Marguerite Cottave-Berbeyer

Marguerite Cottave-Berbeyer, née le à Villard-Bonnot et morte le à Grenoble, est une artiste peintre, aquarelliste, miniaturiste et dessinatrice française.

Marguerite Cottave-Berbeyer
Naissance
Décès
(à 87 ans)
Grenoble
Sépulture
Nationalité
Activités
Formation
Maîtres
Distinction

Biographie

Marguerite Berbeyer est née le 16 avril 1904 à Villard-Bonnot, petite dernière d'un fratrie de quatre. Son père, qui est un militaire, décède deux ans après sa naissance, en 1906[1].

Elle étudie à l'école des Beaux-Arts industriels de Grenoble de 1919 à 1925, où elle est l'élève de Léon Baslet et Louise Morel[1]. Elle sera formée aussi par Tancrède Bastet[2].

Grandie culturellement à l'époque de l'art déco, Marguerite Berbeyer conçoit des modèles pour la ganterie de Grenoble, connue pour sa qualité, pour les soyeux lyonnais, ou encore des broderies, des coussins et des tapis[3],[4].

Elle se marie le 25 avril 1935 à Grenoble avec Alfred Cottave (1873-1955), commandant d'artillerie[5].

Marguerite Cottave-Berbeyer, qui maîtrise plusieurs techniques, de la peinture aux enlumineurs, se spécialise dans l'aquarelle[3],[6]. Elle peint ou dessine des portraits, des natures mortes, des paysages (souvent du Grésivaudan), des « portraits » des vieux quartiers de Grenoble qu'elle affectionne[7].

À partir de 1924 et jusqu'en 1990, elle expose dans les galeries de Grenoble, de Paris et de New York[1],[7].

En 1958, Marguerite Cottave-Berbeyer crée son propre atelier à Grenoble (l'Atelier Greuze Cottave), qu'elle anime pendant trente ans et où elle invite ses amis peintres « à travailler sur des modèles communs »[7],[8]. Attentive aux changements de l'urbanisme de sa ville d'adoption, elle devient membre du « Comité de Sauvegarde du Vieux Grenoble » et s'engage pour la préservation du centre historique[3]. Elle est aussi membre de la société des Amis des arts de Grenoble[5].

Elle est honorée du titre de Chevalier des Palmes Académiques et reconnue par l'Académie européenne des Beaux Arts[1].

Morte le 5 novembre 1991 à Grenoble à 87 ans, elle repose au cimetière Saint-Roch[9].

Distinctions

Expositions

Références

  1. « Je me souviens de Marguerite Cottave-Berbeyer », Lumbin, souvenirs et patrimoine, , p. 23 (lire en ligne)
  2. Tancrède Bastet, peintre domènois, 1858 - 1942, www.samuelhuet.com, consulté le 14 juin 2020.
  3. Patrimoine et Développement - Comité de Sauvegarde du Vieux Grenoble, « Conférence du mardi 17 mai 2011 donnée par Françoise Cottave. Marguerite Cottave Berbeyer 1904 -1991 », Lettre d'Information, no 43, , p. 11-12 (lire en ligne, consulté le )
  4. Centre international de recherche sur l'industrie du gant, « Pourquoi le gant ? », sur www.cirig.org (consulté le )
  5. Marguerite Berbeyer, geneanet.org, consulté le 14 juin 2020.
  6. « Marguerite Cottave-Berbeyer. Aquarelles », Captiv Magazine, no 80, , p. 46 (lire en ligne)
  7. Patrimoine et Développement - Comité de Sauvegarde du Vieux Grenoble, « Mémoire de nos anciens adhérents disparus », Lettre d'Information, no 18, , p. 6 (lire en ligne)
  8. « Un petit coin de paradis, en plein cœur de Grenoble : l'atelier Greuze », France Info, (lire en ligne)
  9. Anne Maheu, « Sculptures et sépultures », Gre Mag, (lire en ligne)
  10. « Exposition "Aquarelle" », sur office du tourisme de Lans-en-Vercors (consulté le )
  11. François Roussier, Musée Mainssieux, Femmes peintres en Dauphiné : XIXe et XXe siècles (catalogue de l'exposition du 14 juin au 31 octobre 2003), Voiron, Musée Mainssieux, , 134 p. (OCLC 197808251).

Annexes

Bibliographie

  • François Roussier, Musée Mainssieux, Femmes peintres en Dauphiné : XIXe et XXe siècles (catalogue de l'exposition du 14 juin au 31 octobre 2003), Voiron, Musée Mainssieux, , 134 p. (OCLC 197808251).
  • Françoise Cottave Fabert, Marguerite Cottave Berbeyer et ses contemporains : sa vie, 1904-1991, son œuvre, l'atelier, Saint-Martin-le-Vinoux, (ASIN B01EXJQ80E)
  • Françoise Cottave Fabert, La vie et l'œuvre d'une artiste peintre. Marguerite Cottave-Berbeyer (1904-1991),
  • J.M.S., « Marguerite Cottave Berbeyer a marqué son époque », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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