Martial de Braquilanges

Martial Marie Pierre de Braquilanges, né à Paris le , est un général de corps d'armée français aujourd'hui à la retraite, ancien gouverneur militaire de Lyon.

Martial de Braquilanges
Fonction
Gouverneur militaire de Lyon
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Grade militaire
Distinctions

Biographie

Famille

Martial de Braquilanges est issu de la famille de Braquilanges, originaire du Limousin[1], anoblie (relief), en 1720 sous la régence du duc Philippe d'Orléans (1674-1723)[2]. Les armes de la famille de Braquilanges portent d'azur à un chevron d'or accompagné de 3 croix de Saint Antoine ou tau du même. Sa devise est: Quod erigit virtus, sustinet animus[3]. Son cri de guerre est « Aux Trois Tafs ». Elle est inscrite à l'ANF depuis 1973.

Carrière militaire[4]

Martial de Braquilanges est admis comme élève officier à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, dans la promotion Capitaine de Cathelineau (1976-1978[5]). Il rejoint en 1979 le 3e régiment parachutiste d'infanterie de marine, à Carcassonne où il sert deux années comme chef de section des parachutistes de combat. Il participe aux opérations au Tchad dans la mission Tacaud, puis en République centrafricaine, dans la mission Barracuda.

Après être passé par La Réunion, il participe entre 1993 et 1994 avec le 5e régiment interarmes d'Outremer (5e RIAOM), à l'opération Iskoutir à Djibouti (Guerre de Somalie), et aux opérations Oryx et Onusom.

Il prend le commandement du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine à Castres, en (1997-1999). À sa tête, il prend part aux opérations Épervier au Tchad, Malachite au Congo et Trident en Macédoine.

Il est nommé général de brigade le et devient chef de conduite au centre de planification et de conduite des opérations extérieures (CPCO).

En 2007, il assure le commandement interarmes en Nouvelle-Calédonie. De retour en métropole, il est nommé général de division le et prend la tête à Marseille du commandement de l’État-major de force no 3.

Martial de Braquilanges, élevé aux rang et appellation de général de corps d’armée le , est nommé à la même date gouverneur militaire de Lyon, officier général de zone de défense et de zone de soutien Sud-Est et officier général commandant la zone terre Sud-Est[6].

Il fait son « adieu aux armes » le au quartier Foch à Lyon, après 39 ans de carrière militaire[7].

Décorations

Intitulés

Notes et références

  1. Général Jean du Verdier, La noblesse d'ancien régime en Limousin- éditions Mémoires et documents, 2010/(Un lointain ancêtre du général, nommé comme lui Martial de Braquilanges, seigneur de Mortegoutte en Chapelle-Spinasse, fut en 1708 conseiller au Présidial de Tulle)
  2. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, éditions Robert Laffont, 2007-p. 51.
  3. Joseph de Bergues La Garde, Nobiliaire du Bas-Limousin, Tulle, imprimerie d'Eugène Crauffon. 1872. p. 31.
  4. Sources, Dossiers des officiers généraux du cadre de réserve/ Journaux de marche des unités, Château de Vincennes, Service historique de la défense.
  5. Liste de Saint-Cyriens par promotion.
  6. Décret du 8 juillet 2012
  7. « Adieu aux armes du général de corps d'armée Martial de Braquilanges, Gouverneur militaire », Le Mag de la Défense en Sud-Est, , HHABLOT (Ministère de la Défense)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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