Mathieu Henri Marchant de La Houlière

Mathieu Henry Marchant de la Houlière, né le à Paris, mort par suicide le à Salses-le-Château (Pyrénées-Orientales), est un général français.

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Mathieu Henry Marchant de la Houlière

Naissance
Paris
Décès Suicide  76 ans)
Salses-le-Château (Pyrénées-Orientales)
Origine Royaume de France
Arme Artillerie
Grade Général de division
Années de service 17331793
Distinctions Chevalier de Saint-Louis

États de service

Il entre en service en 1733 comme lieutenant dans le régiment d’artillerie royal marine. Il passe capitaine en 1734, et lieutenant-colonel en 1746. Il devient major avec rang de colonel au régiment de Lyonnais en 1749.

Le il est affecté à Salses en Roussillon, et le , il rejoint la forteresse de Bellegarde. Le , il est désigné pour la campagne d’Amérique, et il participe au siège de Louisbourg, avant d’être rapatrié blessé en France en octobre de la même année.

Brigadier des armes du roi le et chevalier de Saint-Louis, il est de retour et commande à Salses en 1778. Il est promu maréchal de camp le 1er aout 1791, et général de division le . Commandant en chef de la division orientale à l’armée des Pyrénées il s’installe dans la Forteresse de Salses le .

Il se suicide le , pour éviter le déshonneur d’une destitution, à la suite de la prise de Céret par les Espagnols, lors de la Guerre du Roussillon.

Particularités

Il est un fait peu connu dû à l'initiative de Henri Mathieu Marchant de la Houlière. Outre ses activités militaires, il disposait d'une fonderie à Alès et suivait avec attention toutes les innovations dans ce domaine. C'est ainsi qu'il eut connaissance des progrès énormes réalisés par les Anglais dans le domaine de l'artillerie navale grâce aux fours à réverbère. Il obtint l'accord de son ministère et celui de la marine pour aller en Angleterre voir ce qui se réalisait et rencontra les frères Wilkinson, grands maîtres de cette technique. Il réussit à faire venir l'un d'eux en France pour y réaliser une fonderie placée sous le contrôle du ministère de la Marine. Celle-ci fut créée à Indret, au bord de la Loire près de Nantes, et devint une usine à la pointe du progrès en ce domaine tant et si bien qu'en peu d'années la flotte française fut en mesure de tenir tête à celle d'Angleterre.

Famille

Voltaire l'appelle son « cher neveu à la mode de Bretagne » et lui transmet les compliments de Mme Denis « qui est véritablement [sa] cousine » (lettre du 22 octobre 1770). En effet, Marchant de La Houlière était le petit-fils d'une tante de Voltaire, Marie Arouet[1].

Notes et références

  1. René Pomeau et al, Voltaire en son temps, Fayard et Voltaire Foundation, 1995, t.2, p.710, n.51.

Sources

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