Marie-Béatrice de Baye

Marie-Anne-Béatrix Oppenheim de Chabert, ou Marie-Béatrice de Baye ou Baronne de Baye, née le à Constantinople et morte le à Neuilly-sur-Seine[1], baronne de Baye par son mari, est une poétesse française.

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Marie-Béatrice de Baye
Titre de noblesse
Baronne
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie-Béatrice Oppenheim de Chabert
Nationalité
Activités
Conjoint
Enfant
Yolande de Baye (d)
Parentèle
Henry Oppenheim (d)
Autres informations
Conflit
Distinctions
Signature

Biographie

Fille du baron Hermann Oppenheim, banquier à Paris (Oppenheim, Alberti & Cie) et consul général de Perse, et d'Antoinette de Chabert, elle épouse le baron Joseph Berthelot de Baye, archéologue[2], le dans le 8e arrondissement de Paris[3].

Infirmière bénévole lors de la Première Guerre mondiale, elle a été nommée chevalier de la Légion d'honneur [4],[5]. Elle était également titulaire de la Croix de guerre, officier d'Académie, Dame de l'Ordre du Saint-Sépulcre.

La baronne de Baye alerta les journaux et la radio après le pillage du château familial par le prince Guillaume de Prusse[6],[7]. Un article du journal Le Matin du titre l'événement avec L’impérial cambrioleur[8]. Le journal L'express du Midi titre quant à lui Kronprinz opère lui-même[9]. Une gravure d'Eugène Courboin a également illustré ce fait, également titrée L'impérial cambrioleur[10].

La baronne de Baye était apparentée au Parnasse[11].

Sa fille, Yolande de Baye, en 1960 a fait don du château de ses parents au père Georges Blard, et, à travers lui, à la communauté catholique l’Œuvre des Foyers de Charité installés au château de Baye[12].

Œuvres

  • Le clavecin (voir le manuscrit du poème conservé au Musée royal de Mariemont, Belgique, sous la référence[13]) ;
  • Grisailles et pastels (Lemerre, 1896) ;
  • Les heures aimées (Lemerre, 1900) ;
  • L'âme brûlante (Perrin et Cie, 1905) ouvrage couronné par l’Académie française ;
  • Le temple du rêve (Perrin et Cie, 1912) ;
  • C'est la vie, c'est l'amour (Revue des indépendants, 1920).

Postérité

Alphonse Séché a laissé une notice sur la Baronne de Baye, suivie de quelques poèmes[14].

Notes et références

  1. « Fiche généalogique de Marie-Anne-Béatrix Oppenheim de Chabert », sur geneanet.org (consulté le )
  2. « Expo aux Archives départementales Joseph de Baye, de la Marne au Caucase », sur lunion.presse.fr (consulté le )
  3. « Bulletin de mariage de Marie-Anne-Béatrix Oppenheim », sur culture.gouv.fr/.../leonore_fr (base Leonore)
  4. « Légion d'honneur de Marie-Béatrice de Baye », sur culture.gouv.fr/.../leonore_fr (base Léonore)
  5. « Documents biographiques sur Marie-Béatrice de Baye », sur culture.gouv.fr/.../leonore_fr (base Léonore)
  6. Mme de Baye, « Un exploit du kronprinz », Journal des débats politiques et littéraires, Paris, , p. 2/2, 1ère colonne en bas (lire en ligne)
  7. « Le pillage du château de Baye par un fils de Guillaume II », Le Temps, , page 1, colonne 6 en bas (gallica.bnf.fr, lire en ligne)
  8. « L'impérial cambrioleur », Le Matin, , p. 1, colonne 4 au milieu (gallica.bnf.fr, lire en ligne)
  9. « Kronprinz opère lui-même », L'express du Midi, (lire en ligne [PDF], consulté le )
  10. Eugène Courboin, « Épisodes de la guerre, 1914 : gravure de l'Impérial cambrioleur » [JPG], sur loc.gov (Library of Congress (consulté le )
  11. « Les femmes poètes : Mme la Baronne de Baye », La Presse, Paris, , NP, vue 2/4, colonne 2 en haut (lire en ligne)
  12. « Baron Joseph Berthelot de Baye : Collections, documentations aux musées de St Germain-en-Laye, du Quai Branly Paris », sur baye.foyer.fr (Foyer de Baye) (consulté le )
  13. « Manuscrit du poème Le clavecin de La Baronne de Baye », sur musee-mariemont.be
  14. Alphonse Séché, Les Muses françaises : Anthologie des femmes poètes (XXe siècle), Paris, Louis-Michaud, , 384 p. (lire en ligne), p. 14

Liens externes

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