Maxime Germain

Maxime Jean Vincent Germain, après des études à l'École polytechnique (promotion 1901), poursuit une partie de sa carrière dans les troupes coloniales, notamment en Syrie et en Indochine[3]^,[4].

En 1934, il appartient au cabinet de Philippe Pétain, alors ministre de la Guerre[3].

Chevalier de la Légion d'honneur depuis 1921, il est nommé en 1939 à la tête de la 1^re division d'infanterie coloniale[2] puis il est promu commandeur en 1940 après avoir commandé le 25^e corps d'armée[5]. Envoyé en Côte française des Somalis par le gouvernement de Vichy pour empêcher la colonie de se rallier à la France libre, il y reste peu de temps, suspecté de tiédeur à l'égard de la Collaboration[3]. Après avoir commandé la 7^e division, puis la 15^e division, il devient en 1941 inspecteur des troupes coloniales et est mis à la retraite en 1942. Le 31 mai 1944, il est arrêté par la Gestapo et déporté au château d’Eisenberg en République tchèque, en compagnie d'autres personnalités que Vichy juge douteuses. Il est de retour le 11 mai 1945[2], accueilli par son fils à la gare de Cannes ; il n'est alors plus qu'un « vieillard décharné » note Le Monde[4].

Il est le père d'Hubert Germain, résistant et homme politique, dernier compagnon de la Libération.

• Commandeur de la Légion d'honneur (10 octobre 1940)[5]
  • Officier de la Légion d'honneur (24 juillet 1927)
  • Chevalier de la Légion d'honneur (10 janvier 1921)
• Croix de guerre 1914-1918, étoile de bronze
• Médaille interalliée de la Victoire

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