Mary Patrux

Née d'un père commercial[1] et d'une mère secrétaire de direction[2], Mary Patrux grandit dans le Nord en banlieue lilloise puis déménage avec sa famille à Cergy-Pontoise en région parisienne[1]. Son père, son grand-père et son oncle étaient basketteurs, néanmoins elle pratique plusieurs sports avant de s'orienter vers le basket[3]. Elle prend sa licence à l'âge de 8 ans à Franconville[4]. Elle y évolue durant toute sa jeunesse au poste d'ailière, montant jusqu'en Nationale 2[3], et participant à des détections à l’INSEP[1]^,[2]. Elle y acquiert une réputation de scoreuse - elle conserve une certaine admiration pour les tireurs à trois points comme Stephen Curry[4] - mais aussi de râleuse, avec à la clé le surnom de « Nellie Oleson » donné par ses adversaires[5]^,[6]. Elle déclare à ce propos qu’elle « faisait absolument tout pour gagner »[5].

Après trois années au lycée Notre-dame De La Compassion à Pontoise où elle décroche un baccalauréat économique et social[5], la jeune femme s'oriente vers la Faculté catholique de Paris de 1997 à 1999, puis mène une licence histoire à l'Université Sorbonne-Nouvelle de 1999 à 2002[7]^,[8]. Ayant décidé d’être journaliste sportive quand elle a su qu'elle ne deviendra pas basketteuse professionnelle, elle multiplie en parallèle les stages avec des passages dans Ouest-France, BFM Radio, Radio Protestante, RTL, Infosport, ainsi qu'au ministère des Affaires étrangères[1]. Conséquemment, elle fréquente l’Institut pratique du journalisme de 2002 à 2004, d'où elle sort diplômée[7]^,[8]^,[9].

En 2004, alors étudiante en deuxième année d’école de journalisme, Mary Patrux réalise un stage de fin d'année au sein d'Eurosport[2]^,[8]. Elle commence par couvrir les Jeux olympiques d'Athènes[10]. S'occupant d'abord des bulletins d'infos en direct, elle s'essaye ensuite aux commentaires puis fait des reportages et plateaux à l’occasion d'événements spéciaux[5]. Elle est conservée par Eurosport l’année suivante[5]. La journaliste y multiplie les sports couverts en faisant notamment du bord de terrain et de la présentation en plateau[11]^,[12].

Après cinq années à Eurosport, Mary Patrux rejoint en septembre 2009 L'Équipe TV pour présenter La matinale week-end[5]. Trois mois après, Charles Biétry lui confie la présentation du Forum l'Équipe, une émission hebdomadaire où elle part à la rencontre de sportifs tels que Nikola Karabatic, Alain Boghossian, Laura Flessel, Tony Parker ou encore Jean Alesi[1]. Elle présente aussi Week-end Live.

Début 2012, Charles Biétry lui propose de rejoindre BeIn Sports, alors à l'état de projet[11]. Mary Patrux participe à la construction de la chaîne en intervenant sur le recrutement, la grille ou encore le choix des noms des émissions[5]. Elle apparaît ainsi le jour du lancement officiel cinq mois après son arrivée[2]^,[11]. Elle anime durant l’année les émissions l'Euroshow et Le Grand Stade en compagnie de Darren Tulett puis de Marie Portolano pour la seconde l'année d'après[2].

En 2013, Patrux se voit confier l’animation de NBA Extra, une émission quotidienne traitant de l'actualité de la NBA[4]. Le consultant Jacques Monclar déclare à son propos qu'elle « est un bon compromis entre bonne humeur et professionnalisme »[2]. La présentatrice traite aussi à l’antenne d'autres sports que le basket-ball, notamment le handball avec entre autres les championnats du monde, les championnats d'Europe, les remises des trophées de la LNH et LFH, et la natation[5]. Elle intervient plus généralement sur les grands événements comme les Jeux olympiques ou encore les Grands Chelems de tennis[11]^,[5]. En 2015, elle mène une interview d'une heure chez Tony Parker à San Antonio[12].

En 2019, Mary Patrux est approchée par la direction des sports de France Télévisions pour remplacer Flore Maréchal afin de présenter Tout le sport, coanimer Stade 2 et intervenir sur les événements[13], mais le transfert n’a pas lieu et elle reste sur BeIn Sports, toujours à l'animation de NBA Extra et des grands événements[5]. La même année, elle devient ambassadrice Parions sport[14].

En 2021, elle révèle dans l’émission La Maison des Maternelles avoir subi des discriminations chez un précédent employeur à cause de sa grossesse[15]. Elle intervient également dans le documentaire Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste de Marie Portolano[16].