Max Hermann Maxy
Max Hermann Maxy (également connu sous le nom de M. H. Maxy, né Max Herman le à Brăila et mort le , est un peintre roumain, professeur d'art, scénographe et professeur d'origine juive allemande.
Ne pas confondre avec le compositeur britannique Max Herman (en) (1984-).
Directeur de musée |
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Naissance | |
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(à 75 ans) Bucarest |
Nom dans la langue maternelle |
Max Hermann Maxy |
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Biographie
Maxy naît le à Brăila[1], dans une famille juive[2]. En 1902, après la mort prématurée de sa mère[3], lui et sa famille s'installent dans la capitale nationale, Bucarest[4]. Entre 1913 et 1916, il étudie à l'Ecole des Beaux-Arts, où Camil Ressu et Frederic Storck font partie de ses professeurs. Il combat pendant la Première Guerre mondiale, une expérience qui influence grandement sa peinture[2].
Maxy, en collaboration avec les artistes Iosif Ross et Iosif Steurer, organise une exposition d'art à Iași en 1918, qui dépeint des scènes du front de la Première Guerre mondiale[2]. C'est cette année-là qu'il commence à utiliser le nom de "Maxy"[3]. En 1922 et 1923, Maxy étudie à Berlin en Allemagne, avec un autre artiste roumain nommé Arthur Segal[2],[4]. Pendant ce temps, il expose une partie de son art à Berlin et rejoint le groupe de novembre, une organisation culturelle socialiste allemande qui promeut l'art expressionniste. Le constructivisme domine les premières œuvres de Maxy, mais plus tard commence à peindre dans un style moderniste modéré (réputé pour son réalisme et son mode narratif). Au cours des années 1920 et 1930, il expose également son art à Bucarest, souvent avec d'autres artistes[2]. Il devient scénographe pour le théâtre juif de Bucarest en 1939. En 1941, lorsque la législation anti-juive est adoptée en Roumanie, il devient le directeur de ce théâtre[4]. Pendant ce temps, Maxy enseigne également à des étudiants exclus du système éducatif public roumain à l'école privée juive des arts. Il devient directeur du Musée national d'art de Roumanie et, en 1949, professeur d'université à l'Institut des arts Nicolae Grigorescu, aujourd'hui appelé l'École des beaux-arts. À partir de 1954, il reçoit de nombreuses récompenses du gouvernement communiste roumain, notamment le titre d'"artiste émérite"[2].
Maxy meurt le à Bucarest[1].
Ses œuvres sont exposées dans de nombreuses expositions d'art roumain à Bucarest, Prague, Moscou, Berlin, Varsovie, Budapest, Sofia, Belgrade, Athènes, Le Caire, Damas et Istanbul[2].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Max Hermann Maxy » (voir la liste des auteurs).
- « Maxy, Max Herman », sur ledelarge.fr (consulté le ).
- « YIVO | Maxy, Max Hermann », Yivoencyclopedia.org (consulté le )
- (de) Roland Prügel, Im Zeichen der Stadt : Avantgarde in Rumänien, 1920–1938, Cologne, Böhlau Verlag Köln Weimar, , 270 p. (ISBN 978-3-412-16406-5, lire en ligne), p. 79
- « "Judaica" - Personalities », Judaica.ro (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- (en) Alina-Ioana Şerbu, « Maxy, Max Herman », dans Oxford Art Online, Oxford University Press, (ISBN 9781884446054, lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Delarge
- (en) Bénézit
- (en) Grove Art Online
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
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