Martin François Le Masson du Chénoy
Martin François Le Masson du Chénoy, né le à Dommartin-le-Franc (Haute-Marne), mort le à Joinville (Haute-Marne), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Martin François Le Masson du Chénoy | ||
Naissance | Dommartin-le-Franc (Haute-Marne) |
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Décès | (à 66 ans) Joinville (Haute-Marne) |
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Origine | France | |
Arme | Artillerie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1768 – 1813 | |
Distinctions | Baron de l’Empire Officier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service le , comme simple canonnier dans le régiment d’artillerie d’Auxonne, et le , il est admis en qualité d’élève, à l’école d’artillerie de Bapaume.
En 1773, il est envoyé à celle de La Fère, et le , il est affecté au régiment d’artillerie de Metz, avec le grade de lieutenant. Mis dans une compagnie d’ouvrier d’artillerie, il fait avec son unité la campagne de 1782 à Genève. Il obtient son brevet de capitaine le , au régiment d’artillerie de La Fère, et de 1789 à 1791, il est détaché à la manufacture d’armes de Maubeuge. Il est fait chevalier de Saint-Louis le .
Le , il obtient le commandement de la 4e compagnie d’ouvriers, et il fait avec elle, les guerres de 1792 et 1793, à l’armée du Rhin. Il montre beaucoup de valeur, à l’attaque du fort de Kehl le , et le , il est nommé chef de bataillon sous directeur d’artillerie à Strasbourg. Le , il se trouve à la seconde attaque faite par les autrichiens sur le fort de Kehl, et à celle de la même place le , où il commande l’artillerie de siège jusqu’au . Le , il commande l’arsenal de Strasbourg jusqu’au . Il est promu chef de brigade le , et il occupe les fonctions de directeur d’artillerie à Strasbourg. Le , il est nommé directeur d’artillerie à Douai, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , puis officier de l’ordre le .
De l’an XIV à 1807, il fait les campagnes d’Autriche, de Prusse et de Pologne à la Grande Armée, en qualité de directeur du parc d’artillerie du corps d’armée du duc de Dalmatie. De retour à Strasbourg en 1808, comme directeur de l’artillerie, il est créé baron de l’Empire le .
Proprietaire et retaité
Cette même année 1809 il devient proprietaire du domaine des Gestas (émigrés à la Révolution) à Saucourt-sur-Rognon (près de Joinville) : forges avec moulin et bâtiments. À sa mort en 1816, ce domaine passe à son gendre François-Charles Guénard de la Tour, ancien capitaine de la Garde impériale.[1]
Il est admis à la retraite le . Il meurt le à Joinville.
Dotation
- Le , donataire d’une rente de 4 000 francs sur les biens réservés en Westphalie.
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Martin François Le Masson du Chénoy et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , officier de la Légion d'honneur
Coupé le premier parti d'azur à trois étoiles en fasce d'argent et du quartier des barons militaires, le deuxième de gueules aux trois pals bretessés d'argent. Livrées : les couleurs de l'écu. |
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 124.
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- « Cote LH/517/95 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 3, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 98.
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 133.
- Martin François Le Masson du Chénoy sur roglo.eu
- Louis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret, Grands notables du Premier Empire: notices de biographie sociale, Volume 7, Centre national de la recherche scientifique, , p. 185.
Références
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