir ordonné un supplément d'information à la Garde civile en [28] puis entendu la mise en cause  à la demande expresse de celle-ci  le [29], le juge d'instruction de la haute juridiction Alberto Jorge Barreiro exclut Mar Moreno de la liste des mis en examen, estimant notamment que l'exercice de ses fonctions au département de la Présidence est postérieur à la commission des faits reprochés[30].

Lors de la confection des listes pour les élections anticipées au Parlement d'Andalousie du 22 mars 2015, elle est exclue de la candidature socialiste dans la circonscription de Jaén, au même titre que deux autres anciens conseillers du gouvernement, tous étant alors mis en cause dans l'affaire ERE[31].

Membre du conseil consultatif

Le en revanche, Mar Moreno est incluse dans la liste des cinq candidats socialistes au Sénat que le Parlement andalou doit élire le lendemain, en raison de l'abandon de toute forme de poursuite à son encontre[32].

Le , la présidente de la Junte Susana Díaz la nomme conseillère du conseil consultatif, une instance chargée de conseiller l'exécutif dans la rédaction des projets de loi et de décrets. Sa nomination aux côtés de l'ancien président Rafael Escuredo et de l'ancienne conseillère à la Justice Begoña Álvarez contribue à fortement politiser cette instance, d'autant que la cheffe de l'exécutif rompt la tradition instaurée par Manuel Chaves de négocier la composition du conseil avec l'opposition, s'appuyant sur le texte de la loi qui attribue au seul président de la Junte la faculté de nommer les membres du conseil consultatif[33]. Elle doit alors démissionner du Sénat, où son siège est repris deux semaines plus tard par Fuensanta Lima[34].

Notes et références

Notes

  1. Prononciation en espagnol d'Espagne retranscrite selon la norme API.
  2. Le comité fédéral est l'organe suprême de décision du PSOE entre deux congrès.
  3. En Espagne, un conseiller (consejero) est un membre de gouvernement d'une communauté autonome.
  4. Un Expediente de Regulación de Empleo (ERE) est un plan de sauvegarde de l'emploi.

Références

  1. (es) D .Y., « Ellos son los candidatos al Parlamento Andaluz por Jaén », 20 Minutos, (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) Agence EFE, « Mar Moreno toma posesión », Diario SUR, (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) Antonio R. Vega, « Mar Moreno llega al Consejo Consultivo de Andalucía tras ejercer como abogada sólo siete años y medio », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « María del Mar Moreno, la baza de Zapatero en Andalucía », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) José Bejarano, « Chaves e Ibarra renuevan su liderazgo al frente del socialismo andaluz y extremeño », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) Lourdes Lucio, « Zarrías renuncia a encabezar la lista de Jaén en favor de Mar Moreno », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) Lourdes Lucio, « Chaves sorprende al PSOE con la propuesta de Mar Moreno como presidenta del Parlamento », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) Lourdes Lucio, « Chaves optará de nuevo a la secretaría general del PSOE en el 10º congreso regional de julio », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) Isabel Pedrote et Lourdes Lucio, « Mar Moreno anuncia cambios para mejorar el juego democrático en el Parlamento andaluz », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  10. (es) Agence EFE, « Nueva Comisión Ejecutiva Federal del PSOE », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
  11. (es) Agence EFE, « Manuel Chaves, reelegido secretario general del PSOE de Andalucía », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) Lourdes Lucio, « Chaves repesca a Mar Moreno del Parlamento y la sustituye por Coves », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  13. (es) Lourdes Lucio, « Chaves suma siete nombres nuevos a un Gobierno de perfil político », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  14. (es) Charo Solís, « Mar Moreno, la favorita de los presidentes », Diario de Sevilla, (lire en ligne, consulté le ).
  15. (es) Anabel Díez, « Zapatero aúpa a Leire Pajín », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  16. (es) Lourdes Lucio, « Chaves hace crisis de Gobierno a los tres meses de nombrarlo », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  17. (es) « Griñán rescata a Mar Moreno para Educación y coloca a Martín Soler en Innovación », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
  18. (es) José L. Lobo, « Chaves exigió a Zapatero para ir a Madrid nombrar 'a dedo' a su sucesor en Andalucía », El Confidencial, (lire en ligne, consulté le ).
  19. (es) Emiliano Vega, « Gaspar Zarrías deja tras 16 años su cargo al frente de los socialistas jiennenses », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
  20. (es) Manuel María Becerro, « Griñán saca de su Gobierno a los consejeros más próximos a Chaves », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
  21. (es) Europa Press, « La nueva ejecutiva de Griñán recibe el apoyo masivo del PSOE andaluz », Radiotelevisión Española, (lire en ligne, consulté le ).
  22. (es) Lourdes Lucio, « El PSOE de Jaén planea excluir a Mar Moreno de la lista andaluza », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  23. (es) Isabel Naranjo, « Micaela Navarro encabeza la lista de Jaén en la que Mar Moreno va tercera », La Razón, (lire en ligne, consulté le ).
  24. (es) Lourdes Lucio, « Griñán elige al Gobierno más griñanista », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  25. (es) « Todos los nombres del Gobierno de Susana Díaz », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
  26. (es) Sebastián Torres et Antonio Salvador, « El ex presidente Griñán elegido senador con sólo 55 apoyos y sin el voto de Susana Díaz », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
  27. (es) Antonio J. Morra, « Tres vías para el ‘caso ERE’ en el Supremo », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  28. (es) « El Supremo pide que se investigue la labor de Moreno y Zarrías », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  29. (es) « Mar Moreno cierra las declaraciones por el ‘caso ERE’ en el Supremo », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  30. (es) Lourdes Lucio, « Mar Moreno: “El Supremo me ha devuelto la paz arrebatada” », El País, (lire en ligne, consulté le ).
  31. (es) María Amelia Brenes, « El PSOE de Jaén limpia su lista para las autonómicas de preimputados », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
  32. (es) M. González Quiles, « El PSOE rescata a Mar Moreno para el Senado tras su exculpación en el caso », La Razón, (lire en ligne, consulté le ).
  33. (es) Antonio R. Vega, « Un expresidente y dos exconsejeras para controlar las leyes de Susana Díaz », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
  34. (es) Agence EFE, « Toma posesión del escaño la senadora Fuensanta Lima, que releva a Mar Moreno », Cadena COPE, (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

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