Liste des seigneurs puis marquis de Richebourg
Seigneurs de Richebourg
La seigneurie de Richebourg vient des barons de Béthune, puis passe aux comtes de Flandre (le comte Guy de Dampierre ayant épousé Mahaut de Béthune), puis au rameau cadet de Flandre-Termonde (voir le schéma généalogique à l'article Guillaume de Termonde, fils du comte Guy et Mahaut, époux d'Alix de Clermont-Nesle vicomtesse de Châteaudun, dame d'Ailly et de Houdan ; leur dernier fils, Guy de Flandre, sire de Richebourg, Ailly-sur-Noye et Houdan a pour fille Alix de Dampierre-Flandre-Termonde, qui épouse Jean Ier de Luxembourg-Ligny : leur arrière-arrière-petit-fils est Jacques de Luxembourg-Richebourg ci-dessous), à qui ont succédé les Luxembourg-Ligny puis les Melun d'Epinoy d'Antoing.
Maison de Luxembourg (branche des comtes de Ligny)
- Jacques de Luxembourg-Ligny (1426-1487) dans les Statuts, Ordonnances et Armorial de l'Ordre de la Toison d'Or
- Armes de Jacques de Luxembourg-Ligny (1426-1487)
- Jacques de Luxembourg-Ligny (1426 † 1487), seigneur de Richebourg, de Ruminghem et de Sainghin, vicomte de Lannoy, chevalier de la Toison d'or (exclu de l'ordre en 1481[1]), marié avec Isabelle (1433 ou 1434 † ), dame héritière de Roubaix, dont :
- Isabelle, dame héritière de Richebourg, qui suit ;
- Yolande ( † ), dame héritière de Roubaix, mariée le avec Nicolas de Barbançon ( † 1513), baron de Werchin, dont ;
- Louise, mariée en avec Antoine de Croÿ (1460 † 1546), dont postérité (les comtes de Solre-le-Château)
- Isabelle de Luxembourg, dame héritière de Richebourg, mariée le avec Jean III de Melun (vers 1460 † ), seigneur d'Épinoy et d'Antoing, maréchal de Flandres, dont
- François ( † 1547), qui suit ;
- Marie ( † ), dame de Montricourt, d'Authon et de La Basoche, mariée (1°, le ) avec Jean de Bruges, prince de Steenhuise ( † 1512), dont postérité, puis (2° le ) avec Jacques II de Chabannes (1470-1525), seigneur de La Palice, dont postérité ;
Maison de Melun
- François de Melun ( † 1547), seigneur d'Épinoy, d'Antoing, de Boubers et de Richebourg, 1er comte d'Épinoy (), chambellan de Charles Quint, chevalier de la Toison d'or, marié le avec Louise ( † ), fille de Gaston II de Foix ( † 1500), comte de Foix-Candale, vicomte de Castillon, captal de Buch, dont :
- Hugues II, 2e comte d'Épinoy, qui suit ;
- Claude (Claudine), mariée le avec Adrien de Croÿ ( † 1553), comte du Rœulx, dont postérité.
- Hugues II de Melun (1520 † Tué le ), 2e comte d'Épinoy, seigneur d'Antoing et de Richebourg, 1er prince d'Épinoy et du Saint-Empire (1545), marié le avec Yolande « de Barbançon » (1520-1593), dame de Roubaix et du Biez, fille de Pierre « de Barbançon » ( † 1556), seigneur de Werchin, de Roubaix et du Biez, Grand sénéchal du Hainaut, dont six enfants (quatre fils).
Marquis de Richebourg
Maison de Melun
- Pierre de Melun (1550 † 1594), fils du précédent, prince d'Épinoy et du Saint Empire, marquis de Richebourg, baron d'Antoing, sénéchal du Hainaut, gouverneur de Tournai,
- Deux fils cadet de Pierre de Melun furent vers la même époque appelés « marquis de Richebourg »
- Henri-Anne ( † ), marquis de Richebourg, vicomte de Gand.
Lors de la coalition de la noblesse néerlandaise contre la politique de Philippe II, Pierre de Melun fut un des opposants les plus décidés de l'aristocratie belge. En vain le roi voulut-il le faire passer dans les rangs des royalistes, il resta attaché à ses convictions politiques. Ses biens furent en conséquence confisqués pour cause de félonie en 1577[2].
Le roi d'Espagne (Philippe II) manda au duc de Parme (Alexandre Farnèse) de féliciter en son nom Robert de Melun, marquis de Roubaix, de sa victoire sur François de La Noue, promettant de se souvenir en temps utile de son zèle et du service signalé qu'il venait de rendre à la cause d'Espagne[3]. En effet, quelques années plus tard, le roi, « pour honorer et récompenser le marquis, lui fit don général, sans en rien excepter, de tous les biens, fiefs, terres et seigneuries qui avaient appartenu à Pierre de Melun, son frère, cy-devant prince d'Épinoy, qui les avaient fourfaict au moyen de ses félonies, port d'armes, rébellion et crime de Lèze-Majesté[4]. »
- Guillaume III de Melun ( † - Saint-Quentin), neveu du précédent, prince d'Épinoy, marquis de Richebourg et de Roubaix, vicomte de Gand et de Beaussart, connétable et sénéchal de Flandres, grand bailli du Hainaut ;
- Henri de Melun ( † ), troisième fils du précédent, marquis de Richebourg, colonel du régiment d'infanterie wallonne, mort en Portugal au service du roi d'Espagne Philippe IV, sans union ni postérité ;
- François Philippe de Melun ( † ), frère du précédent, cinquième fils de Guillaume III, marquis de Richebourg, comte de Beaussart, gouverneur de Valenciennes, de Gueldre, de Mons et du comté de Hainaut, chevalier de la Toison d'or, marié en avec Marie Thérèse ( † 1714), fille de Balthazar-Philippe de Gand, dit Vilain, prince de Masmines (1652), comte d'Isenghien et de Middelbourg (...), seigneur des Villes de Lannoy, de Watten et de Charleroi (1617-1680)[5],[6], dont :
- Philippe de Melun, fils du précédent, marquis de Richebourg, grand d'Espagne de 1re classe, vice-roi de Galice, marié avec Mlle Visconti de Milan, dont :
- Marie, mariée en 1703 avec François Marquard, comte de Wartenberg (de), chevalier de la Toison d'or
- Guillaume de Melun (1670 † 1734), frère cadet du précédent, marquis de Richebourg, comte de Beaussart, chevalier de la Toison d'or (1700, brevet no 608), grand d'Espagne de 1re classe, marié avec Marie Françoise d'Ursel ( † ), dont :
- Marie-Lydie-Albertine de Melun (vers 1695 † (à 51 ans) - Lille), fille cadette du précédent, marquise de Richebourg, comtesse de Beaussart, grande d'Espagne de 1re classe, morte sans avoir pris d'alliance.
Le testament de Mademoiselle de Melun, daté du , ne donne aucune indication sur la terre de Richebourg. Néanmoins, il est à noter que quelques années plus tard, Philippe-Alexandre-Louis-Marie-Joseph-Charles-Florent de Ghistelles, le fils unique de Louise-Elisabeth de Melun, cousine de Marie-Lydie-Albertine et dernière de cette famille, portera le titre de prince de Richebourg après que son père eût été fait prince de Ghistelles par l'impératrice Marie-Thérèse.
Annexes
Bibliographie
- Louis Moréri, Le Grand dictionnaire historique : ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Chez les libraires associés, (lire en ligne) ;
- R. Jean Charles Joseph de Vegiano, seigneur d'Hovel et Jacques Salomon François Joseph Léon de Herckenrode, Nobiliaire des Pays-Bas et du Comté de Bourgogne, vol. 3 (lire en ligne) ;
Notes et références
-
- Source
- « www.heraldique-europeenne.org », Armorial des Chevaliers de la Toison d'or. (consulté le )
- Charles Piot, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, « Melun (Pierre de) », Académie royale de Belgique, Biographie nationale, vol. 14, Bruxelles, [détail des éditions], p. 338
- Strada, 2e décade, livre II.
- Miscellanea. Manuscrit de la Bibliothèque de Lille, pièce 24, page 333
- L.J.P.C.D.S, Quartiers généalogiques des familles nobles des Pays-Bas, vol. Tome I, Cologne, Chez les Héritiers de Pierre Marteau, , p. 201
- de la Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, vol. Tome VII, Paris, Antoine Boudet, , p. 77
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « roglo.eu », ... de Richebourg (consulté le ) ;
- Portail de l’histoire
- Portail du Nord-Pas-de-Calais
- Portail des Flandres
- Portail du royaume de France