Marcus Aurelius Cotta Maximus Messalinus

Marcus Aurelius Cotta Maximus Messallinus (deuxième moitié du I^er siècle av. J.-C. - première moitié du I^er siècle), est un sénateur et consul romain.

Marcus Aurelius Cotta Maximus Messallinus

Fonctions
Sénateur romain Consul romain

Biographie
Naissance	Vers -14
Décès	Après 32
Époque	Haut-Empire
Activité	Homme politique
Famille	Aurelii, Valerii
Père	Marcus Valerius Messalla Corvinus
Mère	Aurelia (d)
Fratrie	Marcus Valerius Messalla Messallinus Valeria Messalina
Enfant	Marcus Valerius Messalla Corvinus
Gens	Valerii, Aurelii

Famille

Il est né est à Rome, possiblement en -14.

Il est issu de la gens patricienne des Valerii, fils cadet du consul M. Valerius Messalla Corvinus et de sa deuxième épouse Aurelia Cotta. Il fait également partie de la famille Aurelii, ayant été adopté par Aurelius Cotta[1].

Il est peut être le père de Marcus Valerius Messalla Corvinus, consul en 58.

Biographie

Il est consul en 20 avec pour collègues Marcus Valerius Messalla Barbatus.[2]

D'après une inscription en langue grec découverte à Éphèse, il est Proconsul d'Asie en 25/26.[3]

En 32, Tibère à défendu avec succès Maximus lors des poursuites pour avoir accusé Caligula d'homosexualité, ridiculisé dans un banquet à la défunte mère de Tibère lors de la fête funéraire, et se vantant de la protection de Tibère lorsque il est allé en justice.

Patron d'Ovide

Il est l'amie et le patron d'Ovide[4].Il faisait partie des personnes à qui Ovide avait adresser divers lettres qui nous sont parvenues jusqu'à nous. Maximus était avec Ovide en l'an 8 quand la nouvelle du bannissement d'Ovide est arrivée. Maximus a ensuite fournit un soutient matériel, psychologique et financier à son amis. Bien que son amitié avec Auguste n'ait pas affecter le bannissement d'Ovide, Ovide croyait jusque-en 11 que Maximus ne pouvait pas intercéder avec succès auprès du Princeps.

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marcus Aurelius Cotta Maximus Messalinus » (voir la liste des auteurs).

Cyrielle Landrea, « M. Aurelius Cotta Maximus Messallinus : un noble sous les julio-claudiens », Mélanges de l'École française de Rome - Antiquité, n^os 123-2,‎ 15 décembre 2011, p. 557–579 (ISSN 0223-5102, DOI 10.4000/mefra.447, lire en ligne, consulté le 5 février 2021)
Joyce S. Gordon et Arthur E. Gordon, « I Fasti Consolari dell'Impero Romano dal 30 avanti Cristo al 613 dopo Cristo. By Attilio Degrassi. », American Journal of Archaeology, vol. 57, n^o 3,‎ 1^er juillet 1953, p. 242–243 (ISSN 0002-9114 et 1939-828X, DOI 10.2307/500079, lire en ligne, consulté le 22 août 2022)
« Ephesos. Inscriptions from the ‘Lukasgrab’. », sur Supplementum Epigraphicum Graecum (consulté le 22 août 2022)
« Ovid (43 BC–17) - Poems From Exile: Index ABC », sur www.poetryintranslation.com (consulté le 14 février 2021)

Liens externes

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[1] Cyrielle Landrea, « M. Aurelius Cotta Maximus Messallinus : un noble sous les julio-claudiens », Mélanges de l'École française de Rome - Antiquité, n^os 123-2,‎ 15 décembre 2011, p. 557–579 (ISSN 0223-5102, DOI 10.4000/mefra.447, lire en ligne, consulté le 5 février 2021)

[2] Joyce S. Gordon et Arthur E. Gordon, « I Fasti Consolari dell'Impero Romano dal 30 avanti Cristo al 613 dopo Cristo. By Attilio Degrassi. », American Journal of Archaeology, vol. 57, n^o 3,‎ 1^er juillet 1953, p. 242–243 (ISSN 0002-9114 et 1939-828X, DOI 10.2307/500079, lire en ligne, consulté le 22 août 2022)

[3] « Ephesos. Inscriptions from the ‘Lukasgrab’. », sur Supplementum Epigraphicum Graecum (consulté le 22 août 2022)

[4] « Ovid (43 BC–17) - Poems From Exile: Index ABC », sur www.poetryintranslation.com (consulté le 14 février 2021)