Maurice Thédié

Maurice Jacques Thédié est un footballeur international français né le à Puteaux et mort le .

Maurice Thédié

Maurice Thédié en 1942.
Biographie
Nationalité Français
Naissance
Décès (à 48 ans)
Taille 1,65 m
Poste Demi
Parcours senior1
SaisonsClubsM (B.)
- Red Star FC13 (5)
- Amiens SC53 (5)
- stade amiénois12 (4)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesSélectionM (B.)
France 1 (0)
1 Matchs de championnat uniquement.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
Dernière mise à jour : 4 janvier 2022
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Biographie

Thédié (à genoux à droite) avec le Red Star en 1920.

Fils de Jacques Thédié et de Marie Joulia, il se marie à Amiens avec Hélène Cuvillard le . Ensemble, ils tiennent un café à Amiens, 39 rue Delambre.

Maurice Thédié joue une fois en équipe de France, en position de demi-aile.

Le , à Turin, devant plus de 15 000 spectateurs, l'Italie affronte la France. Elle gagne 7 buts à 0, un score sans appel.

Maurice Thédié en 1924 portant le maillot de l'équipe de France

Peu de temps avant le , l'équipe de France (avec Thédié comme titulaire) se confronte à l'équipe d'Uruguay. Pour la première fois en Europe les Uruguayens ne quittèrent pas le terrain en vainqueurs.[1] L'équipe de France arrache le match nul (0/0) aux champions olympiques de 1924. Ce match n'est pas considéré par la FIFA comme un match international car l'équipe d'Uruguay était principalement constituée des joueurs de Montevideo.

Maurice Thédié joue aussi au Red Star (Saint-Ouen), à Amiens (AAC) et au stade amiénois. Il remporte la Coupe de France de football en 1922 avec le Red Star, et le Championnat du Nord en 1924 avec l'AAC. Toutes compétitions confonfues, Maurice Thédié participe à pas moins de 130 matchs. Entre 1932 et 1944, il devient un pongiste réputé en Picardie gagnant même le championnat de Picardie en 1944 contre l'Alfred-club Abbevillois par 5 victoires à 2[2].

Arrêté par la Gestapo le , il est emprisonné à la citadelle d'Amiens puis au camp de Royallieu près de Compiègne. Il écrivit ceci depuis la citadelle d'Amiens dans une lettre adressée à sa femme: "J’ai été interrogé hier par la Gestapo. L’on m’accusait de choses fausses. J’ai répondu que c’était un mensonge. L’on m’a fait signer ma déposition et maintenant j’attends [...] Bref j’espère qu’ils me libérerons sous peu."

Il meurt dans le train du 2 juillet 1944 à destination de Dachau[3]. Actuellement, une rue porte son nom à Amiens. Un stade à Amiens a autrefois porté son nom, mais il fut rebaptisé.

Clubs

Palmarès

Notes et références

Liens externes

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