Mata Amritanandamayi

Mata Amritanandamayi, née le , est une figure spirituelle contemporaine de l’Inde et la fondatrice de l'ONG « Embracing The World » (ETW)[1],[2] à but humanitaire et écologique dont le siège est au Kérala (extrême sud-ouest de l'Inde). Appelée communément Amma Mère » en langues dravidiennes), elle est hindoue de naissance mais déclare que sa seule religion est l'amour[3]. Son enseignement repose sur les voies traditionnelles de la non-dualité (advaïta védanta) et de la dévotion (bhakti)[4].

Pour les articles homonymes, voir Amma.

Mata Amritanandamayi
Mata Amritanandamayi en 2009.
Biographie
Naissance

Alappad (en)
Nationalité
Activités
Guru, cheffe religieuse, responsable
Autres informations
Religion
Sites web
Distinction
Prix James Parks Morton Interfaith (d)

Elle parcourt le monde pour y proposer des assemblées au cours desquelles, depuis 1975, elle aurait pris des dizaines de millions de personnes dans ses bras (à raison d'un million par an)[5],[6], dont l'ancien président de l'Inde A.P.J. Abdul Kalam. Cette « étreinte » (darshan) est devenue « sa marque de fabrique »[7].

Biographie

Elle naît le à Parayakadavou, un petit village de la côte du Kérala, au Sud de l'Inde, au sein d'une famille de modestes pêcheurs qui ont treize enfants. Ses parents l'appellent Soudhamani.

Expériences spirituelles précoces

Dès l'âge de cinq ans elle montre des tendances mystiques et dévotionnelles que ses parents ne comprennent pas : elle leur vole par exemple du beurre et du lait qu'elle va distribuer aux pauvres, comme le fait Krishna dans la mythologie hindoue. Par voie de conséquence ils lui infligent de mauvais traitements, elle doit réaliser de nombreuses tâches ménagères et est parfois battue[8]. Elle interrompt l'école à dix ans et devient servante chez des voisins[9].

À treize ans elle a sa première extase (samadhi)[10]. En 1975, à 22 ans, elle obtient la libération (moksha) à la suite d'une intense période d'identification avec Krishna[10].

Finalement, à la suite de divers problèmes avec sa famille, elle est contrainte de quitter le toit familial et de vivre sans abri [10] à 22 ans : selon la légende, ce furent les animaux qui furent alors ses compagnons dévoués, lui apportant de la nourriture [11].

Événements miraculeux

L'hagiographie mentionne les « prodiges » suivants :

  • à sa naissance, elle aurait été étrangement bleue, comme le dieu Krishna, et n'aurait ni pleuré ni crié, affichant à la place un sourire. Elle aurait parlé sa langue maternelle, le malayalam, dès l'âge de six mois[8] ;
  • jeune adulte, elle aurait été l'auteur de plusieurs prodiges, comme chasser en l'embrassant un cobra qui terrorisait un village[10].

La « Mère de la Béatitude immortelle »

En 1978, à 25 ans, à la suite d'un épisode où elle se fait passer pour morte auprès de son père, elle est finalement acceptée par lui. Débute alors une période où prend fin l'hostilité qui régnait à son encontre[10]. Elle devient « Mata Amritanandamayi », littéralement la « Mère de la Béatitude immortelle », et commence à guider dans leur quête spirituelle ceux qui viennent la voir . Les quatre premiers disciples d'origine occidentale, parmi lesquels l'Australienne Gail Tredwell (future Gayatri), rejoignent le petit noyau de dévots en 1979[12].

Fondation d'organisations caritatives

En 1981, la « Mata Amritanandamayi Mission Trust » et le « Mata Amritanandamayi Math (en) », deux organisations à but non lucratif, sont fondées, leur siège étant à Amritapuri (en), son principal ashram, près de Kollam dans le Kérala[13].

Rayonnement mondial

En 1987, à 34 ans, elle fait son premier tour du monde. Elle devient alors connue internationalement en tant que gourou et pour son engagement humanitaire. Certains la considèrent comme un avatar[13].

Aujourd'hui (en 2011), son temps est partagé entre son ashram principal en Inde et les tournées qu'elle fait chaque année aux États-Unis, en Europe, au Japon, en Inde. Elle y rencontre aussi bien ses disciples que des curieux, venus faire l'expérience du darshan. Des communautés autour de son message existent partout dans le monde[10].

Le darshan d’Amma

Dans la religion hindouiste, le darshan (du sanskrit दर्शन, darśana, « vision ») est un moment de contact visuel avec un maître spirituel ou sa représentation et la transmission d'énergie spirituelle associée à cette vision. Il peut prendre différentes formes suivant les maîtres. Amma passe de huit à plus de vingt heures d'affilée avec ses dévots à leur parler, à écouter leurs problèmes et à leur donner le darshan ou câlin. Celui-ci se décompose en une suite de gestes normalisés : « ouverture des bras ; enveloppement de l'inconnu ; bercement de dix secondes ; remise à chaque câliné d'un pétale de rose, d'une pomme ou d'un bonbon. ». Ne parlant que le malayalam, langue véhiculaire du Kérala, Amma susurre « Mon chéri » à chaque enlacé[14].

Elle ne mange ni ne prend de repos durant le temps que dure la séance d'étreintes. On estime, en 2020, qu'elle a étreint 40 millions de personnes dans le monde[15], contre 37 millions en 2017 et 32 millions en 2014[16],[13].

Enseignement

Son enseignement repose sur les voies traditionnelles de la non-dualité (advaïta védanta)[17] et de la dévotion (bhakti)[4]. Dans cette perspective, rapprochée du néo-védanta, l'essence de chaque individu est ātman, laquelle est identique à brahman, l'essence de l'univers. Ainsi selon Amma, « nous sommes tous un », constitués de la même essence, et cela a comme implication que nous devrions traiter les autres comme nous-même[13].

La base de son message est l'amour de tous les êtres, et la compassion[13]. Elle ne demande pas à ses fidèles de croire en un dieu quelconque ou de changer de religion. Bien que rattachée à la tradition de l'hindouisme, elle déclare quant à ses croyances : « ma religion est l'amour »[18].

Amma préconise la pratique du service désintéressé (sevā) qui selon elle permet aux dévots de réduire leur karma négatif, favorisant ainsi leur progression vers la libération[13].

Actions humanitaires

Inde

Les actions humanitaires menées par les organisations caritatives d'Amma concernent l'éducation des enfants, l'émancipation des femmes, la santé, la construction de logements, la lutte contre la famine, l'aide en cas de catastrophes naturelles. La réussite opérationnelle de ces actions est assurée par des bénévoles à travers la pratique de sevā, le service désintéressé[13].

Le Mata Amritanandamayi Math a le statut d'ONG en Inde depuis 1988, et est à l'origine d'un réseau d’œuvres caritatives et éducatives, notamment pour les populations aborigènes défavorisées[19].

En 1994, Amma a fondé un campus universitaire (Amrita University (en)) spécialisé dans le domaine de l'informatique et de la recherche. L'université travaille avec le gouvernement de l'Inde pour développer l'éducation (lancement du projet Amrita-ISRO).

En 1998, le premier ministre indien Atal Bihari Vajpayee a inauguré un hôpital à Kochi (Amrita Institute of Medical Sciences (en))[13].

Monde

Le M.A. MATH a reçu en le statut d'ONG consultative auprès du Conseil économique et social des Nations Unies[20].

La Croix-Rouge française a signé avec le M. A. Math un accord de coopération pour l’aide aux victimes du tsunami en Inde et au Sri Lanka (ce qui a valu à Amma d'être honorée par la Récompense du Centenaire du Rotary International pour son Service à l'Humanité le ).

Depuis 2009, le M.A. MATH ainsi que d'autres structures caritatives se sont regroupées sous le nom de l'organisation parapluie Embracing The World[21].

Controverses

Des critiques sont portées sur les actions menées par Amma à travers ses organisations[14], elles sont également dirigées à l'encontre de sa personne[13].

Rapport de la Miviludes en France

Un rapport mis en ligne en 2003 sur le site de la Miviludes dénonçait « le prétendu pouvoir d'Amma de guérir la lèpre ou le cancer d'un baiser », mais cette accusation a été abandonnée dans la version du rapport publié par la Documentation française. Selon le journal La République du Centre, le secrétaire général de la Miviludes de l'époque aurait alors déclaré : « C'est une erreur. On n'avait pas assez d'éléments pour affirmer cela. Amma n’a jamais dit cela. Nous sommes dans une approche mystico-religieuse, mais le mouvement ne refuse pas les soins. Ce n'est pas un mouvement à dérive sectaire. »[22],[23].

Publications critiques

  • En 2013, Gail Tredwell (en), la première disciple occidentale d'Amritanandamayi – elle était surnommée « Gayatri, l'ombre d'Amma », au sein de l'ashram –, a publié un livre autobiographique, Intitulé Holy Hell: A Memoir of Faith, Devotion, and Pure Madness, décrivant les vingt années qu'elle y a passées en tant qu'assistante personnelle d'Amma. Elle y lance des accusations à son sujet : celle-ci était soumise aux contraintes du cycle menstruel contrairement à ce qu'affirmaient ses disciples, elle aurait entretenu des rapports intimes avec l'un de ses proches disciples alors qu'une stricte chasteté est de règle dans la communauté, et elle aurait eu des comportements agressifs et violents lors de la vie à l'ashram[24],[25],[26],[27], accusations qui ont été rejetées par Amritanandamayi et ses représentants comme autant d'allégations infondées[28]. Des dizaines de témoignages de disciples ont paru sur internet pour défendre Amma[29], ou pour au contraire confirmer les soupçons de Gail Tredwell[30]. Certains présentent Gail Tredwell « comme une personne peu équilibrée psychologiquement, intrigante, et ayant elle-même manifesté un comportement abusif envers d’autres disciples »[31],[32],[33],[34]. Le , un grand rassemblement a été organisé à Cochin par le Sangh Parivar, une fédération de partis nationalistes hindous islamophobes[35], afin de soutenir Amma[36] face à ce qu'ils qualifient d'attaques diffamatoires.
  • Sreeni Pattathanam, le président de la Fédération des associations rationalistes indiennes, est l'auteur de Matha Amritanandamayi: Divya Kathakalum Yatharthyavum (Matha Amritanandamayi : Histoires sacrées et réalités), un livre publié pour la première fois en 1985, où il affirme, entre autres choses, que tous les miracles d'Amritanandamayi sont faux[37]. En 2004, le gouvernement de l'État du Kerala a poursuivi en justice l'auteur, le propriétaire de la maison d'édition et l'imprimeur du livre, en prétextant que les sentiments religieux des dévots avaient été offensés par le contenu diffamatoire du livre. Cette procédure faisait suite à une plainte déposée par T. K. Ajan, un résident du Mata Amritanandamayi Math[38]. Thengamam Balakrishnan, dirigeant du CPI, a déclaré que le livre, loin d'insulter les dieux et la religion, s'attachait seulement à démonter la légende de pouvoirs surhumains. L'Association rationaliste Bharathiya a protesté contre cette atteinte à la liberté d'expression, faisant valoir que le premier ministre est tenu par la Constitution de servir la cause du rationalisme et de la science[39].
  • Le Monde diplomatique a publié en un article critique sur Amma et son mouvement « Amma, l’empire du câlin »[14] qui contraste avec les autres publications de la presse francophone ; cet article a en partie été repris par le site de l'Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu (UNADFI)[40] et par Var-Matin[41]. On y affirme que l'organisation ne publie jamais de budget global détaillant ses recettes, ses dépenses ou ses frais de fonctionnement et que l'opacité règne quant à la destination des fonds recueillis lors des tournées du gourou. Les sommes que la maison mère déclare avoir reçues de sa branche américaine seraient bien inférieures aux sommes que cette dernière déclare lui avoir versées ; le journaliste Jean-Baptiste Malet se demande où est passée la différence. Faisant par ailleurs une brève analyse de citations issues du site internet www.amma-europe.org, il dépeint une « vision messianique [qui] sature l’espace médiatique international »[14]. Ceci est étayé dans un article de Jacques Vignes. [42]

Prix et distinctions

L'action humanitaire et le message de Mata Amritanandamayi lui ont valu de nombreux prix et distinctions.

  • 1993, President of the Hindu Faith à Chicago pour le centenaire du Parlement des religions du Monde[43].
  • 1993, Hindu Renaissance Award (Hinduism Today)[44].
  • 1998, Prix du soin et du partage humanitaire international de l'année (Chicago) (Care & Share International Humanitarian of the Year Award).
  • 2002, Karma Yogi of the Year (Yoga Journal)[45].
  • 2002, prix Gandhi-King pour la non-violence, au siège de l'ONU[46].
  • 2005, Mahavir Mahatma Award (Delhi)[47].
  • 2005, Centenary Legendary Award of the International Rotarians (Cochin)[48].
  • 2006, Prix inter religieux James Parks Morton (New York)[49].
  • 2006, The Philosopher Saint Sri Jnaneswara World Peace Prize (Pune)[50].
  • 2007, Prix Cinéma Vérité (Paris)[51]
  • 2010, Docteur Honoris Causa ès humanités, de l'Université d'État de New York à Buffalo[52].

Discours et conférences internationales

  • 1993, Chicago : 'Que vos cœurs s'épanouissent', au 100e anniversaire du Parlement des Religions du Monde
  • 1995, New York : pour les célébrations du 50e anniversaire de l'Organisation des Nations unies (ONU)
  • 2000, New York : lors du Sommet mondial de la Paix au siège de l'Organisation des Nations unies (ONU)[53]
  • 2002, Genève : Intervention à la Conférence des Femmes pour la Paix mondiale organisée par l'Organisation des Nations unies (ONU)
  • 2004, Barcelone : conférence au Parlement des religions du Monde[54]
  • 2006, New York : Prix inter religieux James Parks Morton
  • 2007, Paris : 'La Compassion comme seul voie vers la paix', Prix Cinéma Vérité 2007
  • 2008, Jaipur : 'Le potentiel infini des femmes', discours de l'Initiative des femmes pour la paix mondiale[55]
  • 2009, New Delhi : 'Cultiver la force et la vitalité', inauguration de la Fondation Internationale Vivekananda[56]
  • 2015, New Delhi: inauguration du 'Desh Seva Sangam', le congrès annuel des ONG partenaires du 'Rashtriya Seva Bharathi', organisation parapluie du RSS[57],[58]

Filmographie

Documentaires et fictions

Vidéos des conférences internationales

Notes et références

  1. En français, « Étreindre le monde ».
  2. (en) « Embracing the World est un réseau international d'œuvres caritatives initiées par Amma » (consulté le ).
  3. (en) "My religion is love", dans Newsweek : « Hindu by birth, she does not affiliate with a specific religion — "My religion is love" ».
  4. Alexandre Astier, Les Maîtres spirituels de l'hindouisme, Paris, Eyrolles, 238 p. (ISBN 978-2-212-54194-6, lire en ligne), p. 212-214 : « [...] née au sein de l’hindouisme, elle respecte profondément cette tradition et son enseignement est fondé de manière classique sur la non-dualité (advaita-vedânta) et sur la voie de la dévotion (bhakti). » (p. 214).
  5. Amma aurait pris 27 millions de personnes dans ses bras, sur Buddhachannel.
  6. « Amma a serré dans ses bras 29 millions de personnes, dont moi », Rue89, 26 octobre 2010.
  7. Thomas Monnerais, Amma, la multinationale du calin, Le Monde, 26 octobre 2011.
  8. Alexandre Astier, op. cit., p. 212.
  9. Jean-François Mayer, Mouvements néo-hindous: controverses autour du livre d’une ex-disciple de Mata Amritanandamayi, Religioscope, 14 mars 2014 : « Ces ouvrages révèlent que la jeune Soudhamani ne reçut qu’une formation scolaire primaire et qu’elle dut ensuite se consacrer aux tâches domestiques dans sa famille ou sa parenté, dans des conditions décrites comme dures. Sa mère, par ailleurs très pieuse, la traitait avec rudesse et la battait parfois ».
  10. Alexandre Astier, op. cit., p. 213.
  11. Tout est en vous, paroles d'Amma, éditions Points, (ISBN 978-2-7578-5032-9), page 14.
  12. Jean-François Mayer, op. cit. : « L’année suivante arrivèrent les quatre premiers disciples d’origine occidentale (mais qui vivaient tous déjà depuis quelque temps en Inde), parmi lesquels Gayatri (Gail Tredwell), [...]. ».
  13. (en) Brill Encyclopedia of Hinduism, vol.5, 2014, p. 523-530.
  14. Jean-Baptiste Malet, « Amma, l’empire du câlin : Engouement pour une gourou indienne », Le Monde diplomatique, (lire en ligne)
  15. PROFILES IN FAITH: HINDU GURU AMMA—MATA AMRITANANDAMAYI, worldreligionnews.
  16. VIDEO. "19h le dimanche" a testé un câlin avec Amma : "C'est vrai, j'ai fait une petite tachycardie...", France Tv info.
  17. Hinduism : A Very Short Introduction, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-106271-1, lire en ligne), p. 52 : « Shankara (788-820 CE). Non-dualist or advaita vedanta. [...] Mata Amritanandamayi, the 'hugging mother', is a contemporary guru in this tradition. »
  18. Citations hindoues expliquées, Paris, Eyrolles, , 184 p. (ISBN 978-2-212-55539-4, lire en ligne), p. 177
  19. « NGO Partnership System », sur ngo.india.gov.in (consulté le ).
  20. « List of non-governmental organizations in consultative status with the Economic and Social Council as of 18 September 2008 ».
  21. Littéralement, « Étreindre le monde ».
  22. Question parlementaire n° 61114 de Monsieur Philippe Vuilque (Socialiste - Ardennes) QE, site de la Miviludes, 2007.
  23. Rapporté sur Prevensectes.
  24. David Amsden, « The Hugging Saint », Rolling Stone, , p. 2 (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  25. Site internet de Gail Tredwell.
  26. (ml) « അമൃതാനന്ദമയിക്കെതിരെ മുൻ ശിഷ്യയുടെ പുസ്തകം », Madhyamam, 2014 feb 18 (lire en ligne [archive du 2014-02-18 12:15:48], consulté le ).
  27. Jean-François Mayer, op. cit. : « [...] ses disciples affirment et écrivent que Mata Amritanandamayi n’aurait plus été soumise aux contraintes du cycle menstruel et aurait cessé d’avoir ses règles dès le début de ses manifestations. Vivant dans l’intimité d’Amma, Gayatri constate qu’il n’en est rien. [...] C’est durant la première tournée aux États-Unis, en 1987, que Gayatri affirme avoir découvert des signes de ce qui est aujourd’hui l’une des accusations qui suscitent la colère des disciples et les fermes dénégations du mouvement: Mata Amritanandamayi aurait entretenu des rapports intimes avec l’un de ses plus proches disciples. [...] Gayatri soutient avoir non seulement subi des crises de colère d’une Mata Amritanandamayi très différente de la sainte souriant en public, mais avoir été à plusieurs reprises frappée ou maltraitée par elle; d’autres personnes de son entourage auraient subi le même traitement. ».
  28. (en) « Mata Amritanandamayi says the institution was an 'open book', dismisses allegations », IBN, (lire en ligne, consulté le ).
  29. Jean-François Mayer, op. cit. : « Cette floraison en ligne d’articles soutenant que la vraie Mata Amritanandamayi n’est pas la personne décrite par son ancienne dévote Gayatri assure une présence soutenue sur le Web [...]. En outre, étant donné que Gail Tredwell semble être l’une des rares ex-disciples à s’exprimer publiquement pour dénoncer Mata Amritanandamayi et son mouvement, les dizaines de témoignages donnant un autre point de vue sur Amma donnent un certain poids à ces voix additionnées. ».
  30. « Accueil - Amma », sur amma.liviscobal.fr (consulté le )
  31. Jean-François Mayer, op. cit..
  32. Jacques Vigne, La personnalité d'Amma, (lire en ligne)
  33. Jacques Vigne, Présentation du livre de Gail Tredwell (lire en ligne)
  34. Jacques Vigne, Comprendre la psychologie de Mata Amritânanandamayî et de son mouvement (lire en ligne)
  35. (en) « 'Sangh Parivar spreading Islamophobia' - The New Indian Express | DailyHunt », DailyHunt, (lire en ligne, consulté le )
  36. (en) « Full report of DHARMA RAKSHA SANGAM at held Kochi | Vishwa Samvada Kendra », sur samvada.org (consulté le ).
  37. (en) « Mata Vs Reason In God’s Own Country », Tehelka (consulté le ).
  38. (en) « Rationalist association leader to be prosecuted », The Hindu, (consulté le ).
  39. (en) « Move to prosecute rationalist leader criticised », The Hindu, (consulté le ) : « In a statement here today, the CPI leader said that Mr. Pattathanam had only written a book to expose some facts centering around super human powers. Mr. Pattathanam had in no way insulted any God or religion. [...] Meanwhile the Bharathiya Rationalists Association has protested against the move to prosecute Mr. Pattathanam. The association said that the Chief Minister who was Constitutionally duty bound to vouch the cause of rational and scientific ideas was acting to the contrary. The move is tantamount to eliminating those who try to spread scientific awareness against superstitions. It is also an infringement on the freedom of expression, the statement noted. ».
  40. « Étreindre et s’enrichir | unadfi.org », sur www.unadfi.org (consulté le )
  41. « Amma dans le Var, avec son lot de câlins et de... polémiques », Var-Matin, (lire en ligne, consulté le )
  42. Jacques Vignes, « Après l’extase, le retour à la réalité », sur www.jacquesvigne.com,
  43. (en) In 1993 she served as president of the Centenary Parliament of World Religions in Chicago.
  44. (en) « Hindu Renaissance Award 1993 as “Hindu of the Year” by Hinduism Today »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ).
  45. (en) Mata Amirtanandamayi "Ammachi" TO UPLIFT AILING HUMANITY.
  46. (en) « The Gandhi-King Awards is the leading international honor for promoting the principles and practices of nonviolence in daily life. » (consulté le ).
  47. (en) The Mahavir-Mahatma Awards symbolise excellence in the field of human welfare and spiritual enlightenment being given out by the Oneness Forum.
  48. (en) « 2005 Mata Amritanandamayi Receives Rotary International Award »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ).
  49. (en) The winners of the Interfaith Award in 2006.
  50. (en) Amritapuri.org.
  51. Article de Canal Plus.
  52. (en) Christine Vidal, « Buffalo.edu Four to receive SUNY honorary degrees »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) (consulté le ), March 24, 2010.
  53. (en)« The Millennium World Peace Summit interview schedule » (consulté le ).
  54. (en) Conferencerecording.com.
  55. (de) « Weltkonferenz der Globalen Friedensinitiative der Frauen » (consulté le ).
  56. « Dimension internationale » (consulté le ).
  57. Chnakyan, « Amma (Mata Amritanandamayi) inaugrating Desh Seva Sangam- New Delhi 2015 », (consulté le ).
  58. « Mata Amritanandamayi to inaugurate 3-day ‘Rashtriya Seva Sangam’ on April 4 at New Delhi | Vishwa Samvada Kendra », sur samvada.org (consulté le ). « Noted spiritual leader Mata Amritanandamayi Devi to inaugurate the 3-day ‘Rashtreeya Seva Sangam’, a national convention of all allied NGOs of Rashtriya Seva Bharathi on April 4, 2015 at New Delhi. [...] Nearly 4000 delegates are expected to participate in the three-day event to be held from April 4 to 6, under the RSS umbrella community service organisation 'Rashtreeya Sewa Bharti'. ».
  59. « Rivière d'Amour : Un documentaire sur la vie d'Amma » (consulté le ).
  60. Un plus une, le film de Claude Lelouch.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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