Martin Blais

Martin Blais né le à Saint-Michel-de-Bellechasse dans la province de Québec au Canada et mort le [1], en religion frère Louis-Grégoire, est un professeur, écrivain et conférencier québécois. Détenteur d’un doctorat en philosophie de l’Université Laval et d’un doctorat en sciences médiévales de l’Université de Montréal, il fait carrière dans l’enseignement.

Martin Blais
Biographie
Naissance
Décès
(à 94 ans)
Québec
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Professeur émérite (en) ()

Biographie

Entré en religion chez les Frères maristes, où il prend le nom de frère Louis-Grégoire, il est en 1960 le supérieur et un proche collaborateur de Jean-Paul Desbiens (le frère Untel) qu'il aida à mettre au point les célèbres Insolences du Frère Untel[2]. Tout comme Desbiens, il fut envoyé à l'étranger (Rome, puis Lowell (Massachusetts) dans son cas) par les autorités ecclésiastiques à cause du scandale causé par cette publication[3],[4],[5].

En 1965, après dix-huit années d’enseignement dans le secteur public, dont cinq comme directeur d’école, et une aux États-Unis, Martin Blais est embauché comme professeur à la Faculté de philosophie de l'Université Laval. Il y enseignera jusqu'à sa retraite en 1989, y occupera le poste de secrétaire de la faculté et de vice-doyen, puis rejoindra la cohorte des professeurs émérites en 1991.

Bibliographie

Livres

Articles

Il a également rédigé

  • une cinquantaine d’éditoriaux dans le quotidien À propos, Québec.
  • Vingt-deux articles dans le Trait d’union, bulletin d’information de l’Association des retraités de l’Université Laval, Québec.
  • Quelques articles dans le journal Les Enseignants, Québec.

Notes et références

  1. Avis de décès de Martin Blais sur le site de la Fédération des coopératives funéraires du Québec, consulté le 26 décembre 2018.
  2. Luc Dupont, « Les cinquante ans des Insolences du frère Untel », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le )
  3. Claude Hauser, « Des Insolences au ministère de l'Éducation québécois… L’exil suisse de Frère Untel au miroir de sa correspondance », Revue de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, no 3, (lire en ligne, consulté le )
  4. André Gaulin, « L’imaginaire annonciateur : deux sources de la Révolution tranquille », Bulletin de l'Amicale, Amicale des anciens parlementaires du Québec, vol. 11, no 1, , p. 44-48 (lire en ligne, consulté le )
  5. « Les insolences du frère Untel », dans Pierre Hébert, Yves Lever et Kenneth Landry, Dictionnaire de la censure au Québec : littérature et cinéma, Montréal, Éditions Fides, (lire en ligne)

Liens externes

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