Maryse Burgot
Maryse Burgot, née le à Combourg (Ille-et-Vilaine), est une journaliste française de télévision.
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Biographie
Formation
Maryse Burgot est élève au lycée de l'Assomption, à Rennes, puis fait des études de lettres modernes à Rennes, avant d'entrer au Centre universitaire d'enseignement du journalisme à Strasbourg dont elle sort diplômée en 1989[1],[2].
Carrière
Après avoir obtenu son diplôme en 1989, elle commence à travailler à RTL Télévision puis rejoint les rédactions de FR3 pour des contrats de courte durée dans les stations régionales de Rouen, Dijon, Amiens, Nancy, Rennes, Nantes, Montpellier, Lyon, Grenoble… avant de participer à Télématin sur Antenne 2[1].
En 1994, elle effectue son premier grand reportage sur l'épidémie de peste en Inde (en)[2].
En 1999, avec Gilles Jacquier, elle effectue un reportage sur les populations fuyant le Kosovo qui lui vaut le Prix Bayeux des correspondants de guerre[1].
Du au , Maryse Burgot est retenue en otage par Abou Sayyaf à Jolo aux Philippines[3]. Elle s'était rendue sur l'île avec son équipe (composée du cameraman Jean-Jacques Le Garrec et du preneur de son Roland Madura) pour interviewer le célèbre preneur d'otages Ghalib Andang (de) (dit « Commandant Robot ») avant de se faire enlever par des hommes armés se réclamant du Front Moro islamique de libération[4]. Elle est libérée aux côtés de quatre autres otages occidentaux (la Française Sonia Wendling, la Franco-Libanaise Marie Moarbès, la Sud-Africaine Monique Strydom et l'Allemand Werner Wallert) à la suite d'une médiation de la Libye de Mouammar Kadhafi qui aurait accepté de payer leur rançon (s'élevant à près de 280 000 francs)[alpha 1] ainsi que celle d'un cinquième otage (le Sud-Africain Callie Strydom) sous forme d'aide au développement[6].
Par la suite, elle devient grande reportrice et correspondante permanente de France 2 à Londres, puis en 2010 correspondante permanente de la même chaîne aux États-Unis[2].
Elle couvre le séisme de 2010 en Haïti[1] et l'affaire Dominique Strauss-Kahn.
En , elle rentre à Paris, chargée du suivi de l'Élysée[2] pour France 2, à la place de Valérie Astruc qui devient correspondante à Washington pour France Télévisions.
Depuis 2017, elle est grande reportrice spécialisée international au service enquêtes et reportages de la rédaction de France 2 et effectue en 2019 un reportage sur la chute (en) de Baghouz, dernier fief de l'État Islamique en Syrie[2].
En octobre 2021, elle effectue un reportage en Afghanistan, dont la situation ne captive plus le public[1].
Début 2022, Maryse Burgot est correspondante de guerre avec sa consœur Agnès Vahramian en Ukraine. Elle se trouve au Donbass lors du début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et couvre une partie des premiers combats avec son équipe[1],[7].
Prix et distinctions
- 1999 : Prix Bayeux des correspondants de guerre, avec Gilles Jacquier pour un reportage sur les populations fuyant le Kosovo [1]
Notes et références
Références
- « Maryse Burgot, grand reporter : « Comment m'imaginer enfermée dans un bureau ? » », sur La Revue des Médias (consulté le )
- « Chloroville n°173 », , p. 31
- « Quatre otages européens libérés sur l'île de Jolo », Le Nouvel Observateur, (consulté le )
- Jean-Michel Amitrano et Marie-Laure Colson, « A Jolo, Abu Sayyaf fait monter les enchères », Libération, (consulté le )
- Conversion francs → euros de l'Insee.
- Jean-Claude Pomonti, « Jolo : les rebelles du groupe Abu Sayyaf ont libéré six otages », Le Monde, (consulté le )
- « VIDEO. Guerre en Ukraine : "Cette mobilisation des civils, cette effervescence, je n'ai jamais vu ça dans un conflit", confie la journaliste Maryse Burgot », sur Franceinfo, (consulté le )
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