Materialise NV
Matérialise NV, basée à Louvain, en Belgique, est une entreprise active dans le domaine de l’impression 3D, proposant à la fois des logiciels et de la fabrication de pièces.
Materialise NV | |
Création | 1990 |
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Fondateurs | Wilfried Vancraen |
Forme juridique | Publique |
Action | NASDAQ : MTLS |
Siège social | Louvain Belgique |
Direction | Wilfried Vancraen (depuis 2018) |
Activité | Impression 3D |
Effectif | + 2000 |
BCE | 0441131254 |
TVA européenne | BE0441131254 |
Site web | http://www.materialise.com/ |
Capitalisation | 736 millions USD fin 2019 |
Chiffre d'affaires | US$ 196,67 millions (2019) |
Résultat net | 3,05 millions USD en 2018[1] |
Historique
Materialise est fondée en à Louvain[2] par Wilfried Vancraen[3].
En 1991, la société publie les premiers éléments de la suite logicielle Mimics et, en 1992, de la suite logicielle Magics. La première de ces suites, Mimics, transforme des piles d'images 2D (par exemple des fichiers DICOM) en modèle 3D et calcule la surface de ces modèles 3D. Les données initiales peuvent être obtenues par tomodensitométrie, par microscopie confocale, par microtomographie ou tomographie microscopique (micro-CT ou µCT) , ou par imagerie par résonance magnétique (IRM) via la segmentation d'images. La seconde, Magics, permet d'optimiser le résultat de l'impression, de simuler le procédé, de gérer les structures maillées, de générer des supports, d’importer des données, par exemple en formats CAO et de les exporter, notamment en fichiers 3D STL. Ces suites logicielles évoluent ensuite régulièrement[2],[4].
La société met en place en parallèle des services web permettant à ses clients d’exprimer des besoins de fabrication ou de piloter des impressions 3D.
En 2014, elle est introduite en bourse au NASDAQ[5].
La société met en place également des partenariats et des accords de distribution de ses logiciels. Ainsi, le groupe de distribution Also signe en 2018 un accord de distribution pour la commercialisation des logiciels d'impression 3D de Materialise en Europe[6].
En 2020, durant la pandémie de Covid-19, elle se distingue par sa réactivité en mettant au point un système pour ouvrir les portes de bureau sans la main, avec l’avant-bras, se greffant sur des poignées traditionnelles, et pouvant être obtenu par impression 3D[7],[8],[9].
Activités
L’entreprise propose des logiciels mais aussi prend en charge des fabrications par impression 3D, proposant des services web associés à son centre de fabrication. Certains clients industriels peuvent ainsi commander des pièces, que ce soit des prototypes ou des pièces fonctionnelles, et les concepteurs et petites entreprises peuvent téléverser des modèles d'impression 3D.
L’entreprise travaille pour le secteur médical et l’ingénierie biomédicale, par exemple pour l’orthopédie, pour des besoins cranio-maxillo-faciale[10] ou pour l’industrie dentaire.
Elle intervient aussi pour d’autres secteurs d’activités tels que l'automobile[11], l'aérospatiale, l'électronique grand public, les manufacturiers, ainsi que dans l'architecture, la mode, les bijoux, l'art[12], etc.
Afin de construire en un seul morceau des modèles avec des dimensions de plus de 2 mètres, la société a développé un procédé stéréolithographique baptisé Mammouth. La zone de construction de la plus grande machine Mammouth est de 2100x700x800mm. Avec ce procédé, la société a élaboré ainsi une réplique du corps de Toutânkhamon[13].
Voir aussi
Références
- « Materialise NV (MTLS) », sur zonebourse.com
- Alex M., « Le géant de l’impression 3D Materialise s’introduit en bourse », 3D Natives, (lire en ligne)
- Society of Manufacturing Engineers, « Wilfried Vancraen Accepts RTAM Industry Achievement Award » (consulté le ).
- (en) Tess Boissonneault, « Materialise announces Magics 23 software and new 3D printing materials », 3D Printing Media, (lire en ligne)
- Roel Verrycken, « Materialise sur le Nasdaq, "pas un but en soi, mais un moyen" », L'Écho, (lire en ligne)
- (en) « ALSO powers ahead with expansion of 3D printing portfolio with the Materialise Magics 3D Print Suite », Business Insider, (lire en ligne)
- Laurent Carpentier, « Haro sur les open spaces, ruée sur le Plexiglas… le bureau à l’heure du Covid-19 », Le Monde, (lire en ligne)
- « Coronavirus: cet accessoire pour ne plus toucher des poignées de portes est gratuit », BFM TV, (lire en ligne)
- « La poignée de porte anti-coronavirus à imprimer en 3D », Le Matin, (lire en ligne)
- (en) « CMF Customized Surgical Solutions », sur Synthes.
- (en) Keith Barry, « The Secret World of Printing Concept Cars in 3-D », Autopia, Wired, (lire en ligne).
- (en) Nicole Swengley, « New dimension: 3D printing machines », The Telegraph, (lire en ligne).
- Michel Scherer, « La seconde naissance du roi Toutankhamon », L'Usine nouvelle, (lire en ligne)
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