Marspich
Marspich est une ancienne commune française du département de la Moselle. Commune indépendante jusqu'en 1971, Marspich constitue désormais un quartier de Hayange.
Marspich | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Arrondissement de Thionville |
Commune | Hayange |
Statut | Ancienne commune (Quartier d'Hayange) |
Code postal | 57700 |
Code commune | 57450 |
Démographie | |
Gentilé | marspichois, marspichoise |
Population | 8 497 hab. (1968) |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 20′ 14″ nord, 6° 04′ 45″ est |
Historique | |
Date de fusion | 1971 |
Commune(s) d'intégration | Hayange |
Localisation | |
Géographie
Toponymie
- Mentionné Marxbach en 821, Marspach en 962, Marsehbach en 1681, Marsbach et Marspach en 1686, Maspich au XVIIe siècle, Marspich en 1793[1].
- Maaschpich[2] et Maaschpéch en francique lorrain, Machpi[2] en lorrain roman.
Histoire
Faisait partie des Trois-Évêchés après 1659 (bailliage et coutume de Thionville). Était siège d'une cure de l'archiprêtré de Thionville.
Lors de la guerre de Trente Ans, Marspich (à l'époque : Marschbach) fut totalement anéanti et réduit à un désert. De par le fait, ce village fut repeuplé et cela en grande partie par des familles de la province de Liège. Ces nouveaux habitants, qui parlaient Wallon, étaient désorientés dans un secteur ou la langue francique prévalait et ne s'y plaisaient pas ; ils demandèrent d'ailleurs en 1687 à avoir un prêtre du diocèse de Liège. Les différences de langage, de coutumes et d'usages entre autochtones et ces nouveaux venus ne favorisaient guère une bonne entente[3].
En 1817, Marspich avait pour annexes les fermes de Leyrange et Konacker. À cette époque il y avait 285 habitants répartis dans 45 maisons[4]. En 1960, on compte 2 924 habitants. Le dernier maire avant la fusion avec la commune de Hayange, a été Maurice Cometto.
Le , la commune de Marspich est rattachée à celle de Hayange[5].
Démographie
Culture locale et patrimoine
Sobriquets
Anciens surnoms des habitants donnés par les villages environnants : d'Maaschpécher Daboën (les dabos de Marspich), ce sobriquet trouverait son origine dans le fait que Marspich a été repeuplé par des Wallons au XVIIe siècle, soit par une population qui avait une culture différente[3]. Lés tranguyis d'fouyans (les étrangleurs de taupes)[3].
Lieux et monuments
- Hauts Fourneaux.
- La Vierge de Marspich.
Édifices religieux
- Église paroissiale Saint-Sixte de 1892.
- La Vierge Marie dominant la vallée a été coulée en fonte dans les usines sidérurgiques de la commune. Elle a un poids de 6 tonnes.
Blason et héraldique
Blason | D'argent au lion de gueules, à la bordure d'azur[6]. |
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Détails | Le blason représente un lion emblème des seigneurs de Florange, qui possédaient Marspich. La bordure, symbole de sainte Glossinde, rappelle le patronage qu'exerçait sur l'église l'abbaye messine. L'église paroissiale de 1892 a été construite par la famille de Wendel. |
Liens externes
Notes et références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Marspich », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440)
- Albert-Louis Piernet (dir.), Hemechtsland a Sprooch : Woolkrénge a Metzénge, H.A.S. (no 12), (ISSN 0762-7440)
- Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, 1817
- « Commune de Marspich (57450) - COG », sur insee.fr (consulté le )
- http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=14884
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