Mariano Otero

Mariano Otero, né à Madrid le et mort à Rennes le [1], est un peintre espagnol.

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Mariano Otero
Naissance
Décès
Nom de naissance
Mariano Santiago Felipe Otero San José
Nationalité
Activité
Formation
Père
Fratrie
Antonio Otero (d)
Conjoint
Marie-Alice Villeneuve (d)
Enfants
Olga Otero (d)
Maruja Otero (d)

Il est aussi sculpteur, auteur de sérigraphies et de très nombreuses affiches, souvent militantes.

Son œuvre, figurative, accorde une grande place à la représentation de la femme (portraits, nus, femmes au café, baigneuses, danseuses de tango...).

Biographie

Famille

Mariano Otero est né à Madrid en , il est le fils d'Antonio Otero Seco, écrivain, poète et journaliste espagnol.

Son père, républicain, est contraint de s'exiler en France en 1947 pour fuir le régime franquiste. Mariano, sa mère, son frère Antonio et sa sœur Isabel ne rejoignent leur père qu'en 1956 à Rennes où celui-ci est professeur d'espagnol à l'Université de Rennes 2.

Mariano Otero épouse Marie-Alice Villeneuve, de leur union naissent deux filles : Olga et Maruja.

Mariano Otero meurt à Rennes le [2],[3].

Un hommage lui est rendu, le , au crématorium de Vern-sur-Seiche, en présence notamment de Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité, Thierry Dobé, galeriste de Vue sur Mer, ou encore Sylvie Mallet, ancien maire de Dinard[4].

Formation

Élève à l'École régionale des beaux-arts de Rennes de 1957 à 1962, Mariano Otero obtient le diplôme national de peinture à Paris en 1962.

Il y rencontre Clotilde Vautier qui épousera son frère Antonio Otero. Ils fondent ensemble « l'Atelier des Trois », et exposent dans plusieurs galeries en Bretagne.

Œuvre

Mariano Otero n'a jamais cessé de peindre et d'exposer, en France, en Espagne et dans de nombreux pays. Parmi ses expositions les plus importantes, on peut citer: Paris (expositions annuelles de 1995 à 2008), Madrid (1991, 1992, 1994, 1995, 1998), Londres (1995), Bruxelles (1997), New York (2000), Jersey (2005). Depuis 1992, il expose tous les ans à la galerie « Vue sur Mer » à Dinard (Bretagne). En 1996, ses tangos sont à l'honneur au festival « Étonnants voyageurs » à Saint-Malo. C'est à cette occasion qu'il rencontre l'écrivain marseillais Jean-Claude Izzo qui évoquera l'une de ses œuvres dans son roman Le soleil des mourants paru en 1999[alpha 1].

En 1993, une rétrospective marquant ses trente ans de peinture lui est consacrée à Saint-Grégoire (Bretagne), ville pour laquelle il a réalisé une Marianne monumentale ornant l'hôtel de ville. Durant l'été 2012, la ville de Dinard organise l'exposition « Mariano Otero. De Madrid à Dinard » qui retrace 50 années de peinture[alpha 2].

Mariano Otero est également le créateur et le président du grand prix de peinture de la ville de Saint-Grégoire, qui, depuis 1987, décerne chaque année trois prix à des œuvres qui reflètent une peinture contemporaine rigoureuse et de qualité. Le jury est composé de femmes et d'hommes issus du monde de l'art (artistes, critiques...)

Très attaché à la promotion de la culture espagnole et à la mémoire de la guerre civile espagnole (1936-1939) et de l'exil républicain, Mariano Otero a fondé le Círculo Español de Rennes (1973), puis le Centro Cultural Español de Rennes (1999) qu'il a présidé pendant sept ans et dont il est président d'honneur.

Notes et références

Notes
  1. Jean-Claude Izzo, Le soleil des mourants, Éditions Flammarion, 1999 (ISBN 2-080-67519-2).
  2. Un catalogue présentant près de 300 œuvres a été édité par la ville de Dinard.
Références
  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Mariano Otero, la rock star du pastel », sur Le Télégramme, (consulté le )
  3. « Rennes. Le peintre des femmes, Mariano Otero s'en est allé », sur ouest-france, (consulté le )
  4. https://www.letelegramme.fr › Toutes les communes › Dinard

Annexes

Bibliographie

  • Anne Villeneuve, Mariano Otero, Éditions Vue sur Mer, 1996, (ISBN 978-2-90917-704-5).
  • Jean-Louis Coatrieux, Tango Monde, Éditions La Part commune, 2010, (ISBN 978-2-84418-203-6).

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