Maurice Le Luc
Maurice-Athanase Le Luc (1885-1964) est un vice-amiral d'escadre français de la Seconde Guerre mondiale.
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Maurice Le Luc | ||
L'amiral Le Luc (au premier plan, à droite, de profil) avec les généraux Huntziger et Bergeret lors de la signature de l'armistice en juin 1940 dans le wagon de Rethondes. | ||
Nom de naissance | Maurice-Athanase Le Luc | |
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Naissance | Lorient |
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Décès | (à 78 ans) 4e arrondissement de Paris |
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Origine | Français | |
Allégeance | France État français |
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Arme | Marine nationale | |
Grade | Vice-amiral d'escadre | |
Années de service | 1902 – 1964 | |
Commandement | Colbert | |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Distinctions | Grand-officier de la Légion d'honneur | |
Biographie
Né le à Lorient, ce fils de commerçant[1] était adjoint au commandant en chef des Forces maritimes françaises, l'amiral Darlan, lorsqu'il fut promu vice-amiral en novembre 1939 et commandant des forces maritimes.
Le , il fut l'un des signataires de l'armistice dans la clairière de Rethondes, où il représentait la Marine aux côtés de l'ambassadeur Léon Noel, du général Charles Huntziger (armée de Terre) et du général Jean Bergeret (armée de l'Air).
Maurice Le Luc est considéré comme l'un des responsables de l'échec des négociations entre l'amiral britannique Somerville et son homologue français Gensoul, échec qui provoqua la bataille de Mers el-Kébir. En effet, dans l'après-midi du , un compromis était sur le point d'être trouvé, mais Le Luc fit savoir par radio à Gensoul que les escadres françaises de Toulon et d'Alger se portaient à son secours. Les Britanniques captèrent ce message et Londres ordonna à Somerville d'ouvrir le feu. Le Luc sert ensuite le gouvernement de Vichy et prend rang et appellation de vice-amiral d'escadre en [2], restant le commandant des forces maritimes jusqu'en septembre 1941 puis de nouveau de novembre 1942 à début avril 1943.
Après guerre, il est condamné à deux ans de prison pour collaboration le . Amnistié en 1951, il est réintégré dans la deuxième section des officiers généraux de la marine en [3]. Il meurt le à Paris, dans le 4e arrondissement[4].
Il fut décoré de la Francisque[5].
Notes et références
- État-civil en ligne de Lorient, année 1885, acte de naissance no 591.
- Taillemite 2002, p. 324.
- Henri Darrieus et Jean Quéguiner, Historique de la marine française : novembre 1942-août 1945, 1994, page 270.
- Mention marginale portée sur son acte de naissance.
- Henry Coston, L'Ordre de la Francisque et la révolution nationale, Paris, Déterna, coll. « Documents pour l'histoire », , 172 p. (ISBN 2-913044-47-6), p. 118.
Bibliographie
- Bernard Costagliola, La marine de Vichy, Blocus et collaboration, Paris, Taillandier,
- Jacques Mordal, La Marine à l'épreuve : de l'armistice de 1940 au procès Auphan, Paris, Édition d'histoire et d'art,
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082), p. 323-324
Voir aussi
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