Marcel Guénault
Marcel Guénault, né le à Saint-Germain-du-Puy (Cher) et décédé le à Angers (Maine-et-Loire), est un résistant français.
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Décès |
(à 65 ans) Angers |
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Biographie
Jeune ouvrier, il participe à la création de la Jeunesse ouvrière chrétienne en 1928[1]. Devenu artisan, il fonde et anime l'Union des Artisans de Maine-et-Loire, dans les années 1930.
Il est mobilisé en 1939 puis fait prisonnier en Allemagne en 1940. En 1942, il s'évade[2], rejoint Angers puis Vichy où il travaille au Commissariat aux Prisonniers. Il donne sa démission lors de l'invasion de la zone libre par les Allemands[3]. Il participe aux activités du Rassemblement national des prisonniers de guerre[4] puis rejoint les réseaux Témoignage chrétien. Il est arrêté à Vichy en , interné au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe, puis déporté à Buchenwald [5].
En 1945, il reprend son activité professionnelle et devient conseiller municipal d'Angers de 1945 à 1965[6].
Hommmages
Le Conseil Municipal d’Angers en date du , nomme une rue d’Angers du nom de Marcel Guénault[5].
Notes et références
- Pierre Pierrard, Georges Guérin : Une vie pour la JOC, Les Editions de l'Atelier/Editions Ouvrières, (lire en ligne), p 165.
- [PDF] Hélène Cabrillac, « Marcel Guénault, un homme de cœur et d'honneur », Bulletin de la délégation AFMD 49, no 34, , p. 10-12 (lire en ligne).
- « tous les cadres dirigeants du Commissariat... démissionnent. Ils sont quatorze à quitter ainsi leur emploi... Marcel Guénault. » Catherine Nay, Le Noir et le Rouge, p 110.
- Pierre Merli, Mémoire et Espoirs de la Résistance (lire en ligne).
- « GUÉNAULT Marcel Robert Narcisse », sur AFMD Allier (consulté le ).
- « Dictionnaire des rues d'Angers ».
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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