Marie-Béatrice de Baye
Marie-Anne-Béatrix Oppenheim de Chabert, ou Marie-Béatrice de Baye ou Baronne de Baye, née le à Constantinople et morte le à Neuilly-sur-Seine[1], baronne de Baye par son mari, est une poétesse française.
Pour les articles homonymes, voir Baye.
Baronne |
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Naissance | |
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Décès |
(à 69 ans) Neuilly-sur-Seine |
Nom de naissance |
Marie-Béatrice Oppenheim de Chabert |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint | |
Enfant |
Yolande de Baye (d) |
Parentèle |
Henry Oppenheim (d) |
Conflit | |
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Distinctions |
Biographie
Fille du baron Hermann Oppenheim, banquier à Paris (Oppenheim, Alberti & Cie) et consul général de Perse, et d'Antoinette de Chabert, elle épouse le baron Joseph Berthelot de Baye, archéologue[2], le dans le 8e arrondissement de Paris[3].
Infirmière bénévole lors de la Première Guerre mondiale, elle a été nommée chevalier de la Légion d'honneur [4],[5]. Elle était également titulaire de la Croix de guerre, officier d'Académie, Dame de l'Ordre du Saint-Sépulcre.
La baronne de Baye alerta les journaux et la radio après le pillage du château familial par le prince Guillaume de Prusse[6],[7]. Un article du journal Le Matin du titre l'événement avec L’impérial cambrioleur[8]. Le journal L'express du Midi titre quant à lui Kronprinz opère lui-même[9]. Une gravure d'Eugène Courboin a également illustré ce fait, également titrée L'impérial cambrioleur[10].
La baronne de Baye était apparentée au Parnasse[11].
Sa fille, Yolande de Baye, en 1960 a fait don du château de ses parents au père Georges Blard, et, à travers lui, à la communauté catholique l’Œuvre des Foyers de Charité installés au château de Baye[12].
Œuvres
- Le clavecin (voir le manuscrit du poème conservé au Musée royal de Mariemont, Belgique, sous la référence[13]) ;
- Grisailles et pastels (Lemerre, 1896) ;
- Les heures aimées (Lemerre, 1900) ;
- L'âme brûlante (Perrin et Cie, 1905) ouvrage couronné par l’Académie française ;
- Le temple du rêve (Perrin et Cie, 1912) ;
- C'est la vie, c'est l'amour (Revue des indépendants, 1920).
Postérité
Alphonse Séché a laissé une notice sur la Baronne de Baye, suivie de quelques poèmes[14].
Notes et références
- « Fiche généalogique de Marie-Anne-Béatrix Oppenheim de Chabert », sur geneanet.org (consulté le )
- « Expo aux Archives départementales Joseph de Baye, de la Marne au Caucase », sur lunion.presse.fr (consulté le )
- « Bulletin de mariage de Marie-Anne-Béatrix Oppenheim », sur culture.gouv.fr/.../leonore_fr (base Leonore)
- « Légion d'honneur de Marie-Béatrice de Baye », sur culture.gouv.fr/.../leonore_fr (base Léonore)
- « Documents biographiques sur Marie-Béatrice de Baye », sur culture.gouv.fr/.../leonore_fr (base Léonore)
- Mme de Baye, « Un exploit du kronprinz », Journal des débats politiques et littéraires, Paris, , p. 2/2, 1ère colonne en bas (lire en ligne)
- « Le pillage du château de Baye par un fils de Guillaume II », Le Temps, , page 1, colonne 6 en bas (gallica.bnf.fr, lire en ligne)
- « L'impérial cambrioleur », Le Matin, , p. 1, colonne 4 au milieu (gallica.bnf.fr, lire en ligne)
- « Kronprinz opère lui-même », L'express du Midi, (lire en ligne [PDF], consulté le )
- Eugène Courboin, « Épisodes de la guerre, 1914 : gravure de l'Impérial cambrioleur » [JPG], sur loc.gov (Library of Congress (consulté le )
- « Les femmes poètes : Mme la Baronne de Baye », La Presse, Paris, , NP, vue 2/4, colonne 2 en haut (lire en ligne)
- « Baron Joseph Berthelot de Baye : Collections, documentations aux musées de St Germain-en-Laye, du Quai Branly Paris », sur baye.foyer.fr (Foyer de Baye) (consulté le )
- « Manuscrit du poème Le clavecin de La Baronne de Baye », sur musee-mariemont.be
- Alphonse Séché, Les Muses françaises : Anthologie des femmes poètes (XXe siècle), Paris, Louis-Michaud, , 384 p. (lire en ligne), p. 14
Liens externes
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