Marcel Bouyer
Marcel Bouyer, né le à Royan (Charente-Inférieure) et mort le à Vaux-sur-Mer (Charente-Maritime), est un homme politique français.
Pour les articles homonymes, voir Bouyer (homonymie).
Marcel Bouyer | |
Fonctions | |
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Député de la Charente-Maritime | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Royan (Charente-Inférieure) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Vaux-sur-Mer (Charente-Maritime) |
Nationalité | Française |
Biographie
Engagé volontaire pendant la seconde guerre mondiale, titulaire de la Croix de Guerre, il reprend ensuite son métier de pâtissier, qu'il exerce à Royan.
Il est rapidement élu président du syndicat des commerçants usagers des marchés de la ville de Royan, ce qui le conduit à adhérer à l'Union de défense des commerçants et artisans fondé par Pierre Poujade.
Quand le poujadisme prend une forme plus clairement politique, Bouyer prend la tête de la liste de l'Union et fraternité française pour les élections législatives de 1956, en Charente-Maritime.
Obtenant 14,5 % des voix, il est élu député, mais son élection, contestée, n'est acquise qu'au début du mois de février.
A l'Assemblée, il est particulièrement actif, déposant de nombreuses propositions de loi, résolution et rapport, tous plus ou moins en lien avec les questions fiscales, mais aussi avec la préoccupation principale de la période, la question algérienne.
Il défend avec une énergie parfois excessive, qui lui vaut un rappel à l'ordre dès , l'Algérie française, les pieds noirs et cultive la nostalgie de l'Empire français contre la décolonisation en cours tout en condamnant le défaitisme du pouvoir. Par la suite, il prendra la défense des militaires lors de l'affaire du bombardement de Sakhiet-Sidi-Youssef.
La suite de son mandat est tout aussi mouvement. En , alors qu'il affirme à la tribune de l'assemblée, au sujet de l'affaire de Suez, que « les parachutistes français se sont fait tuer pour la Reine d'Angleterre », les protestations sont telles que son intervention est interrompue. Il est aussi, en , sous le coup d'une levée d'immunité parlementaire, pour s'être soustrait à un contrôle fiscal.
En , il apporte son soutien au retour de Charles de Gaulle au pouvoir.
Battu aux élections de 1958, il bascule cependant rapidement du côté des opposants à De Gaulle, au point de rejoindre après le putsch des généraux d' un réseau terroriste clandestin, Résurrection-Patrie, qui est démantelé par la police en .
Réfugié dans l'Espagne franquiste, Bouyer revient finalement en France l'année suivante. Il est arrêté et condamné par un tribunal militaire à douze ans de prisons. Il est cependant libéré en 1967, à la suite d'une remise de peine décidée par décret[1].
En 1988, il est candidat sous les couleurs de la Fédération nationale des indépendants[2].
Notes et références
- « Le Monde du 6 avril 1967 »
- « Fédération Nationale des Indépendants (FNI) — France Politique », sur france-politique.fr (consulté le ).
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Sa fiche biographique sur le site de l'Assemblée nationale (IVe République)
- Sa fiche biographique sur le site de l'Assemblée nationale (Ve République)
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