Mayrinhac-le-Francal
Mayrinhac-le-Francal est une ancienne commune devenue un hameau de Rocamadour dans le département du Lot en région Occitanie.
Mayrinhac-le-Francal | |
Église Saint-Martin. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Aquitaine |
Département | Lot |
Commune | Rocamadour |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 50′ 21″ nord, 1° 36′ 45″ est |
Historique | |
Date de fusion | 1801 |
Localisation | |
Toponymie
Les mentions anciennes de la localité sont : Madriniacum 930[1], de Matriniaco 971[1], de Mariniaco 1147[1], prior de Mayrinhaco v.1337[2], variantes Meyrignac le Francoal[3], ou Mayrinhac-le-Francoual, Mayrinha-le-Francal v. 1757[4], Mérignac 1797, Mayrignac-le-Francal v. 1850[5].
L'étymologie propose que Mayrinhac se soit formée à l'époque gallo-romaine et est un mot composé du NP Matrinius "de la Mère" + suff. -acum "domaine de", d'où la signification "le Domaine de la Mère", en rapport avec un culte ancien à la Divinité maternelle qui est l'objet de pèlerinages célèbres dans la région comme l'attestait un lieu-dit La Montjoye au XVIIIe siècle[6] qui servait à orienter les pèlerins sur leur cheminement.
Histoire
- Inscrite à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 24 février 2003, l'église Saint-Martin de Mayrinhac a dû succéder à un oratoire érigé à l'époque mérovingienne, comme l'atteste l'ancienneté de la titulature à saint Martin.
- L'abbaye de Tulle possédait l'église de Mayrinhac en vertu du testament du vicomte Adémar, rédigé vers 930 et y établit un prieuré[2].
- Le prieuré de Mayrinhac devint paroisse vers le XIIIe siècle.
- Guibert de Malemort, prior de Mayrinhaco, fut un des trois vicaires que le chapitre de Tulle institua en 1337 pour administrer l'évêché après la mort de l'évêque Arnaud[2].
- Le village dépendait de la sénéchaussée de Martel, de l'élection de Figeac et de la subdélégation de Gourdon[7].
- 1801, la municipalité de Mayrinhac est réunie à Rocamadour en 1801.
Culture locale et Patrimoine
- L'église Saint-Martin est de style roman, le mur nord de l’édifice qui borde le cimetière a gardé un enfeu du XIIIe siècle qui abrita jadis une tombe seigneuriale. L'édifice actuel se compose d'une nef et d'un chevet plat cantonnés de contreforts pilastres semi-cylindriques. Les parties hautes portent encore la trace d'aménagements défensifs.
Références
- NEGRE (E.) Toponymie générale de la France (1990), t. 1, p. 472.
- LONGNON (Aug.) Pouillé du diocèse de Cahors (1874), p. 82.
- BRIAND de VERZÉ, Dictionnaire complet, géographique, statistique et commercial de la France (1831, p.502.
- IGN, plan de Cassini vers 1757.
- IGN, carte-d'Etat-Major 1820-1866.
- CONSTANT-LE STUM (C.) BAUX (É.) De la voie romaine à l'autoroute deux millénaires (1999), p. 18.
- Archives départementales du Lot. en ligne
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