Maurice Mimoun
Maurice Mimoun est un chirurgien et écrivain français, né le à Constantine, spécialisé en chirurgie plastique, esthétique et reconstructrice, et dans le traitement des grands brûlés.
Biographie
Maurice Mimoun naît en 1955 à Constantine[1].
En 1979, il est titularisé Interne des Hôpitaux de Paris
En 1989, il est nommé Professeur des universités – praticien hospitalier / Professeur de Médecine
En 1993, il devient à la fois, chef de service du centre des grands brûlés de l'hôpital Saint-Antoine et chef du service de chirurgie plastique, reconstructrice, esthétique de l'hôpital Rothschild[1]. Par la fusion de ces deux services, il est devenu, lors de son inauguration par le ministre de la Santé Marisol Touraine le , chef du nouveau service de chirurgie plastique, reconstructrice, esthétique et de brûlologie de l'hôpital Saint-Louis de Paris.
Maurice Mimoun est président de la Société française d’étude et de traitement des brûlés, il est aussi responsable du DESC de chirurgie plastique, responsable du diplôme interuniversitaire « traitement des brûlures », membre d’une mission ministérielle pour la construction d’un centre de brûlés au Pakistan en 1998, et depuis les années 2000 membre du conseil d’administration de l’association Children’s Action, ONG pour l’aide aux enfants brûlés au Viêt Nam.
Maurice Mimoun est l'auteur de L’Impossible Limite. Carnets d'un chirurgien (1996), S’empêcher d’en faire trop (2004)[2], Une vie plus une vie (2013)) roman recommandé par Milan Kundera, La mort peut attendre (2015) et de nombreuses communications scientifiques.
En , le service des grands brûlés de l’hôpital Saint-Louis qu'il dirige avec le professeur Alexandre Mebazaa réalise une première mondiale : une greffe de peau sur un homme brûlé sur quasi-totalité du corps, en prélevant des lambeaux de peau sur son frère jumeau homozygote[3].
Il est élu Héros de l'année 2016 par le journal Le Parisien.
Distinctions et récompenses
- 1983 : Premier prix de la Société française de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique[1]
- 2004 : Chevalier de la Légion d'honneur[4].
- 2015 : Prix de civisme et solidarité 2015. décerné par le comité français ONG/ONU à l'occasion du 70e anniversaire des Nations unies.
- 2016 : Héros de l'année par le journal Le Parisien
Notes et références
- Judith Perrignon, « La résurrection des corps », Libération, (consulté le )
- Irène Inchauspé, « Maurice Mimoun, chirurgien : Humanitaire, mais pas trop », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le )
- Frédéric Picard, « Première mondiale: le professeur Mimoun raconte la greffe totale de peau sur un grand brûlé », sur lefigaro.fr, (consulté le )
- « Décret du 31 décembre 2004 portant promotion et nomination », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le ) : « 25 ans de services civils et d'activités associatives. »
Voir aussi
Bibliographie
- Maurice Mimoun, L'impossible limite : Carnets d'un chirurgien, Albin Michel, , 309 p. (ISBN 978-2-226-08570-2, présentation en ligne)
- Maurice Mimoun, S'empêcher d'en faire trop : Carnets de mission, Albin Michel, , 176 p. (ISBN 978-2-226-15150-6, présentation en ligne)
- Maurice Mimoun, Une vie plus une vie, Albin Michel, , 208 p. (ISBN 978-2-226-24515-1, présentation en ligne)
- Maurice Mimoun, La mort peut attendre, Albin Michel, , 192 p. (ISBN 978-2-226-31251-8, présentation en ligne)
Liens externes
- Site personnel
- [vidéo] Centre de traitement des brulés Hôpital Saint-Louis sur YouTube
- [audio] Rene Frydman, « Modifier son corps mais pas trop », sur franceculture.fr,
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