Parc national de la vallée du Mbéré
Le parc national de la vallée du Mbéré est l'un des parcs nationaux du Cameroun. Il est situé dans la région de l'Adamaoua ainsi que dans la région Nord du Cameroun et partage une frontière avec la Centrafrique voisine[1].
Pays | |
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Région | |
Région | |
Coordonnées |
7° 05′ 31″ N, 14° 57′ 37″ E |
Superficie |
7 776 km2 |
Type | |
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Catégorie UICN |
II (parc national) |
WDPA | |
Création |
Historique
Le parc national de la vallée du Mbéré fut créé le , par le décret nº 2004/0352/PM[2].
Description
La nature de ce parc est unique au Cameroun : d'une superficie de « seulement » 777 km2 (77 760 hectares), c'est une aire protégée pour sa faune et qui a comme principal objectif de préserver les fonctions de château d'eau reconnues à la province de l'Adamaoua, pour toute la partie sud du Cameroun. Les lacs de Mbakaou et de Lom-Pangar dépendent en grande partie du réseau hydrique naturel et complexe, découlant de la région du Mbéré[3].
Il s'agit aussi de stabiliser et de renforcer naturellement le débit de la rivière Mbéré, qui prend sa source dans ce bassin hydrographique et qui dessert des populations et écosystèmes de la région tchadienne du Logone Oriental puis du Logone Occidental, avant de se jeter dans son effluent, le Logone (alimentant la frontière nord-est du Cameroun[Quoi ?] et la région fertile du lac Tchad.
Géologie
La vallée du Mbéré est une zone d'activité sismique ancienne: des dépôts datant de l'holocène ont été trouvés dans le sous-bassin sédimentaire du Mbéré – qui fait partie du bassin intra-continental Mbéré-Djerem[4]. De plus, cette zone est aussi appelée « zone de cisaillement du Cameroun central ».
Au début du XXe siècle, le fossé de la rivière Mbéré fut découvert par l'expédition von Reitzenstein. Elle y met au jour du gneiss, des grès et des conglomérats[5]. Puis dans les années 1920, du bois cilicifié ressemblant à Cupressinoxylon falsani y est découvert.
Le contenu sporopollinique (spores et pollens préhistoriques) du travertin de la zone du Mbéré est composé en grande partie de spores fongiques (Rhyzophagites sp., Monoporisporites sp.) ainsi que de traces d'algues d'eau douce (notamment Chomotriletes minor) et de pollens d'angiospermes (compositae, graminae). Cette association indique un paléoclimat chaud et semi-aride et révèle un âge de dépôt correspondant au Pléistocène-Holocène. À cette époque apparaissent également des flux magmatiques, avec un enrichissement de la roche en CO2 et CaO. On y retrouve des roches calcites, contenant quelques pourcents (moins de 3 %) de quartz et de feldspath.
Faune
Parmi les buts mêmes de la création du parc, on compte la sauvegarde d'espèces telles: le Redunca de montagne, les buffles et les hippopotames.
- Redunca de montagne (Redunca fulvorufula)
- Les buffles sont une espèce endémique de l'est et du sud-est camerounais; ils sont également présents dans et autour de la réserve du parc national du Mbéré.
Tourisme
Les statuts du parc comportent un paragraphe pour la promotion et le développement de l'écotourisme[6]. Il s'agit en effet de contribuer au succès économique des populations riveraines ou habitant directement le périmètre du parc et d'améliorer ainsi leurs conditions de vie.
- Les chutes de Lancrenon situées dans le village de Yamba
Références
- « Relation : Mbéré Valley National Park (10624487) », sur OpenStreetMap (consulté le ).
- https://www.ecolex.org/details/legislation/decret-no-20040352pm-portant-creation-du-parc-national-de-la-vallee-du-mbere-lex-faoc050053/
- « OpenStreetMap », sur OpenStreetMap (consulté le ).
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1464343X16300462?via%3Dihub
- https://www.scinapse.io/papers/297021698
- http://faolex.fao.org/docs/texts/cmr50053.doc
Liens externes
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