Maria Papa Rostkowska
Maria Papa Rostkowska (1923-2008) est une artiste d’origine polonaise, qui a pris la nationalité italienne. Enseignante à l'Académie des beaux-arts de Varsovie, elle a quitté la Pologne dès 1957 pour s’installer à Paris [1], où elle fréquente les artistes de la Nouvelle École de Paris[2],[3]. Elle est connue pour ses sculptures, notamment ses créations monumentales en taille directe.
Pour les articles homonymes, voir Rostkowska.
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Décès | Lido di Camaiore (d) |
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Biographie
Résistante en Pologne durant la guerre, Maria Papa Rostkowska avec son mari, Ludwik Rostkowski, participe au sauvetage des Juifs du Ghetto de Varsovie. Elle lutte armes à la main durant l’Insurrection de la Ville de 1944. Arrêtée et déportée vers les camps, elle s’échappe du train et elle est l’une des premières à pénétrer dans Varsovie en ruines. À la Libération elle reçoit l’une des plus hautes distinctions militaires polonaises pour ses faits de guerre. Son mari disparaît tragiquement en 1950, dans le cadre des répressions stalinienne et la laisse avec son fils unique de cinq ans, Nicolas.
Peintre reconnue, elle poursuit sa carrière en Pologne et enseigne à l’Académie Nationale des Beaux-Arts de Sopot (Gdańsk) puis à l’Académie des Beaux-arts de Varsovie.
Invitée à Paris par Ernest Pignon en 1957 elle quitte définitivement la Pologne.
Elle fréquente alors les artistes de la Nouvelle École de Paris[4], les critiques d’art de renom et participe à l’effervescence artistique qui anime la capitale à cette époque. Elle fait la connaissance de Gualtieri Papa di San Lazzaro, écrivain, journaliste, critique d’art et fondateur de la Revue XXe Siècle, qu’elle épouse en secondes noces.
À partir de la fin des années 1950, elle se consacre principalement à la sculpture en terre, tirée parfois en bronze puis au marbre qui devient sa matière de prédilection au milieu des années 1960.
En 1966, elle installe définitivement son atelier à Pietrasanta, à proximité des carrières de Carrare. Elle reçoit le prix de la William et Norma Foundation pour la Sculpture grâce aux recommandations de Lucio Fontana et Jean Arp.
Expositions posthumes
- 2009 : Hommage lui est rendu, au Chiostro Sant’Agostino à Pietrasanta : Omaggio a Maria Papa.
- 2010 : Participation à l’exposition Michel Angelo and His Heirs au Musée des Beaux-Arts de Montgomery (Alabama).
- 2014 : Exposition au Musée National de la Sculpture de Pologne à Varsovie : Maria Papa Rostkowska : La femme de marbre.
- 2014 : Participation à l’exposition de l’Institut Culturel italien de New York : Les artistes de Pietrasanta.
- 2015 : Exposition au Musée Chopin – Bibliothèque Polonaise de Paris : La passion de la sculpture.
- 2017 : Exposition au Museo d’Arte Contemporanea Cascina Roma de San Donato Milanese (Milano) : Maria Papa Rostkowska – Le opere, gli amici, i luoghi.
- 2017 : Participation à l’Exposition : Jean Arp et la Pologne, au Musée National de Pologne à Poznan.
- 2020 : Exposition au Musée de l‘hospice Saint-Roch, Issoudun : Maria Papa Rostkowska, Une sculptrice au cœur de la Nouvelle École de Paris[5].
- 2022 : Exposition Maria Papa Rostkowska et ses affinités artistiques, Jean Arp, Emile Gilioli, Marino Marini - Musée d'art et d'histoire de la Ville de Meudon[6].
Collections dans l'espace public
- La mère et l'enfant, Direction des affaires scolaires de la Ville de Paris, rue de l'Arsenal.
- Promesse de Bonheur, Assemblée nationale, Paris.
- La Fleur , Jardin de Sculptures du Musée de l’Hospice Saint Roch à Issoudun.
- Venus Bionda, Parvis du Musée National de Pologne à Varsovie.
- Guerrier, Palais Présidentiel de la République Polonaise, Varsovie.
- Le baiser, Le lion et La donna seduta ornent le parc du Musée national de Varsovie.
- Vénus, marbre brun, Mont-de-Marsan, musée Despiau-Wlérick
Bibliographie
- (en) Aleksandra Sobczak-Kövesi, Maria Papa Rostkowska - Woman of Marble, National Museum of Warsaw,, , 134 pages (ISBN 9788371009563, lire en ligne).
- Bruno Botella, Petits secrets et grands privilèges de l'Assemblée nationale, (lire en ligne).
- (it + fr) Luca Pietro Nicoletti, Stefano Cortina, Nicolas Rostkowski, Jöelle Rostkowski et Milena Milani, Maria Papa : un destino europeo = un destin européen, Milano : Cortina Arte Edizioni, Paris : Orenda Art International, (OCLC 864215783).
- Jean Arp, Emile Gilioli, Marino Marini, Maria Papa Rostkowska et ses affinités artistiques (catalogue d'exposition du Musée d'art et d'histoire de Meudon), SilvanaEditoriale, .
Notes et références
- Issu catalogo Dada-Papa, Dadamaino, Maria Papa Rostkowska, Pureté De la Ligne Biographie, pages 80-82.
- « Maria Papa Rostkowska, une sculptrice au cœur de la Nouvelle Ecole de Paris », sur musees.regioncentre.fr (consulté le ).
- [vidéo] Maria Papa Rostkowska une sculptrice au cours de la Nouvelle école de Paris
- « Les 70 sculptures d'une vie : l'exposition de Maria Papa Rostkowska au musée de l'Hospice Saint-Roch - Arts in the City », sur Arts in the City, (consulté le ).
- « Maria Papa Rostkowska : première grande retrospective de cette sculptrice au musée d'Issoudun », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
- « Maria Papa Rostkowska - », sur fr.silvanaeditoriale.it (consulté le ).
Liens externes
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