Marie Hélène Allain
Marie Hélène Allain est une artiste et enseignante acadienne. Elle est née en 1939 à Sainte-Marie-de-Kent, dans la province du Nouveau-Brunswick, au Canada.
Pour les articles homonymes, voir Allain (homonymie).
Biographie
Marie Hélène Allain est née et habite à Sainte-Marie-de-Kent, dans le sud-est du Nouveau-Brunswick, au Canada[1]. Religieuse[2],[3], elle entre, à seize ans, au couvent des Religieuses de Notre Dame du Sacré-Cœur. Elle prononce ses vœux temporaires en 1958 et ses voeux perpétuels en 1961[4]. Après avoir obtenu un brevet d’enseignement du ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick en 1959, elle enseigne les matières de base en écoles primaires. En même temps, elle poursuit des études d’art au Collège Notre-Dame d’Acadie, de Moncton, et à l'université Queen's, en Ontario. En 1966, elle obtient le baccalauréat ès arts de l’université de Moncton. Elle prolonge encore cette formation artistique à l’université du Québec à Montréal jusqu'en 1971[1].
De retour au Nouveau-Brunswick, elle devient enseignante en expression artistique à temps partiel dans les écoles primaires, de 1971 à 1974. Elle est ensuite professeure à temps partiel de didactique en expression artistique et de sculpture à l’université de Moncton de 1974 à 1979. Parallèlement à ses activités d’enseignement, elle se consacre à la sculpture. En 1978, Marie Hélène Allain effectue un séjour de huit mois en Europe, dont six mois de perfectionnement professionnel à Pietrasanta, en Italie. À partir de 1979, elle se consacre presque exclusivement à son art, tout en donnant à l’occasion quelques cours de sculpture, notamment à l’université de Moncton et à l’université du Québec à Montréal[1].
Depuis 1972, elle a participé à près de 50 expositions, parmi lesquelles plus de 20 en solo et quelques-unes itinérantes présentées au Canada, en France, en Italie ainsi qu'aux États-Unis[5].
Elle produit des illustrations et surtout des sculptures de pierre, ou de fer. Plusieurs de ses sculptures de pierre sont exposées dans des édifices publics ou des centres culturels de la province du Nouveau-Brunswick, notamment en Kent-Sud[6].
Elle a été boursière du Conseil des Arts du Canada, ainsi que de la province du Nouveau-Brunswick. En 1996, elle est lauréate du Prix Strathbutler pour l'excellence dans les arts visuels au Nouveau-Brunswick. En 2001, elle obtient le prix Éloize de l'artiste de l'année en arts visuels[4]. En 2019, elle reçoit le prix du Lieutenant-gouverneur pour les arts[7]
Une monographie de Carolle Gagnon, Marie Hélène Allain la symbolique de la pierre, lui est consacrée[8]. Un film documentaire de Rodolphe Caron, Marie Hélène Allain en dialogue avec la pierre, co-produit par l'Office national du Film du Canada et les Productions Appalaches, a été réalisé en 2008[1],[9].
Notes et références
- « Marie Hélène Allain », sur le site de l'Association acadienne des artistes professionnel.le.s du Nouveau-Brunswick
- Carolle Gagnon, « Marie-Hélène Allain : danser sa liberté », Vie des Arts, vol. 42, no 172, , p. 45–47 (ISSN 0042-5435 et 1923-3183, lire en ligne)
- Odette Arsenault-Pogonat, « Marie-Helene Allain : Sculpteure », Canadian Woman Studies / Les Cahiers de la femme, vol. 3, no 3, , p. 27-29 (ISSN 0713-3235)
- « Biographie de Marie Hélène Allain », sur Artothèque
- Sylvie Mousseau, « Le bel héritage de Marie Hélène Allain », Acadie Nouvelle, (lire en ligne)
- Sylvie Mousseau, « Kent-Sud : Anne-Marie Sirois inaugure la galerie Marie Hélène Allain », Acadie Nouvelle, (lire en ligne)
- « Les questions de l'heure : Marie-Hélène Alain », Radio Canada, (lire en ligne)
- (fr + en) Carolle Gagnon, Marie-Hélène Allain : la symbolique de la pierre / Marie-Hélène Allain : The Symbolism of Stone, Moncton, Éditions d’Acadie, , 175 p. (ISBN 2-7600-0253-5, OCLC 30809078)
- (en) « Marie Hélène Allain: Speaking With Stone », CM Magazine, (lire en ligne)
Liens externes
- Portail de la sculpture
- Portail de l’Acadie
- Portail du Nouveau-Brunswick