Mathilde Jacob (écrivaine)

Mathilde Ygouf, issue d'une famille de la bourgeoisie rurale de Basse-Normandie, commence très jeune à écrire des poésies. Après son mariage avec un notaire de Dinan, Paul Jacob, dont elle prend le nom, elle poursuit son activité littéraire, multipliant les poèmes. Elle en présente certains à des concours littéraires et reçoit des prix. Elle tient un salon littéraire à Dinan. Après la mort de son mari en 1905, elle se retire dans sa maison de Bréhal où elle continue à écrire jusqu'en 1924.

Dans la lignée romantique d'Auguste Brizeux mais écrivant exclusivement en vers français, elle prend son inspiration, soutenue par une solide culture, dans tous les sujets, religieux, artistiques, historiques, politiques, familiaux. L'amitié, les souvenirs d'enfance et de jeunesse, les plaisirs de la vie y tiennent une large place. À partir de 1884, elle développe également une Suite Indienne, avec Le Scalp, La Pirogue, L'Etroit-Mocassin, Chant de la Delaware, Le Lac d'Or, Conversion.

Mathilde Jacob est inhumée à Bréhal.

• Lettre à Loïc, Eloge de Brizeux, Dinan, imprimerie Peigné, 1885 ; premier prix du concours littéraire de la société savante La Pomme, présidé par Leconte de Lisle.
• Jean-François Millet, Dinan, imprimerie Peigné, 1887 ; mention honorable au concours littéraire de La Pomme.
• Lettre d'une jeune fille à son fiancé, concours Sévigné du journal littéraire et politique Le Gaulois ; mention honorable, 1901.
• Feuillets épars. Pour ma famille et mes amis, Coutances, Imprimerie Notre-Dame, 1924, 135 p.

• Notices d'autorité :

  • International Standard Name Identifier
  • Bibliothèque nationale de France (données)

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