Marie Joseph Massol
Marie Joseph Massol , né le à Toulouse (Haute-Garonne), mort le à Toulouse (Haute-Garonne), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
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Marie Joseph Massol | ||
Naissance | Toulouse (Haute-Garonne) |
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Décès | (à 64 ans) Toulouse (Haute-Garonne) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1790 – 1823 | |
Distinctions | Chevalier de l’Empire Officier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , comme soldat au régiment de Piémont, il devient fourrier le , sergent-major le , et il fait les campagnes de 1792 à l’an IV inclusivement à l’armée du Rhin.
Le , il passe comme lieutenant en second au 4e bataillon de sapeurs, et il sert à l’armée des côtes de l’Océan pendant l’an V et l’an VI, où il est nommé lieutenant en premier le . De l’an VII à l’an IX, il fait les campagnes avec l’armée de Rhin-et-Moselle, et de l’an X à l’an XIV, il est employé dans la 26e division militaire.
Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et il entre comme lieutenant en second dans les grenadiers à pied de la Garde impériale le . En 1806 et 1807, il participe aux campagnes de Prusse et de Pologne, et assiste aux batailles d’Iéna et d’Eylau.
En 1808 et 1809, il est affecté à l’armée d’Espagne, et il est créé chevalier de l’Empire le . Il est nommé lieutenant en premier le , et il rejoint la Grande Armée pour la campagne d’Allemagne. Le , il combat à Essling, et il est blessé d’un coup de mitraille à l’attaque du village de Gross-Aspern. Le suivant, il se signale encore à la bataille de Wagram.
Renvoyé en Espagne pendant les années 1810 et 1811, il sert à l’armée du Nord, et il reçoit son brevet de capitaine à la vieille garde le . En 1812, il prend part à la campagne de Russie, et le , il est nommé chef de bataillon avec rang de major au 6e régiment de tirailleurs de la Garde impériale. Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le .
En 1813, il se fait remarquer lors de la campagne de Saxe. Il se trouve aux batailles de Lützen le , de Bautzen les 20 et , de Dresde les 26 et , de Wachau, du 16 au , et de Hanau les 30 et .
En 1814, il fait la campagne de France, et lors de la première restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis le . Il est placé avec son grade à la suite du 67e régiment d’infanterie de ligne le .
Licencié après la bataille de Waterloo, il est remis provisoirement en activité le , au dépôt des compagnies qui servent à la formation de la légion de la Haute-Garonne, et il est nommé ensuite, lieutenant-colonel à la légion de Maine-et-Loire, qui deviendra le 24e régiment d’infanterie de ligne le . Le , il est promu colonel au 19e régiment d’infanterie de ligne, et il est admis à solde de retraite le .
Il meurt le à Toulouse.
Dotation
- Le , donataire d’une rente de 500 francs sur le Mont-de-Milan.
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 196.
- « Cote LH/1780/41 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 3, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 202.
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
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