Mathilde Cannat
Mathilde Cannat est une géologue française, spécialisée dans l'accrétion océanique et des péridotites.
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
A travaillé pour |
Institut de physique du globe de Paris (depuis ) |
---|---|
Distinction |
Elle est directrice de recherche CNRS dans l’équipe de géosciences marines de l’Institut de Physique du Globe de Paris[1]. Participante à une vingtaine de campagnes océanographiques et auteure de plus de 70 articles scientifiques[2], elle reçoit en 2009 la médaille d’argent du CNRS[3].
Biographie
Les premières études de Mathilde Cannat portent sur les ophiolites[4]. Après avoir obtenu sa thèse à l'université de Nantes en 1983, suivi d'un post-doc à Durham, Mathilde Cannat rejoint le CNRS en 1986, dans l’unité Géosciences marines de Brest. Après avoir obtenu une habilitation à diriger des recherches à l'université de Brest, elle rejoint l'université Pierre-et-Marie-Curie (Paris 6) en 1992[4].
Elle est spécialiste du magmatisme[2], de la tectonique des dorsales médio-océaniques[2] et de la lithosphère[4] ; en particulier l'exhumation tectonique des péridotites sur l'axe des dorsales océaniques[2].
Entre 1993 et 1996, Mathilde Cannat publie trois articles proposant un modèle de croûte océanique dite « lente » ; ce modèle est aujourd'hui considéré comme une référence, confirmée par d'autres études[4]. Elle considère ce modèle comme étant sa plus grande réussite[5].
En 2001, elle prend part à la création d'une nouvelle équipe spécialisée dans les géosciences marines à l’Institut de physique du globe de Paris. Elle en prend la direction en 2008[4].
À partir de 2007, elle oriente ses recherches sur les dorsales dites ultra-lentes et sur le suivi dans le temps de l'activité de la dorsale Atlantique (volcanique, sismique et hydrothermale). Pour ce dernier projet, elle participe à la mise en plage d'un observatoire sur la dorsale, le projet MoMAR[2],[4]. Pour ce projet, elle coordonne le réseau européen MoMARnet et préside le comité de pilotage de la partie française du projet[2]. Elle fait alors partie de la section 18 du Comité national de la recherche scientifique[2].
Les observations liées à la spécialité de Mathilde Cannat doivent être effectuées in-situ. Elle compte donc dix-sept plongées en grande profondeur à son actif, à bord du Nautile[4]. Elle participe également au projet Ocean Drilling Program[4] et organise des expéditions scientifiques[4].
Mathilde Cannat est engagée dans la défense de la parité en sciences[4].
Références
- « Mathilde Cannat : biographie, actualités et émissions France Culture », sur France Culture (consulté le )
- « Mathilde Cannat », sur www.ifremer.fr (consulté le )
- « Mathilde Cannat | CNRS », sur www.cnrs.fr (consulté le )
- « Mathilde Cannat reçoit la médaille d'argent 2009 du CNRS », sur cnrs.fr,
- (en-GB) « Meeting Plate Tectonics – Mathilde Cannat », sur Tectonics and Structural Geology (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- Portail de la géologie
- Portail des océans