Maria Hasse

Maria-Viktoria Hasse ( - ) est une mathématicienne allemande qui est devenue la première femme professeur à la faculté de mathématiques et de sciences de l'université technique de Dresde[1]. Elle a écrit des livres sur la théorie des ensembles et la théorie des catégories[2] et est connue comme l'une des auteurs du théorème de Gallai-Hasse-Roy-Vitaver en coloration de graphes.

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Maria-Viktoria Hasse
Biographie
Naissance
Décès
(à 92 ans)
Dresde
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Dir. de thèse
Hans Schubert (d)

Éducation et carrière

Hasse est née à Warnemünde. Elle est allée au gymnasium de Rostock et après un trimestre au Reichsarbeitsdienst de 1939 à 1940, elle étudie les mathématiques, la physique et la philosophie à l'université de Rostock et à l'université Eberhard Karl de Tübingen de 1940 à 1943, obtenant un diplôme en 1943 de Rostock. Elle a continué à Rostock comme assistante et conférencière, gagnant un doctorat (Dr. rer. Nat.) en 1949 et une habilitation en 1954[2],[1]. Sa thèse de doctorat, intitulée Über eine singuläre Intergralgleichung 1. Art mit logarithmischer Unstetigkeit [Sur une équation intégrale singulière du 1er type avec discontinuité logarithmique], a été supervisée par Hans Schubert (de)[3] ; sa thèse d'habilitation est intitulée Über eine Hillsche Differentialgleichung [Sur l'équation différentielle de Hill ]. Elle a travaillé comme professeure d'algèbre à la TU Dresden de 1954 jusqu'à sa retraite en 1981[4].

Contributions

Avec Lothar Michler, Hasse a écrit Theorie der Kategorien [théorie des catégories] (Deutscher Verlag, 1966)[5]. Elle a également écrit Grundbegriffe der Mengenlehre und Logik [Concepts de base de la théorie et de la logique des ensembles] (Harri Deutsch, 1968)[6].

En théorie de la coloration de graphes, le théorème de Gallai-Hasse-Roy-Vitaver fournit une dualité entre les colorations des sommets d'un graphe et les orientations (en) de ses arêtes. Il indique que le nombre minimum de couleurs nécessaires dans une coloration est égal au nombre de sommets dans un chemin le plus long, dans une orientation choisie pour minimiser la longueur de ce chemin. Il a été énoncé en 1958 dans un manuel de théorie des graphes de Claude Berge et publié de manière indépendante par Hasse, Tibor Gallai, B. Roy et L. Vitaver. La publication de ce résultat par Hasse est la deuxième chronologiquement, en 1965[7].

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Maria Hasse » (voir la liste des auteurs).
  1. (de) Waltraud Voss, Lieselott Herforth : Die erste Rektorin einer deutschen Universität, transcript Verlag, , 127–128 p. (ISBN 978-3-8394-3545-8).
  2. (en) « Hasse, Maria-Viktoria », University of Rostock (consulté le ).
  3. (en) « Maria Hasse », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  4. Voss 2016 Le CPR de Rostock donne la date de ses débuts à Dresde comme étant 1964, mais cela laisserait un trou de dix ans dans sa carrièe, et Voss affirme clairement qu'elle arrive avant les débuts en 1962 de Lieselott Herforth.
  5. (en) John R. Isbell, « Review of Theorie der Kategorien », Mathematical Reviews, (Math Reviews 0213411).
  6. lien Math Reviews
  7. Des publications indépendantes du théorème de Gallai–Hasse–Roy–Vitaver :
    • (en) Tibor Gallai, Theory of Graphs (Proceedings of the Colloquium Tihany 1966), New York, Academic Press, , 115–118 p., « On directed graphs and circuits ».
    • (ru) Л. М. Витавер, Нахождение минимальных раскрасок вершин графа с помощью булевых степеней матрицы смежностей Determination of minimal coloring of vertices of a graph by means of Boolean powers of the incidence matrix, vol. 147, Proceedings of the USSR Academy of Sciences, , 758–759 p. (Math Reviews 0145509).
    • (de) Maria Hasse, « Zur algebraischen Begründung der Graphentheorie. I », Mathematische Nachrichten, vol. 28, nos 5–6, , p. 275–290 (DOI 10.1002/mana.19650280503, Math Reviews 0179105).
    • B. Roy, « Nombre chromatique et plus longs chemins d'un graphe », Rev. Française Informat. Recherche Opérationnelle, vol. 1, no 5, , p. 129–132 (DOI 10.1051/m2an/1967010501291, Math Reviews 0225683, lire en ligne).
    Pour une vue générale du théorème et son histoire, voir : (en) Jaroslav Nešetřil et Patrice Ossona de Mendez, Sparsity : Graphs, Structures, and Algorithms, vol. 28, Heidelberg, Springer, , 459 p. (ISBN 978-3-642-27874-7, DOI 10.1007/978-3-642-27875-4, Math Reviews 2920058), « Theorem 3.13 », p. 42.

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