Massacre d'Andijan
Le massacre d'Andijan est la répression avec des armes de guerre d'une manifestation, consécutive à la prise d'assaut de plusieurs bâtiments publics de la ville industrielle d'Andijan, en Ouzbékistan, le [4]. La foule était cependant désarmée. Alors que le gouvernement a arrêté un bilan à 187 morts (dont une moitié de policiers et de militaires[4]), les organisations non-gouvernementales ne peuvent pas fournir de bilan précis, mais estiment qu'il y a eu au moins plusieurs centaines de morts parmi les manifestants[5], dont des femmes, des enfants et des vieillards. Un ancien des services secrets ouzbeks estime que le bilan est proche des 1 500 morts[6], les corps ayant été ensevelis dans des fosses communes[7]. Ce massacre et ses suites sont un des événements les plus marquants de la dictature ouzbèke.
Date | 13 mai 2005 |
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Localisation | Andijan (Ouzbékistan) |
Revendications | libération des prisonniers, et autres revendications liées à la misère. | |
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Nombre de participants | 10 000 à 15 000[1]. | |
Coordonnées | 40° 46′ 59″ nord, 72° 21′ 00″ est |
Morts |
187 (selon le gouvernement[2],[3]) et de 500[1],[2] à 1 000[3] ou 1 500[1] selon les ONG. |
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Procès | 48 condamnations à de la prison. |
L'Ouzbékistan avait une position stratégique pour les États-Unis, grâce à la base aérienne de Karchi-Khanabad, ce qui peut expliquer le peu d'empressement des pays occidentaux à diligenter une enquête. Le régime ouzbek a, depuis le massacre, renforcé ses liens avec la Chine et la Russie, qui luttent contre le terrorisme[8],[9] et ne veulent pas d'infiltrations islamistes.
Contexte
Au moment de l'indépendance de l'Ouzbékistan, l'économie est restée entièrement sous le contrôle de l'État qui la dirige encore de nos jours[10]. Islam Karimov gouverne l’Ouzbékistan depuis 1991, en étant constamment réélu avec des résultats compris entre 88 et 100 %. Le pouvoir utilise fréquemment la torture[11] et est qualifié de régime parmi les plus répressifs au monde, à la fois contre les démocrates (avec des milliers de prisonniers politiques) et contre l'islam (avec la fermeture de centaines de mosquées)[12],[13].
Andijan se trouve dans la vallée de Ferghana, vallée la plus fertile et la plus peuplée d'Asie centrale[13]. Elle a été morcelée entre trois républiques par le régime soviétique dans les années 1920, qui a pris soin de placer les frontières de façon que les voies de communication reliant la vallée à chacune des trois républiques passent soit par le territoire des autres républiques, soit par des cols à très haute altitude[13]. Depuis l'éclatement de l'URSS, la vallée est le théâtre de tensions graves, avec des attentats à Tachkent le (16 morts et 130 blessés)[13], puis la guerre au Tadjikistan dans les années 1990[13] qui déborde en Ouzbékistan en 2000, avec l'action d'une guérilla depuis les montagnes de Kirghizie et du Tadjikistan[4]. Le statut des paysans est intermédiaire entre le servage et l'esclavage, et les condamne à une misère profonde[10]. Cette misère des campagnes provoque des manifestations en à Andijan, Tachkent, Samarkand et Djizak[4]. Ces manifestations ont évolué en émeutes à Tachkent et Boukhara, et des commissariats sont attaqués. En juillet de la même année, des femmes kamikazes se font exploser devant les ambassades des États-Unis et d'Israël, faisant une cinquantaine de morts[10].
Le pouvoir ouzbek se sent menacé par le mouvement islamiste radical (l'islamisme radical est appelé « wahhabisme » localement[13]), Akramia, similaire à celui qui a pris le pouvoir en Kirghizie[14] ainsi que par le mouvement Hizb ut-Tahrir, fondé en Jordanie et basé à Londres, qui prône le retour au califat et à un régime musulman strict. Il se déclare pourtant non-violent[10]. En [14], vingt-trois personnes sont arrêtées, accusées de complot pour renverser l’État, et torturées[1]. Elles sont jugées en et condamnées à la prison[14]. Le troisième mouvement est le mouvement islamique d'Ouzbékistan (MIO) qui est inscrit à la liste des organisations terroristes par les États-Unis depuis 2002[15].
La manifestation du est l'occasion de protester contre la pauvreté et l'emprisonnement des vingt-trois détenus[1],[16],[17].
Déroulement
Le , une manifestation a lieu pour demander la libération des chefs d’entreprise emprisonnés, rassemblant environ 1 000 personnes. Le , une autre manifestation rassemble encore 4 000 personnes, pour entendre le verdict[18]. Quelques manifestants du 11 sont arrêtés le [18],[19].
Dans la nuit du 12 au , la prison d’Andijan est attaquée par un commando de 50 à 100 hommes[4], et les 23 prisonniers sont libérés[20],[3],[5] avec plusieurs centaines d’autres personnes emprisonnées pour des motifs similaires. Quelques gardiens de prison sont tués[18],[19],[8]. Un raid est également mené contre plusieurs postes de police, et le commando s'empare de garnisons militaires, avec leurs magasins d'armes[21],[5],[4]. Il prend également le contrôle de plusieurs bâtiments administratifs[21],[5] et appelle à manifester[5]. Des policiers et des pompiers sont pris en otage[5], ainsi que des magistrats (au total, une vingtaine de personnes)[18]. Par contre, l’attaque du siège du Service national de la Sécurité (SNB) échoue.
Le vendredi , la ville est entièrement sous l'emprise du groupe armé[4]. Une manifestation a lieu sur la place Babour[1], avec de nombreux curieux[4] et des prises de parole au micro[18],[19]. Les forces gouvernementales bloquent les rues autour de la place, tout en laissant les piétons passer[18]. Un cinéma et un théâtre du centre d'Andijan sont incendiés, sans que les auteurs de l’incendie soient identifiés[18],[20],[5]. Dans la journée, au moins un échange de tirs a lieu entre insurgés et troupes gouvernementales, mais les manifestants restent sur place, soit parce que des rumeurs disaient que Karimov allait satisfaire leurs demandes, soit parce que les tentatives de reddition et de départ des manifestants ont échoué[18].
Des troupes spéciales sont acheminées de Tachkent, dont des blindés[4],[22] et se retrouvent face aux manifestants, presque tous désarmés[11]. Aucune tentative de dispersion de la foule par des moyens non-létaux n’a lieu[22] : à 17 h 20, les soldats ouvrent le feu à la mitrailleuse lourde sur la foule désarmée[2],[1], sans aucune sommation[18]. Plusieurs témoignages rapportent que les otages ont servi de bouclier humain à des personnes tentant de fuir la place[18],[19],[8]. Après la panique, les policiers abattent les blessés, hommes, femmes et enfants[1], de manière méthodique[19]. Les tireurs d’élite postés sur les toits ont également fait usage de leurs armes[22]. Il n’y a pas de certitude sur un ordre éventuel de Karimov de procéder à cette répression[18], bien qu’un ancien espion ouzbek, réfugié en Grande-Bretagne, l’affirme[6]. Le gouvernement ouzbek nie cette version des faits et affirme que seuls des terroristes ont été tués (rapport d’HRW). Une radio locale et plusieurs télévisions d’information, donc CNN et la BBC, voient leurs émissions coupées[23].
Le massacre a été tellement violent que non seulement du sang était répandu dans les rues sur un rayon de plusieurs centaines de mètres autour de la place, parfois sur une épaisseur supérieure à 1 cm, mais on trouvait encore des membres arrachés et des morceaux de viscères le lendemain, dans la même zone[1],[16].
Bournachev et Tchernykh affirment que 12 500 soldats ont été nécessaires pour cette répression, dont la 17e brigade parachutiste, une brigade des forces de réaction rapide, un bataillon des forces spéciales du ministère de l’Intérieur, quatre unités des forces spéciales de la SNB et un bataillon des opérations spéciales du district oriental (voir armée de l'Ouzbékistan)[24].
Victimes
Le lendemain, les corps sont regroupés par les autorités dans l’école numéro 15, un lycée et un parc public[1].
Muhammad Solih, fondateur et dirigeant du parti laïc Erk, estime à plus de mille le nombre de morts. Il affirme que les corps ont été ensevelis dans des fosses communes, avec quinze à vingt corps pour chacune d’entre elles ; d’autres corps ont été jetés dans la rivière Karasu[25].
Djouraboy, un habitant d’Andijan, a conduit un correspondant de Radio Free Europe à une fosse commune le . Des fossoyeurs affirment que 74 corps y sont enterrés, et que 37 tombes plus secrètes, avec chacune deux corps, se trouvent également dans la zone. Trois camions ont apporté les premiers corps le . Djouraboy est assassiné le par trois personnes. Quelques familles des personnes mortes à Andijan le ont exhumé leur proches, et les ont à nouveau inhumés selon les rites musulmans. Il y a au moins une autre fosse commune, dans le jardin botanique d’Andijan[26]. Selon Vitali Ponomariov, directeur du programme Asie Centrale du Memorial Human Rights Center, « des avions ont décollé d’Andijan à partir du soir du 13, et pendant 24 heures, il y a eu 18 vols. Notre source d’information ne sait pas où ils allaient, mais un témoin oculaire affirme que 36 corps étaient chargés dans chaque vol »[26].
Suites
Fuite des habitants d’Andijan
Le régime annonce un premier bilan de seulement neuf tués et trente-quatre blessés le lendemain du massacre, et en rejette la responsabilité sur le groupe Akramia[1]. Malgré la répression, les jours suivants, de nouvelles manifestations ont lieu, rassemblant des milliers de personnes et exigeant la démission du président[27]. Des milliers d’autres personnes quittent la ville, cherchant à fuir le pays, attaquent des bâtiments gouvernementaux à Qorasov, incendient des voitures de police et attaquent les gardes-frontières[28]. La ville est encerclée par l’armée ouzbèke[29] et la Kirghizie expulse 6 000 réfugiés vers l’Ouzbékistan[28]. Au moins deux cents personnes seraient mortes dans ces affrontements, selon l’ONG ouzbèke Appeal[30].
443 personnes réussissent à se réfugier dans la Kirghizie voisine, avant de pouvoir partir pour l'Europe[3],[4].
Enquêtes
Le régime refuse une enquête internationale, demandée par l'ONU et l'OSCE.
La journaliste Mutabar Tadjibaeva constitue un dossier de 200 pages sur le massacre, et tente de le porter devant la Cour suprême d’Ouzbékistan. Elle est arrêtée, violée et torturée, avant de trouver asile en Norvège[31].
Quinze personnes sont arrêtées et jugées comme meneurs de la manifestation, en [20], suivies de trente-trois autres en décembre : les condamnations vont de 12 à 20 ans de prison[32].
En , un film monté par la dictature à partir de plusieurs vidéocassettes enregistrées par des manifestants pour faire condamner les manifestants lors des procès est diffusé dans le monde[5]. D'une durée de 69 minutes, il ne montre que le début de la manifestation[5] et contredit certaines affirmations du gouvernement ouzbek, notamment sur l’organisation des insurgés[17]. Le gouvernement ouzbek affirme que la manifestation est organisée dans un but insurrectionnel, ce que la vidéo ne prouve pas[5]. Le gouvernement affirme également le caractère religieux ou djihadiste de la manifestation, mais selon le Carnegie Endowment, des Allahu Akbar sont chantés, mais d'après la vidéo, il est difficile de savoir si les manifestants souhaitaient, même pour une partie d'entre eux, l'établissement d'un État fondé sur le respect des enseignements de l'islam[5]. Par contre, la vidéo montre clairement que quelques rares personnes parmi les manifestants étaient armées, et que d'autres fabriquaient des cocktails Molotov[5].
Les personnes liées à la manifestation sont poursuivies des années durant ; celles qui se réfugient à l’étranger sont arrêtées lors de leur rentrée en Ouzbékistan[33].
Les ONG en Ouzbékistan, après le massacre
Le gouvernement ouzbek impose à Central Asian Free Exchange (« Libre-échange en Asie centrale ») de quitter le pays le , à cause de son logo non-enregistré et pour défaut de licence internet. Urban Institute reçoit l’ordre de cesser ses activités le parce que ses membres discutent « la situation socio-économique et socio-politique en Ouzbékistan » durant un cours, en violation de leur charte[34]. D’autres organisations ont reçu l’ordre de quitter le pays, ou ont subi des pressions, dans les mois qui ont suivi le massacre d’Andijan, dont Global Involvement through Education, Ecumenical Charity Service, Eurasia Foundation, Freedom House, l'International Research & Exchanges Board, Counterpart International, Radio Free Europe, l’American Council for Collaboration in Education and Language Study, Internews Network, le BBC World Service, Ezgulik, et le bureau local du HCR[35].
En 2011, le bureau de l’organisation non-gouvernementale (ONG) Human Rights Watch est fermé autoritairement par le gouvernement ouzbek[36].
Critiques
Les ONG critiquent fermement le massacre, et appellent à des sanctions et des enquêtes, retenant généralement le bilan de « centaines de morts » et revenant chaque année sur le sujet[37],[2],[16]. Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Kofi Annan, demande également une enquête au régime de Tachkent[16], ce qui est refusé, le régime prenant argument du scandale d'Abou Ghraib qui n'avait pas non plus déclenché d'enquête internationale[4].
La presse internationale a critiqué le régime ouzbek ; une des filles du dictateur a intenté un procès au journal d’information en ligne français Rue89 qui la qualifiait de « fille de dictateur »[2].
Poursuites
En , une plainte est déposée en Allemagne pour crime contre l'Humanité contre Zokirjon Almatov, le responsable des services de sécurité ouzbeks[11].
Sanctions
L’Union européenne a imposé un embargo sur les armes à destination de l’Ouzbékistan en octobre 2005, mais l’a levé en 2009[31],[37].
Le Congrès des États-Unis impose des restrictions à l’aide économique, qui sont levées en , tout en maintenant une base aérienne[38],[39].
Pays silencieux
L’Allemagne refuse de critiquer le régime, et lui loue la base de Termez 26 millions d’euros[38] tout comme le Royaume-Uni qui utilise le sud du territoire ouzbek pour évacuer ses troupes d’Afghanistan[39].
Enquêtes
Outre l’enquête de 200 pages de la journaliste ouzbèke Mutabar Tadjibaeva et des rapports des ONG, plusieurs documentaires filmés ont été produits sur ce massacre et ses conséquences sur les vies des personnes impliquées :
- en 2010, la journaliste britannique Monica Whitlock, correspondante de la BBC en Ouzbékistan au moment des faits, réalise un reportage de 55 minutes, Through the Looking Glass, incluant des témoignages de survivants ;
- en 2012, le journaliste danois Michael Andersen publie le film de 80 minutes Massacre in Uzbekistan[40].
Notes et références
- Galima Boukharbaïeva, Matlouba Azamatova (traduction), « Ouzbékistan : la vérité commence à se faire jour sur le massacre d'Andijan », republié sur le site du Comité pour l’information sur l’Europe de l’Est (Colisée) le 18 mai 2005, consulté le 3 janvier 2013.
- Fédération internationale des droits de l’homme, « Six ans après le massacre d’Andijan, le gouvernement de Karimov continue à museler toute voix dissidente », publié le 16 mai 2011, consulté le 3 janvier 2013.
- AFP, « Procès d'Andijan : les quinze leaders présumés de la révolte plaident coupable », Le Monde, publié le 20 septembre 2005, consulté le 3 janvier 2013.
- Vicken Cheterian, « Bain de sang en Ouzbékistan », Le Monde diplomatique : archives 1970-2009, octobre 2005.
- Martha Brill Olcott, Marina Barnett, « The Andijan Uprising, Akramiya and Akram Yuldashev », Carnegie Endowment for international peace, publié le 22 juin 2006, consulté le 5 janvier 2012.
- Jeffrey Donovan, Former Uzbek Spy Accuses Government Of Massacres, Seeks Asylum, Radio Free Europe/Radio Liberty, 1er septembre 2008.
- Research by School of Journalism of University of Columbia « Copie archivée » (version du 10 juin 2007 sur l'Internet Archive).
- Lionel Beehner, « Documenting Andijan », Council for Foreign Relations, 26 juin 2006.
- Alex Rodriguez, « US closes air base in Uzbekistan amid uprising dispute », The Boston Globe, 22 novembre 2005.
- Vicken Cheterian, « L'Asie centrale entre nationalisme et islamisme », Le Monde diplomatique : archives 1970-2009, mars 2005.
- « Allemagne : le chef de la sécurité ouzbek est accusé de crimes contre l’humanité », Human Rights Watch, publié le 15 décembre 2005, consulté le 3 janvier 2013.
- Vicken Cheterian, Philippe Rekacewicz, « L'étoile montante ouzbèke », Le Monde diplomatique : archives 1970-2009, novembre 2001.
- Vicken Cheterian, « La vallée de Ferghana, cœur divisé de l'Asie centrale », Le Monde diplomatique : archives 1970-2009, mai 1999.
- Human Rights Watch, « Bullets were Falling Like Rain », The Andijan Massacre, May 13, 2005, 2005, p. 6.
- (en) What are Uzbekistan's main terorists groups ?.
- AFP, « HRW dénonce le « massacre » d'Andijan dans un rapport détaillé », Le Monde, publié le 7 juin 2005, consulté le 3 janvier 2013.
- « Un an après les faits, un film éclaire d’un jour nouveau le massacre d’Andijan », Le Monde, publié le 22 juin 2006, consulté le 3 janvier 2013.
- Preliminary findings on the events in Andijan, Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), juin 2005.
- BBC news, How the Andijan killings unfolded, mis à jour le 17 mai 2005.
- AFP, « Ouzbékistan : Les « aveux » des accusés d’Andijan fortement mis en doute », Intérêt-général, publié le 23 septembre 2005, consulté le 3 janvier 2013.
- Human Rights Watch, Bullets were..., op. cit., p. 3.
- Human Rights Watch, Bullets were..., op. cit., p. 4.
- Uzbek media clampdown stifles unrest news, BBC News, publié le 13 mai 2005.
- « Changes in Uzbekistan’s Military Policy after the Andijan Events »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Central Asia-Institute Silk Road Studies Program.
- Uzbek opposition leader hopes Andijon tragedy will awaken west, RadioFreeEurope/RadioLiberty.
- RFE/RL led to mass grave site in Uzbekistan, RadioFreeEurope/RadioLiberty.
- 'High death toll' in Uzbekistan, Journal of Turkish Weekly.
- Hundreds killed in Uzbek uprising, witness says; thousands flee into Kyrgyzstan, Truthout.
- « Uzbek troops shut off second town », BBC News, mis à jour le 16 mai 2005
- (en) Peter Boehm et Daniel Howden, « Army 'kills 200' in second Uzbek city as thousands head for border », The Independent, (lire en ligne, consulté le ).
- Julien Sartre, « Ouzbékistan : l’impunité pour le massacre d’Andijan », L’Express, publié le 13 mai 2011, consulté le 3 janvier 2013.
- « Soulèvement d’Andijan, nouvelles condamnations », Le Nouvel-Observateur, publié le 5 décembre 2005, consulté le 3 janvier 2013.
- « Ouzbékistan : ample répression liée au massacre de 2005 », Human Rights Watch, publié le 12 mai 2011, consulté le 3 janvier 2013.
- « Court rules to close U.S. NGO in Uzbekistan », RIA Novosti, publié le 12 juillet 2006, consulté le 12 janvier 2014.
- « Aftermath of Andijan: The Challenge of Uzbekistan », Institute for Global Engagement, publié le 22 septembre 2006.
- « Ouzbékistan : le gouvernement contraint Human Rights Watch à fermer son bureau », Human Rights Watch, publié le 15 mars 2011, consulté le 3 janvier 2013.
- Françoise Guillite, « Cinquième anniversaire du massacre d’Andijan. L’UE doit faire pression sur l’Ouzbékistan », Amnesty international, publié le 12 mai 2010, consulté le 3 janvier 2013.
- Jan Egeland, Steve Swerdlow, « Ouzbékistan : l’Occident répète les mêmes erreurs », Human Rights Watch, publié le 4 janvier 2012, consulté le 3 janvier 2013.
- « Ouzbékistan : prisonniers torturés, avocats réduits au silence », Human Rights Watch, publié le 13 décembre 2011, consulté le 3 janvier 2013.
- Site officiel du film Massacre in Uzbekistan.
Voir aussi
Articles connexes
- Révolutions de couleur
- Histoire de l'Ouzbékistan
- Politique de l'Ouzbékistan
- Galima Bukharbaeva, journaliste ouzbèke exilée après sa couverture de l'évènement pour des médias étrangers
Liens externes
- Andijan uprising, Akramiya and Akram Yuldashev, Carnegie Endowment for International Peace, film et article sur la journée du massacre
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