Matthew Ridgway
Matthew Bunker Ridgway, né le à Fort Monroe en Virginie, mort le à Fox Chapel, près de Pittsburgh, est un général américain qui s'est notamment illustré au cours de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre de Corée.
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Matthew Ridgway | ||
Naissance | Fort Monroe (États-Unis) |
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Décès | Fox Chapel (États-Unis) |
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Origine | États-Unis | |
Grade | Général | |
Années de service | 1917 – 1955 | |
Commandement | 82ème division aéroportée américaine (1942-1944) XVIIIème corps aéroporté américain (1944-1945) Forces des États-Unis au Sud (1948-1949) 8ème armée américaine (1950-1951) Nations unies en Corée (1951-1952) Forces alliées (1951-1952) Forces des États-Unis en Extrême-Orient (1951-1952) Forces des États-Unis en Europe (1952-1953) |
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Conflits | Guerre des Bananes Seconde Guerre mondiale Guerre de Corée |
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Faits d'armes | Occupation du Nicaragua Opération Husky Bataille de Normandie Opération Market Garden Bataille des Ardennes Opération Varsity Campagne d'Allemagne Troisième bataille de Séoul Bataille de Jipyeong-ri |
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Distinctions | Médaille présidentielle de la Liberté Legion of Merit |
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Biographie
Formation
Diplômé de West Point en 1917, il sert ensuite à divers postes dans l'Armée de terre américaine.
De 1940 à 1952
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il commande la 82e division aéroportée en Sicile et en Italie (1943) et pendant le débarquement de Normandie (1944).
Durant la guerre de Corée, en tant que chef de la 8e armée, il lance une contre-offensive qui aboutit à la reprise de Séoul le , puis permet de repousser les Nord-Coréens et l'Armée chinoise à nouveau au nord du 38e parallèle début avril. À partir du , il remplace le général MacArthur comme commandant en chef des forces des Nations unies.
Accusations
C'est à cette époque que Ridgway est accusé faussement par les communistes d'avoir utilisé des armes bactériologiques contre les troupes nord-coréennes et chinoises. Aussi, le , la venue de Ridgway à Paris provoque une manifestation violente de protestations, organisée par le PCF.
Le , le Kremlin chargea l’ambassadeur soviétique à Pékin, V. V. Kouznetsov, de transmettre le message suivant à Mao Zedong : « Le gouvernement soviétique et le Comité central du PCUS furent induits en erreur. La diffusion par la presse d’informations concernant l’utilisation par les Américains d’armes bactériologiques en Corée était basée sur des informations fallacieuses. Les accusations contre les Américains étaient fausses. »[1]
Commandements suprêmes
Il succède ensuite à Eisenhower, du 30 mai 1952 au 1er juillet 1953, comme commandant suprême des Forces alliées de l'OTAN (au SHAPE) et devient le premier commandant du United States European Command.
Entre le et le , il est chef d'état-major de l'United States Army. Puis, il prend sa retraite de militaire.
Retour à la vie civile
Après sa carrière militaire, il devient conseiller au Mellon Institute of Industrial Research (en) [2] entre 1955 et 1960.
Selon Roger Peyrefitte[3], c'était un grand polyglotte et un admirateur de Proust : il possédait ses œuvres complètes en français, mais aussi en allemand, anglais et italien, et consacrait ses loisirs à comparer le texte français avec les diverses traductions.
Décorations
- Grand-croix de la Légion d'honneur Il est élevé à la dignité de grand-croix le [4]
Voir aussi
- Notices d'autorité :
- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Bibliothèque nationale de la Diète
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale de Pologne
- Bibliothèque nationale d’Israël
- Bibliothèque universitaire de Pologne
- Bibliothèque nationale de Suède
- Bibliothèque nationale tchèque
- Bibliothèque nationale de Corée
- WorldCat
Notes et références
- Cold War International History Project, Virtual Archive : Resolution of the Presidium of the USSR Council of Ministers. Date : 05/02/1953
- Qui depuis 1967 partie de l’Université Carnegie-Mellon.
- L'Illustre Écrivain, Éd. Albin Michel, 1982, p. 134.
- « Reportage n° 208 / Audience de congé du général Matthew Bunker Ridgway, commandant suprême des Forces alliées de l’OTAN », sur France Archives (consulté le ).
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