Massacre de novembre 2021 à Ekondo-Titi
Le massacre de novembre 2021 à Ekondo-Titi est une tuerie en milieu scolaire survenue le 24 novembre 2021 dans le lycée bilingue d’Ekondo-Titi à Ekondo-Titi au Sud-Ouest du Cameroun, perpétrée par des hommes armés.
Massacre de novembre 2021 à Ekondo-Titi | |
Date | |
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Lieu | Ekondo-Titi, (Sud-Ouest, Cameroun) |
Victimes | Élèves et enseignante |
Type | Fusillade, Tuerie en milieu scolaire, Tuerie de masse |
Morts | 5 |
Guerre | Crise anglophone au Cameroun |
Contexte
Depuis fin 2017, les forces armées camerounaises et des groupes séparatistes s'affrontent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, des exactions ont lieu où les belligérants s'accusent de crimes de guerre[1].
Déroulement
Le 24 novembre 2021, des hommes armés font irruption au lycée bilingue d’Ekondo-Titi, et ouvrent le feu à l'aveugle sur des élèves et une enseignante de français. Cette dernière décédera sur-le-champ ainsi que ses élèves. Un quatrième élève décédera plus tard à l’hôpital où il avait été amdis[2].
Lors du massacre, les assaillants ont fait usage d'engins explosifs improvisés[3].
Victimes
Celestina Fien ; Emmanuel Orume 12 ans ; Joyceline Iken 16 ans ; Kum Emmanuel 17 ans[4].
Responsabilité
L'armée camerounaise accuse une milice séparatiste du « General Ten Kobo » d'avoir menée la tuerie. Elle déclare « une dizaine d’assaillants sécessionnistes perfidement vêtus d’uniformes militaires et munis d’armes automatiques a fait irruption au Lycée bilingue (…) et a froidement ouvert un feu nourri et aveugle en direction des salles de classe où se trouvaient déjà des élèves et des enseignants en cours avant d’actionner un engin explosif »[5].
Réactions
ONU : à la suite de l'attaque, le Coordinateur humanitaire des Nations unies au Cameroun, Matthias Naab a condamné, les violences meurtrières contre le secteur de l’éducation[6].
Union européenne : l’Union européenne a condamné ''ces violences perpétrées contre des établissements scolaires et des civils"[7].
Suisse : l’Ambassade de Suisse à Yaoundé a condamné l'attaque et a rappelé que « les enfants, enseignants et écoles ne sont pas une cible » pendant un conflit. Elle a exhortée le gouvernement camerounais et les séparatistes des régions anglophones, « à assurer le respect du Droit international humanitaire (DIH) »[8].
Références
- « Des exactions commises par l'armée et les séparatistes au Cameroun anglophone, selon Human Rights Watch », sur LEFIGARO, (consulté le )
- Lebledparle.com, « Obsèques de l’enseignante et les 4 élèves tués au lycée bilingue d’Ekondo Titi le 24 novembre 2021 », sur Le Bled Parle : L'actualité africaine de dernière minute du jour (consulté le )
- « Cameroun : 4 morts et des blessés dans des attaques d’écoles », sur La Nouvelle Tribune, (consulté le )
- « Cameroun : un enseignant et trois élèves tués dans l’attaque d’une école à Ekondo Titi », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
- StopBlaBlaCam, « Tuérie d’élèves à Ekondo Titi : l’armée accuse la milice séparatiste du « general Ten Kobo » », sur www.stopblablacam.com (consulté le )
- « Cameroun : l’ONU condamne le meurtre de quatre élèves et un enseignant par des hommes armés dans le Sud-Ouest anglophone », sur ONU Info, (consulté le )
- « https://twitter.com/ueaucameroun/status/1463543855379357699 », sur Twitter (consulté le )
- Redaction, « Cameroun : La Suisse condamne le meurtre d’élèves et de leur professeur », sur reflets Suisse-Afrique, (consulté le )
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