Marcel Niedergang

Marcel Niedergang, né le 14 septembre 1922 à Évian-les-Bains[1] et mort le 28 décembre 2001 à Neuilly-sur-Seine, est un journaliste et auteur de non-fiction français[1].

Marcel Niedergang

Biographie
Naissance	14 septembre 1922 Évian-les-Bains
Décès	28 décembre 2001 (à 79 ans) Neuilly-sur-Seine
Nationalité	Française
Activités	Journaliste, écrivain

Autres informations
A travaillé pour	Le Monde
Distinction	Prix Maria Moors Cabot (1983)

Biographie

Marcel Niedergang est né le 14 septembre 1922 à Évian-les-Bains, France[2]. Il a été élevé dans la foi protestante. Il a étudié l'allemand à l'université.

Niedergang commence sa carrière de journaliste à Réforme, un journal protestant, en 1949[3]. Il rejoint Le Monde en 1952[2] puis travaille pour France-Soir de 1956 à 1964. De 1964 à 1975, il couvre au Monde l'actualité de la péninsule ibérique et l'Amérique latine. Il suit ainsi le président de Gaulle pendant sa tournée sud-américaine de trois semaines en 1964[4].

De 1975 à 1996, il s'occupe des affaires étrangères pour Le Monde. Il a ainsi couvert le coup d'État chilien de 1973 et la mort de Salvador Allende.

Niedergang est l'auteur de plusieurs livres. En 1960, il publie Tempête sur le Congo, dont le thème principal est la décolonisation du Congo belge[2]^,[3]. Le livre a reçu le prix Albert Londres en 1961. En 1962, il publie Les 20 Amériques latines, un best-seller réédité en 1969. Il y faisait valoir que l'Amérique du Sud a été formée d'anciennes colonies espagnoles et portugaises très différentes les unes des autres[5]. Il a également suggéré que le style de leadership de Fidel Castro était beaucoup plus comparable à celui de Josip Broz Tito en Yougoslavie ou de Gamal Abdel Nasser en Égypte qu'à celui de Nikita Khrouchtchev en Union soviétique.

En 1999, Niedergang a rejoint le collectif Liberté pour l'Afghanistan, une organisation qui faisait pression pour que l'Occident cesse de tolérer les talibans et Oussama Ben Laden[2].

Vie privée

Niedergang était marié[2]. Il a passé une grande partie de sa retraite au Pérou.

Décès

Niedergang est mort le 28 décembre 2001 à Neuilly-sur-Seine dans la banlieue de Paris[2].

Notes et références

(en) « Marcel Niedergang », sur The Independent, 8 avril 2014 (consulté le 9 décembre 2020)
Hugh O'Shaughnessy, « Marcel Niedergang », The Independent,‎ 9 janvier 2002 (lire en ligne, consulté le 21 décembre 2015)O'Shaughnessy, Hugh (January 9, 2002). "Marcel Niedergang". The Independent.
« Mort du journaliste Marcel Niedergang », Libération,‎ 1^er janvier 2002 (lire en ligne)
Matthieu Trouvé, « Entre spectacle et mission. Le voyage du général de Gaulle en Amérique du Sud du 21 septembre au 16 octobre 1964 », Espoir, n^o 130,‎ 2002 (lire en ligne)
Vagnoux, « Les États-Unis et l’Amérique du Sud : des voisins distants », Politique étrangère, Institut français des relations internationales, n^o 4,‎ hiver 2013, p. 65–76 (lire en ligne, consulté le 21 décembre 2015)

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Liens externes

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[:0-1] (en) « Marcel Niedergang », sur The Independent, 8 avril 2014 (consulté le 9 décembre 2020)

[theindependentobit-2] Hugh O'Shaughnessy, « Marcel Niedergang », The Independent,‎ 9 janvier 2002 (lire en ligne, consulté le 21 décembre 2015)O'Shaughnessy, Hugh (January 9, 2002). "Marcel Niedergang". The Independent.

[libeobit-3] « Mort du journaliste Marcel Niedergang », Libération,‎ 1^er janvier 2002 (lire en ligne)

[:2-4] Matthieu Trouvé, « Entre spectacle et mission. Le voyage du général de Gaulle en Amérique du Sud du 21 septembre au 16 octobre 1964 », Espoir, n^o 130,‎ 2002 (lire en ligne)

[lesetatsunis-5] Vagnoux, « Les États-Unis et l’Amérique du Sud : des voisins distants », Politique étrangère, Institut français des relations internationales, n^o 4,‎ hiver 2013, p. 65–76 (lire en ligne, consulté le 21 décembre 2015)