Maurice Marchais
Maurice Marchais, né le à Vannes (Morbihan) et décédé le dans la même ville, est un avocat et un homme politique français.
Maurice Marchais | |
Fonctions | |
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Maire de Vannes | |
– (5 mois) |
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Prédécesseur | Edmond Gemain |
Successeur | Gustave Thébaud |
– (8 ans et 25 jours) |
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Prédécesseur | Auguste Jégourel |
Successeur | Edmond Gemain |
Député du Morbihan | |
– | |
Élection | |
Réélection | |
Législature | XIIe et XIIIe |
Successeur | Jean-Marie Desgranges |
Conseiller général du canton de Vannes-Est | |
– | |
Prédécesseur | Charles Riou |
Successeur | Jean-Marie Camenen |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Vannes (Morbihan, France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Vannes (Morbihan, France) |
Nationalité | France |
Parti politique | Union républicaine, puis Gauche radicale |
Profession | Avocat |
Carrière politique
Élu conseiller municipal de la ville de Vannes en 1908 et conseiller général du Morbihan la même année, il se présenta aux élections législatives de 1919 comme tête de liste de l'Union républicaine. Il l'emporta et fut réélu en 1924. Il siégea alors avec le groupe de la Gauche radicale[1].
En 1928, Maurice Marchais fut battu dans la 1re circonscription de Vannes par l'abbé Jean-Marie Desgranges et ne se représenta pas[1].
En 1933, Maurice Marchais se fit élire maire de Vannes. Rallié au général de Gaulle dès 1940, il traita publiquement le maréchal Pétain de « vieille ganache », ce qui lui valut d'être révoqué de ses fonctions le . Il prit alors la tête de la Résistance pour le Morbihan. Ses activités de résistant lui valurent d'être arrêté le . Libéré le 3 août suivant, il retrouva son poste de maire de Vannes sur décision du Comité départemental de la Libération mais décéda peu de temps après[1]. Son décès, conséquence de ces six mois d'emprisonnement, lui vaut l'attribution du titre de « Mort pour la France »[1].
Il est inhumé à Vannes au cimetière de Boismoreau.
Sources
- « Maurice Marchais », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Références
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