Mathias Vidal

Mathias Vidal est un ténor français né en 1978, notamment spécialisé dans le répertoire musical baroque.

Mathias Vidal
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Jeunesse

Mathias Vidal naît le 12 janvier 1978[1] à Saint-Raphaël et grandit dans un environnement familial propice à l'apprentissage de la musique. Il commence l'étude du piano à l'âge de sept ans, qu'il poursuit durant douze années. Il commence à étudier la direction d'orchestre et de chœur, et obtient une licence en musicologie ; il se dirige toutefois vers le chant. Sa première scène est en 1998 à Gattières, où il participe à une petite représentation des Contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach[2].

Formation

Il suit un cursus d'études en musicologie à Nice puis étudie le chant avec Christiane Patard[3]. Il intègre par la suite le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec Emmanuelle Haïm et Alain Altinoglu, dont il sort diplômé en 2003[4]. La même année, il est lauréat de l'audition annuelle du Centre Français de Promotion Lyrique[5]. En parallèle, il participe au Choeur de l'Opéra de Paris et débute avec quelques rôles au Théâtre de Compiègne[6], où il reste pendant quatre ans, en particulier autour des opéras du XIXe siècle[4]. Il y notamment participe à la création mondiale de Noé de George Bizet[7] avec le directeur de l'établissement, Pierre Jourdan, en 2004[2].

Carrière

Débuts

Il fait ses débuts à l'opéra en 2005 à l'Opéra Grand Avignon avec les rôles de Tamino et Monostatos dans La Flûte enchantée de Mozart[6]. En 2006, il joue Cecco dans Le Monde de la lune d'Haydn au Nouvel Opéra de Fribourg en Suisse et chante dans quelques opérettes, comme La Périchole de Jacques Offenbach à Dijon en 2006. Il est nommé Révélation Classique de l’ADAMI en 2007[3].

Il commence ses débuts dans le genre baroque avec une représentation de Pygmalion de Jean-Philippe Rameau en 2007 à Houston, encouragé par le chef d'orchestre spécialiste du baroque Hervé Niquet[4]. En 2008, il participe au Festival Radio France à Montepellier, où il incarne un de ses premiers rôles d'haute-contre dans King Arthur d'Henry Purcell[6]. Il joue cette même année le Comte Almaviva dans Le Barbier de Séville de Giacomo Rossini.

Suite

Alors qu'il incarne en 2010 le rôle du Chanteur dans Le Directeur de Théâtre de Mozart, Mathias Vidal démarre une collaboration avec le chef d'orchestre William Christie lorsqu'il joue sous sa direction le personnage de Lucano dans une production du Couronnement de Poppée de Claudio Monterverdi à Madrid[6]. Il fera ses débuts à l'Opéra de Paris avec le même rôle que lors de ses débuts à Avignon, Monostatos, en 2019.

Collaborations

En dehors de l'opéra scénique, Mathias Vidal participe également fréquemment avec des ensembles pour des représentations en concert. Il chante plusieurs fois avec des ensembles baroques tels que Les Talens Lyriques, L'Arpeggiata ou encore Le Poème harmonique. Il collabore également régulièrement avec le Palazzetto Bru-Zane de Venise et le Centre de Musique Baroque de Versailles dont il a été chanteur en résidence[5].

Répertoire

Spécialisé dans la musique baroque, il joue régulièrement dans des œuvres lyriques des compositeurs tels que Claudio Monteverdi, Jean-Baptiste Lully, Henry Purcell ou encore Jean-Philippe Rameau, qui fut le premier ouvrage baroque qu'il chanta[4]. Mathias Vidal est particulièrement attaché à chanter les ouvrages de ce dernier, sentant sa voix spécialement adapté à son style musical, par rapport à d'autres compositeurs comme Jean-Baptiste Lully ou Marc-Antoine Charpentier[4]. Il chante par ailleurs régulièrement des ouvrages tels que Les Indes galantes ou encore La Calisto de Francesco Cavalli.

En parallèle, il chante également des opéras adaptés à un répertoire plus léger, avec des opéras romantiques français tels que ceux de Jacques Offenbach comme Orphée aux Enfers ou La Belle Hélène. Il se révèle également dans l'opéra italien, en particulier dans des rôles dédiés au bel-canto. On l'y retrouvera dans des opéras de Giacomo Rossi ou encore de Gaetano Donizetti, tels que Don Pasquale[3],[5].

Principaux rôles d'opéras

Principaux concerts

Principaux enregistrements

Saisons d'opéra en version scénique

1997 - 1998

2000 - 2001

2001 - 2002

2002 - 2003

2003 - 2004

2004 - 2005

2005 - 2006

2006 - 2007

2007 - 2008

2008 - 2009

2009 - 2010

2010 - 2011

2011 - 2012

2012 - 2013

2013 - 2014

2014 - 2015

2015 - 2016

2016 - 2017

2017 - 2018

2018 - 2019

2019 - 2020

2020 - 2021

2021 - 2022

2022 - 2023

Notes et références

  1. « Mathias Vidal », sur Olyrix.com (consulté le )
  2. Jean-Marcel Humbert, « Cinq questions à Mathias Vidal », Propos recueillis à Paris, le 18 avril 2016, sur www.forumopera.com, (consulté le )
  3. « Mathias Vidal », sur Opéra national de Paris (consulté le )
  4. Laurent Bury, « Un interview de Mathias Vidal, ténor – « Il faut faire vivre le style avec sa propre voix » », sur Concertclassic, (consulté le )
  5. « Mathias Vidal », sur www.opera-bordeaux.com (consulté le )
  6. « Mathias Vidal - Biographie », sur Olyrix.com (consulté le )
  7. Compte-rendu de spectacle par Placido Carrerotti, pour Forum Opéra, 10 octobre 2004.
  8. Charles Arden, « Les Indes galantes version hip-hop à Bastille, "Les Sauvages" à la Fashion Week », sur Olyrix.com, (consulté le )
  9. Jean-Marc Le Scouarnec, « Au Capitole de Toulouse, Mathias Vidal se met dans la peau de Platée, une nymphe des marais », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  10. Thimothée Grandjean, « Vespro de Monteverdi pour fêter l’inauguration officielle du Namur Concert Hall », sur Crescendo Magazine, (consulté le )
  11. Laurent Bury, « Comment faisait-on avant le PBZ ? | Forum Opéra », sur www.forumopera.com, (consulté le )
  12. Laurent Bury, « Est-ce un rêve charmant qui m’éblouit, ou si je veille ? », sur www.forumopera.com, (consulté le )
  13. « Mathias Vidal : "Notre mission est de faire honneur à ce qui a été fait avant !" », sur France Musique, (consulté le )
  14. « Mathias Vidal : Rameau Triomphant », sur Château de Versailles Spectacles (consulté le )
  15. Charlotte Saulneron, « La princesse jaune pour un centenaire », sur ResMusica, (consulté le )

Liens externes

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