Mario Cabré

Mario Cabré Esteve plus connu sous le nom de Mario Cabré né le à Barcelone, et mort le à Barcelone, est un matador espagnol.

Mario Cabré
Présentation
Nom de naissance Mario Cabré Esteve
Apodo Mario Cabré
Naissance
Barcelone, Province de Barcelone
Décès (à 75 ans)
Barcelone, Province de Barcelone
Nationalité Espagnol
Carrière
Alternative 1er octobre 1943 à Séville
Parrain Domingo Ortega, témoin El Estudiante
Confirmation d'alternative 8 octobre 1943 à Madrid
Parrain Domingo Ortega, témoin Antonio Bienvenida
Fin de carrière 9 octobre 1960 à Palma de Majorque
Compléments
acteur de théâtre et de cinéma de 1947 à 1953

Présentation et carrière

Ses parents sont acteurs de théâtre. Le garçon commence à s'intéresser à la tauromachie à l'âge de dix huit ans. Il participe alors aux fêtes de villages catalans ou "Cabrerito" et il débute rapidement en novillada avec picador dans la Monumental de Barcelone le avec le mexicain Silverio Pérez et Rafael Ortega Gómez Gallito, devant des novillos de don Argimiro Pérez. Sa carrière est interrompue par la guerre civile, il recommence à toréer le , à Madrid en compagnie de Pepete de Triana (Pascual Márquez). Après vingt novilladas en 1943, il prend son alternative à Séville avec pour parrain Domingo Ortega, et pour témoin El Estudiante devant des taureaux de la ganaderia Curro Chica. Il confirme à Madrid le 8 du même mois avec pour parrain Domingo Ortega, et pour témoin Antonio Bienvenida devant le taureau Cantito de l'élevage Muriel[1].

Le torero acteur

Les contrats sont rares pour lui, mais il mène en même temps une carrière d'acteur au cinéma et au théâtre, ce qui l'éloigne du "mundillo". Il tourne en Espagne, aux États-Unis, au Mexique et en France jusqu'en 1951[2]. En Espagne avec le réalisation Guzmán Merino : El Centauro, (1946) avec Butragueno : La Mujer, el torero, el toro, aux États-Unis avec Albert Lewin dans Pandora : au Mexique avec Tercio de quites de Emilio Gómez Muriel, en France avec Maurice Cloche Nuits andalouses (1954)[2].

Blessé le à Barcelone, ses apparitions dans le ruedo se font de plus en plus rares. Il fait sa despedida à Barcelone en compagnie de Antonio Bienvenida, Joaquín Bernadó et José Maria Clavel. Il se retire définitivement le à Palma de Majorque.

Style

Torero élégant, séducteur, il est connu comme « l'homme que Ava Gardner a aimé[3] », mais aussi pour sa célèbre véronique donnée à main basse[2].

Après avoir quitté les arènes, il est retourné au théâtre où il a connu plusieurs succès. Il était aussi poète. Ses ouvrages ont été salués par la critique de l'époque. Il a publié notamment Pablo Ruiz Picasso y laberintos de redes : Poemas, (1981). Il est cité dans le dictionnaire de la poésie espagnole[4].

Bibliographie

  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

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